Bon... Comme ça a l'air de plaire mes petits souvenirs, je vous en met un autre, aussi court et pas trop profondément...
Fenêtre sur Parking…
J'étais en stage avec un collègue dans le centre de la France en juillet de l'été 1976 (pour ceux qui s'en rappellent), terrible été de sécheresse, pas un poil de vent (ni derrière), chaleur à crever sur toute l'Europe, plus d'eau, ou rationnée, celle de la piscine n'était plus changée avec interdiction d'y piquer une tête, insupportable, heureusement que les vacs arrivaient…
Nous logions dans un hôtel de bord d'autoroute, chambre à deux lits à l'air conditionné en panne, ré de chaussé avec vue sur le parking et le flux incessant des voitures et camions, la déprime totale, heureusement, le bar était ouvert tard et la bière était fraîche, nous étions les derniers tous les soirs à quitter le comptoir, emportant avec nous de quoi continuer à nous refroidir le gosier, ce qui nous donnait encore plus soif et nous faisait encore plus transpirer, le cercle vicieux…
Quand on entrait dans la chambre, on n'allumait jamais parce que nous laissions la fenêtre grande ouverte la journée, avec juste les doubles rideaux tirés, faut dire que la chaleur avait fait ce multiplier les insectes méchants, moustiques affamés et guêpes paranoïaques en tous genres, c'était l'ouverture de la chasse à chaque retour, les murs en portaient les traces sanglantes de nos combats, on ouvrait les rideaux dans le noir en rentrant pour profiter un peu du faible rafraîchissement de la nuit…
Ce soir là, mon collègue va pour les ouvrir et s'arrête net, - viens voir…! Qu'il me dit à voix basse, - Viens vite…! ça vaut le coup…!, je m'approche de la fenêtre à pas de loup et là, j'aperçois un couple dans une voiture garée sous notre fenêtre, éclairée par un réverbère, l'homme et la femme se roulent une pelle de quinze, le gars lui a remonté le soutif et lui pelote les seins, tandis que la fille lui a sortie le sexe et le masturbe doucement, nous somme en surplomb et ils ne nous voient pas, un vrai régal, un spectacle de fesse gratuit, nous restons silencieux derrière le rideau en nylon transparent, ma braguette se déforme, nous attendons la suite…
Dégoulinant de la sueur du voyeur, j'ai un pincement au cœur quand la femme se penche pour prendre l'homme en bouche, il baisse alors son pantalon à mi-cuisses, elle le gâte, caresse de la langue et des lèvres sur l'objet, massage des bourses puis engloutissement buccale de toute la verge, mon sexe bandé à l'extrême me fait mal coincé qu'il est dans mon pantalon, je le sortirait bien pour lui donner des câlins, mais je n'ose pas à cause de la présence de mon collègue, il doit être dans le même état que moi mais ne fait rien non plus…
L'homme, tout en se faisant sucer, essaye de passer une main sous la jupe de la femme mais il n'a pas le bras assez long, c'est elle-même qui se trousse pour lui donner accès à son postérieur, surprise, elle ne porte pas de culotte, ses fesses sont d'une blancheur laiteuse, sans doute l'effet de l'éclairage au néon du réverbère, elle le pompe avec douceur, je ne vois plus la verge, seuls les mouvements de sa tête sur le chibre prouvent qu'elle s'occupe bien de lui, l'homme lui caresse les cheveux et les fesses, passant des doigts dans sa raie au plus loin qu'il le peut…
Et voila maintenant qu'elle se redresse, remontant sa jupe plus haut sur ses hanches, elle l'enjambe et vient s'empaler sur lui, j'ai juste le temps d'apercevoir la tige de chair disparaître entre les blanches fesses, l'homme incline son dossier en arrière, la femme se cambre en avant, j'aperçois son anus au milieu d'une petite broussaille de poils follets, elle s'emmanche doucement quelques instants puis viennent les ruades, elle se donne du plaisir sur l'homme, accélérant ses mouvements de hanches qui deviennent frénétiques, elle se fait jouir…
Je me dis qu'ils ne vont pas tarder à prendre leur pied et que j'irai me masturber dans la salle de bain après, mais elle a de la ressource et des envies, lui aussi sans doute, elle se soulève et d'une main, saisit le dard de chair pour le diriger sur sa rosette, elle se cambre encore plus, son amant lui écarte les fesses à deux mains, je vois tout, son œillet brillant de mouille, le gland et la verge turgescente, elle s'empale par l'anus au ralentis, vision époustouflante, terriblement jouissive, elle se laisse descendre le long du phallus bandé, se remplissant elle-même le rectum…
Elle s'agite de nouveau sur l'objet, je le vois glisser en elle par vas et viens saccadés, par moments, elle donne à ses fesses des mouvements circulaires, une vraie gourmande du petit, l'homme donne des coups de rein pour la remplir à fond, copulation sodomite désordonnée du plus bel effet, la femme et l'homme ont un moment de crispation, puis elle se laisse retomber, la verge toujours en elle, ils ont jouis…
Ils sont restés quelques minutes sans bouger, affalés l'une sur l'autre, se faisant des mamours et autres câlins de contentements, la femme est descendue de l'homme pour se rassoir à côté de lui, elle rabaissant sa jupe et lui rangeant son matériel, et c'est là que mon collègue, gai luron devant l'éternel, a allumé la lumière et ouvert le rideau en nylon pour les applaudir des deux mains, j'en ai fais de même, le couple s'est penché en avant pour voir d'où cela venait et nous a aperçut goguenards à la fenêtre, j'ai pointé les deux pouces en l'air, ils ont comprit que nous avions tout vus, ils l'ont bien pris, rigolant tous les deux et s'en sont allés…
Mon collègue a disparut avant moi dans la salle de bain prétextant une bonne douche, je me doutais que ça lui prendrai un peu de temps, je me suis allongé sur mon lit pour me débraguetter et évacuer la pression qui me gonflait le sexe, je n'ai pas mis longtemps à venir, j'avais encore le spectacle en tête…