Comme tout homme, j'ai dû me soumettre à un contrôle de la prostate à la quarantaine et je dois dire que cela ne m'enchantait guère, se faire fouiller de ce côté là est était pour moi une vexation, de plus, mon médecin est un homme...
Je me suis retrouvé sur la table d'auscultation, qu'il avait féminisée pour l'occasion, c'est à dire qu'il avait installé les étriers, qui pour moi ne servaient qu'à l'auscultation des dames.J'étais très embarrassé, très gêné, honteux même.Je me suis sentis rabaissé dans mon honneur, ma masculinité...
Là, sans caleçon, les jambes écartées et relevées, il allait et venait, remplissant mon dossier et préparant son matériel. Je m'attendais au pire.Les conversations entre mecs au boulot sont source de rigolades mais aussi d'angoisses quand aux effets du toucher rectal, irritant, douloureux, profond...
Le summum de la mise en scène fût atteint quand il enfilla ses gants médicaux en latex, qu'il fit claquer pour les ajuster et dont il trempa des doigts dans un pot de vaseline.J'ai eu un coup au coeur.Je m'étais imaginé que pour ce genre d'auscultation, les médecins n'utilisaient qu'un doigt, respectant la virginité supposée de l'orifice.
Je n'ai plus regardé, j'ai fixé un point au plafond, dès qu'il a commencé à me toucher l'anus.Il prenait son temps, étalant le lubrifiant en me posant des questions sur d'éventuels problèmes de santé à cet endroit, me disant de me détendre.J'ai été étonné par les précautions qu'il prenait, m'attendant à être fouillé directement, comme le racontaient les collègues qui y étaient déjà passés, mais il m'a dit de tousser fortement et en a profitté pour faire pénétrer ses deux doigts.
Je pense qu'il avait fait ce qu'il faut car les doigts ont glissé en moi sans trop de douleur.Bien sûr, j'ai eu cette sensation désagréable d'élargissement.J'ai aussi pensé à un viol.Je prenais tout à coup conscience de ce que ressentaient les femmes qui subissaient cela sans consentement et sans préliminaires.
Il m'a ausculté longuement, les doigts tournaient et viraient en moi.J'avais l'impression d'être largement ouvert et quand il se retira, du moins, ses doigts, j'eus comme une sensation de vide.J'ai serré très fort les fesses.C'était fini.