Bonjour à tous,
En voilà une discussion intéressante... Avec 55 années de pratique, permettez-moi de vous livrer ma modeste expérience...
Au tout début, à partir de 11 ans, je me cachais de tous, je me croyais anormal, je m'étais persuadé que cette déviance passerait quand j'arriverais à une sexualité normale et traditionnelle.
Cette sexualité, je l'ai trouvée vers vingt ans avec une infirmière... heureusement qu'il n'y avait pas de plan machiavélique ni d'arrières pensées de ma part, car pour elle, le lavement était quelque chose de dégoûtant et dans son service, c'était le genre de corvée que l'on essayait de refiler aux copines. Pour elle il n'était pas concevable de trouver du plaisir de cette façon. Les rares fois où elle a consenti à ma demande à m'en administrer un, c'était de manière froide et professionnelle, l'air dégoûté, rien d'érotique... Et elle a éliminé de la maison tous les objets qui pouvaient servir à donner ou prendre un clystère.
En fait, cela a commencé à ruiner notre relation. Quelques années et quelques enfants plus tard, elle a décidé d'aller voir ailleurs si les hommes étaient normaux. Cela m'a permis de rencontrer une femme qui n'était pas dérangée par ce genre d'activités. Elle prétendait ne pas prendre de plaisir à les recevoir mais se laissait purger sans restriction et de toute évidence, elle prenait beaucoup de plaisir à m'en donner. Je n'avais pas besoin de réclamer ou de feindre une constipation, elle avait toujours un bon motif pour me laver les boyaux, pour mon plus grand plaisir, ce qui nous amenait à une sexualité très riche. Mais ça n'a pas empêché la vie de nous séparer.
Ma femme est revenue partager ma vie, mais pas cette forme de sexualité un peu marginale... Aujourd'hui, je me soigne sans me cacher autant que je veux, mais seul !