Bourde de jeune doc

Lorsque j’étais jeune interne en médecine, un jour mon chef me demande de faire un toucher rectal sur un homme qui attendait en salle d’examen .J’étais un peu angoissée de faire cet exam pour la 1èere fois en me disant que je n’avais pas intérêt à me tromper de diagnostic.

Je rentre dans la salle d’exam et je vois un homme, l’air crispé, en jolie blouse d’hopital.

Je me dis que je dois avoir l’air sûre de moi pour ne pas le crisper d’avantage, et avec le ton un peu autoritaire du médecin je lui annonce que je vais lui faire un TR et lui demande de se mettre en position génu pectorale.Pendant ce temps j’enfile un gant, je m’assieds sur le tabouret, d’une main je tiens ses bourses qui pendouillent, et je lui demande de respirer un grand coup et de se détendre.. je commence à rentrer mon doigt et au fur et à mesure que je rentre le doigt, je le sens de plus en plus crispé sur mon doigt et qui se met à crier. Je me dis « quelle chochotte » et je continue. Et à un moment, le franc tombe : dans l’émotion de l’examen j’avais oublié de mettre du lubrifiant sur mon gant et sur son anus ! L’air de rien je retire mon petit bout de doigt et lui dit que je vais revenir pour m’enfuir rigoler nerveusement dans un coin, honteuse. Je reviens 10 minutes plus tard, et je recommence, en ayant eu bien soin de lubrifier mon gant et son petit trou. Au bout de quelques minutes je le sens se tortiller sous mes doigts en ronchonnant à nouveau puis de pire en pire me demandant d’arrêter. Là je me dis qu’il exagère, mon doigt était rentré comme dans du beurre ! Pour sûr, entre temps une infirmière était venue lui injecter un micro lavement et moi je trifouillais allègrement et consciencieusement ses intestins pensant que j’avais abusé de la vaseline. J’ai juste eu le temps de retirer mon doigt et même pas eu le temps de mettre le bassin ! Le pauvre, je crois que je l’ai traumatisé à jamais du plaisir anal. Je revois encore sa mine déconfite et honteuse, je crois qu’on avait lui et moi la même mine honteuse. Moi j’en ai retenu 2 choses : 1/ j’ai toujours du lubrifiant près de moi. 2 je demande toujours à l’infirmière si elle a injecté quelque chose au patient !

Toujours très sympa ces petites annecdotes!

Merci

Ma femme étant infirmière, j'apprécie encore mieux cette petite histoire amusante. 😉

Bonjour Chrissie.

En relisant cette anecdote,un détail m'avait échappé.

Je cite:"...d'une main,je tiens ses bourses qui pendouillent"(fin de citation).

L'histoire ne dit pas si ce geste a été agréable au patient(et ce,malgré lui!).Le protocole d'un TR préconise-t-il de "s'emparer" des bourses(au voleur!!!)?

😉 😄 😉

Lol quand un monsieur est couché sur le dos, ses testicules pendent devant son anus. Donc si on veut titiller son anus, mieux vaut tenir ses petites bourses.

A un autre moment je pense qu'il aurait aimé, mais là le lavement faisant son oeuvre et moi trifouillant se bon coeur, il n'a pas eu le temps de savourer ce palpage lol

Est ce que ta femme t'a déjà raconté ce type d'histoires, ou des petites bavures médicales rigolotes ?? je serais ravie d'en lire, je me sentirai moins seule 😃

Super anecdocte !

Je comprends très bien ta situation, quelque chose dans le genre m'est également arrivé...

Super beau récit. Je crois que je n'aurais pas voulu être a la place de ce patient...

Vécu : Dans les années 1950, un garçon de 12 ans, atteint d'une malformation très grave de la colonne vertébrale scoliose aggravée, doit subir un examen en clinique devant un groupe de personnels médicaux. Le gamin est amené tout nu au milieu du groupe. Les examens étaient particulièrement osés. Un vrai cours d'exhibitionnisme. Y compris fesses écartées devant tout le monde, puisqu'il fallait, entre autres, qu'il se penche en avant, mains sur les genoux, en écartant largement les jambes. Pas le choix !

Et brutalement un jeune interne devient rouge écarlate, une pivoine, devant tout le monde, et en regardant l'ado qui le regardait, beaucoup moins rouge que lui ! !

C'était les procédés années 50 ...