Ce soir, je vais essayer de te raconter une histoire vécue avec Mercredi. J’ai hésité à te relater cette anecdote car elle est un peu spéciale pour ne pas dire scabreuse. Ce n’est pas dans mes habitudes mais comme elle est originale et somme tout amusante, je te la livre pour que tu comprennes par un exemple concret, le pouvoir ensorceleur des femmes et leur capacité à obtenir beaucoup de choses. Je te laisse juger.
Mercredi était infirmière dans les hôpitaux. Je l’avais rencontrée par une petite annonce que j’avais publié dans un journal local. Elle était un peu rondelette mais très spontanée et très énergique. Elle aimait bien tout ce qui était culturel : théâtre, concerts, cinémas, expositions mais sans les exagérations et les planifications excessives qui m’avaient poussé à quitter Mardi. Bref j’avais le droit d’exister.
Nous vivions dans son studio au bord de la mer à Palavas les Flots et un dimanche matin, au petit réveil alors que nous étions tout nus dans le lit, elle me demanda de réaliser un fantasme qui, dit-elle, l’excitait beaucoup : Mercredi souhaitait me faire un lavement et que faisions l’amour ainsi. Elle m’expliqua qu’à l’hôpital où elle pratiquait ce genre de soins pour préparer des malades devant subir une intervention chirurgicale de l’abdomen, elle avait constaté que cela faisait bander ses patients mâles et elle rêvait de vérifier avec moi si c’était vraiment excitant à ce point.
J’étais surpris de cette demande mais j’acceptai tout de même de bon cœur pour faire plaisir à ma petite infirmière en lui demandant toutefois de ne me donner qu’un tout petit lavement.
- Laisses moi faire, j’ai l’habitude me répondit-elle.
Elle enfila une blouse blanche et elle sortit de son armoire à pharmacie un broc gradué en plastique transparent muni d’un long tuyau, d’un robinet et d’une canule terminée par une sphère percée qui (parait-il) permet de maintenir la canule bien en place. Sur le haut du broc était écrit au feutre indélébile une sentence étonnante : « Le Juge de Pets ». Je lui en demandai la signification :
- C’est lors de notre bizutage à l’école d’infirmière, on nous donnait un broc avec cette mention et on devait défiler avec en ville en blouse blanche. En fait on nous apprit plus tard que si le patient avait des gaz, il lui est impossible de les dissimuler lors de l’évacuation, dès lors on devait recommencer l’injection jusqu’à ce que le ventre soit bien souple. Mais, compléta-t-elle avec un sourire en coin, comme tu es en bonne santé je ne crois pas que ce soit nécessaire pour toi !
Elle remplit complètement le récipient d’eau chaude dont elle mesura soigneusement la température (40 degrés) et ajouta quatre cuillères à soupe d’une poudre qu’elle déclara être du bicarbonate de soude qu’elle mélangea soigneusement avec une spatule.
- C’est pour éviter les crampes d’intestins m’expliqua elle ; je m’en remis à ses connaissances.
Après avoir installé une serviette sur le lit, elle me fit allonger sur le dos, me demanda de remonter mes jambes de telle sorte que mes talons touchent mes fesses et d’écarter les genoux. Puis, prestement, pendant que de d’une main elle soulevait mes testicules, l’autre main ferme et visiblement experte m’introduisit profondément la canule et un bon morceau de tuyau dans l’anus sur une longueur d’au moins 20 cm. Effectivement cela me fit bander comme un taureau.
Elle posa le bocal sur le haut de l’armoire, ouvrit le robinet de la fontaine et je sentis aussitôt le liquide chaud m’inonder les intestins. Cela faisait tout drôle de se sentir remplir de l’intérieur et au bout de quelques instants mon ventre s’arrondit progressivement et je ressentis quelques douleurs. Je lui demandais d’arrêter mais d’un air désapprobateur, elle me rétorqua :
- Tu dois avoir des gaz et tu ne dois pas aller assez souvent à la selle, je te croyais plus « propre » que ça. Ce lavement te sera utile : il te purgera et te dégagera le ventre!
Elle me montra le broc en plastique aux trois quarts vides.
- Un peu de courage me dit-elle, c’est presque terminé, ne fais pas le douillet, tu vas me prendre 2 litres, c’est une dose normale pour un adulte. Tu sais quand on doit opérer un patient des intestins je suis chargée de faire jusqu’à 3 lavements successifs et pour les costauds, on me demande de faire un ultime rinçage de 2,5 litres.
Elle me fit respirer bien à fond deux ou trois fois de suite pour que les mouvements de mon diaphragme libèrent un peu de place dans mon abdomen et me massa doucement le ventre encourageant au passage mon sexe dressé comme un obélisque, effectivement j’entendis quelques gargouillis dégradants mais la douleur disparut sauf quelques petit tiraillements sur les côtés du ventre qui était devenu dur comme un cailloux. Le broc était presque vide à présent mais elle le souleva au maximum au bout de son bras en l’inclinant afin de faire descendre les dernières gouttes du liquide blanchâtre qui provenait de la poudre non dissoute.
Mon infirmière retira énergiquement la canule et me demanda si j’étais bien en mesure de faire l’amour. Je bandais toujours allègrement et finalement je trouvais l’expérience curieuse mais amusante. Mercredi me demanda de ne pas bouger, m’enjamba et vint s’empaler doucement sur mon sexe dressé. Elle était tout excitée et la pénétration se fit sans aucune difficulté. Elle prit soin de ne pas s’appuyer trop sur mon ventre gonflé, effectua quelques mouvements de piston puis me fit rouler sur le côté pour me faire passer dessus elle. J’étais plus à l’aise et je commençais joyeusement mes vas et viens avec la fierté particulière du mâle dans sa meilleure forme. Au bout de quelques minutes mes boyaux commencèrent à me tracasser et mon ventre devint progressivement douloureux et de plus en plus ballonné comme s’il continuait à gonfler. Ma partenaire me recommanda de me calmer un peu.
- Si tu bouges trop tu ne pourras pas garder mon lavement bien longtemps, je n’aurai pas le temps de jouir et tout sera à refaire me dit-elle.
Cette remarque m’inquiéta sérieusement car je commençais à ressentir l’impérieux besoin d’aller aux toilettes mais je n’avais pas envie d’y aller plusieurs fois. Paradoxalement cette situation me faisait de plus en plus bander. Courageusement je serrais les fesses et je m’appliquais de mon mieux à la satisfaire car je me sentais investi d’une mission que je ne souhaitais pas recommencer tous les jours (comme la femme de ménage qui saute sur la table dans la publicité sur la bombe Pliz!).
Je te laisse imaginer le tableau : moi sur elle, peinant à la besogne, essayant de ne pas trop appuyer mon ventre bedonnant et douloureux, les mâchoires crispées et avec un objectif en tête : tenir, faire bonne figure et lui donner son orgasme ! Las, je ne pus pas résister cinq minutes de plus, je croyais que mon ventre allait éclater et je dû me lever précipitamment (coïtus interruptus) pour aller au WC qui, dans son studio, était placé dans la salle de bains.
J’étais dépité de n’avoir pas pu satisfaire pleinement le fantasme de mon infirmière mais je me trompais. Cette dernière vint me rejoindre avec un sourire malicieux au coin des lèvres et m’avoua qu’elle était ravie de ma performance : j’avais résisté 10 minutes ce qui était très bien car au bicarbonate de soude déclaré initialement, elle avait généreusement ajouté une poudre effervescente qui devait me ballonner progressivement jusqu’à ce que je ne puisse plus tenir.
J’étais très gêné car elle m’expliquait ça tranquillement alors que j’étais sur le siège du WC en train d’évacuer bruyamment mon lavement et je ne pouvais absolument pas m’arrêter. J’avais presque autant d’air que d’eau à expulser. En fait ma situation l’excitait terriblement c’est pourquoi elle tenait à rester en ma compagnie. Excuse-moi du côté scatologique de l’histoire mais pendant que je pétais sans retenue, alors que mes boyaux se tordaient afin d’expulser le liquide effervescent que j’étais incapable de garder plus longtemps elle me demandait d’être plus discret, plus digne, d’avoir un peu de retenue et d’y aller doucement. Elle disait vouloir discuter avec moi de l’effet du clystère sur mon érection mais je la soupçonnait aussi d’une certaine jouissance sadique à la violation de mon intimité. Cela dura au moins un quart d’heure, jamais je n’aurai cru que mon ventre ait pu avoir une telle contenance !
Après m’être totalement soulagé, j’avais les entrailles toutes endolories et les jambes flageolantes. Elle m’entraîna sous la couette et, pour me consoler, me pris le sexe dans la bouche pour le sucer lentement jusqu’à ce que j’éjacule épuisé, honteux comme un renard qu’une poule aurait pris (cette expression n’est pas de moi, elle est tirée de la fable de La Fontaine « le Renard et la Cigogne »).
Malgré le coté insolite de ce fantasme, je ne le refis jamais. J’avais eu trop honte de moi, d’avoir dû interrompre notre coït pour un besoin pressant et de n’avoir pu me retenir sur les toilettes en me maîtrisant pour conserver une parcelle d’intimité. Je garde en moi l’évacuation de ce lavement comme une humiliation suprême mais en même temps comme un plaisir exceptionnel car j’ai le sentiment d’avoir permis à mon amie la réalisation d’un fantasme peu commun.
Nous restâmes ensemble pendant un an environ, puis Mercredi s’enticha d’un interne des hôpitaux qui lui fit miroiter un avenir radieux. Elle me quitta pour vivre avec lui. Je souhaite à son interne d’avoir dû un jour subir également son fantasme avec une dose de bicarbonate et de poudre effervescente doublée !