Abus de la part d'un gynécologue

C'est très fréquent de voir des jeunes filles entre 18 et 23 ou 24 ans un peu abusées par les médecins, surtout lors des visites médicales universitaires ou les premières visites du travail. . . .

J'ai des doutes sur cette affirmation de fréquence d'abus . Qu'il y ait des abus oui , mais très fréquents non .

Ce n'est que mon avis .

Il faudrait encore définir ce qui est normal ou pas et cela peut varier selon les circonstances et les examens pratiqués. J’avais lu qu’un patient ne devait jamais être entièrement nu. En sous-vêtements ce n’est pas le cas.

Arthur: Très fréquent, comme vous, je pense que non. En revanche j'ai entendu des allégations sur le médecin faisant des visites d'admission dans une certaine école de fonctionnaires (questions sur les relations sexuelles, gestes d'utilité médicale douteuse...).

Les jeunes femmes sont une cible car elles ne savent pas comment c'est censé se passer en temps normal, elles ne savent pas ce que le médecin est censé vérifier, etc. Bref, de bien meilleures cibles que des femmes qui en seraient à leur 5e visite du travail.

Un peu dans le même genre, je me suis retrouvé à passer une visite d'admission militaire avec vérification des testicules, je pensais que c'était standard, et plus tard j'ai provoqué la stupéfaction en en discutant avec d'autres personnes ayant passé la même visite dans le même but mais dans d'autres centres. J'ai aussi passé une seconde visite similaire, j'ai gardé mon slip. Pourquoi donc cette médecin vérifiait-elle les testicules? Difficile de dire si c'est par conscience professionnelle ou par amusement.

J'ai des doutes sur cette affirmation de fréquence d'abus . Qu'il y ait des abus oui , mais très fréquents non .

Ce n'est que mon avis .

Par abus c'est bien sur une question de perception ici, mais les jeunes filles se voient très souvent demander de se déshabiller en sous vêtements lors des visites médicales du lycée en terminale (a 17 ou 18 ans), à celle de l'enseignement supérieur (entre 18 et 21 ans) et lors des visites médicales du travail au début (entre 18 et 25 ans).

Après si part abus on parle d'agression sexuel non il n'y a pas d'examen gynécologique, ni même de palpation des seins c'est plutôt rare.

Mais elles vivent comme un abus le fait d'être en culotte soutif devant un médecin pour un examen clinique qui ne le nécessite pas forcément.

Joppy: J'ai fait toutes mes visites de médecine du travail en sous vêtements, que ce soit un médecin homme ou femme. On peut se demander à quoi cela sert, en effet. Je pourrais aussi bien garder mon pantalon et remonter mon T-shirt pour écoute des poumons et palpation du ventre.

Il doit aussi y avoir une question d'attitude. La même demande sera différemment perçue suivant les regards, les gestes ou non insistants, les questions persistantes sur la contraception et le suivi gynécologique.

Une amie m'a ainsi raconté son malaise quand la médecine universitaire insistait à lui demander si elle prenait une contraception, pourquoi elle n'en prenait pas, elle a fini par répondre "je suis vierge" pour avoir la paix.

De toute façon, si des professionnels de santé veulent abuser longtemps sans se faire prendre, il faut mieux que cela paraisse équivoque et justifiable plutôt que clairement abusif.

Joppy: J'ai fait toutes mes visites de médecine du travail en sous vêtements, . . .

Moi je sais que beaucoup de filles lors des "premières" visite médicales adultes se retrouve en sous vêtements et n'aiment pas ça. A l'université ou au travail il n'y a bien sur pas d'examen gynécologique ni même de palpation des seins (même si c'est proposer parfois à l'université de façon insistante ...).

Aux visite du travail il n'y a pas de palpations des seins mais à celle de ma fac oui ça peut arriver et c'est percue comme "imposé".

Et à l'université la médecine préventive pose beaucoup de questions sur le suivi gynécologique et ils insistent ( alors qu'au travail non).

Et oui elle

Joppy: Voilà c'est exactement le sentiment de mon amie, comme si on la forçait à entrer dans un suivi contraceptif et gynécologique avec des raisons paternalistes (qui supposent, d'ailleurs, que chaque femme soit hétérosexuelle ou bisexuelle, sexuellement active et adepte des rapports vaginaux).

Il y a peut être des consignes "les jeunes filles hésitent à faire un suivi gynéco proposez leur"?

Je ne sais pas à proprement parler si ils le proposent, je n'a jamais entendu parler d'examen gynécologique lors des visites médicales à la fac (même s'il est possible de prendre rdv avec un gynécologue au service ce médecine universitaire mais c'est autre chose).

C'est surtout des déshabillages en petite tenue et des questions intrusives qui on lieu.

Je ne sais pas à proprement parler si ils le proposent, . . .

Ma fille et mon fils sont en fac (2 facs différentes), de mémoire ils n'ont jamais eu de visite médicale et encore moins de gynécologie.

Par contre il y a des médecins qui exercent sur les campus et il est possible de les consulter à la demande des étudiants. Les visites obligatoires, c'est du fantasme... Pour info à la fac de Nanterre en RP c'est 40 000 étudiants, allez j'envoie 40 000 convocations pour 40 000 RDV! C'est pas sérieux.

Maintenant pour ce qui est du déshabillage des jeunes filles lors de visites, aucune idée du systématisme à leur faire ôter leurs vêtements plus que de nécessité, mais bien sûr il y a des médecins qui vont en profiter pour rincer l'oeil, voire à la vitesse supérieur avoir des gestes pas très médicaux (comme par ailleurs malheureusement).

"Les visites obligatoires, c'est du fantasme.."

À l'université pour une étudiante lambda, oui. Pour certaines grandes écoles, non. Idem à l'université dans certains cas (handicap).

J’ai trouvé un questionnaire médical pour l’École Polytechnique, qui semble être le même que pour l’armée. Je note deux choses :

Il vous sera demandé d’être en sous-vêtements.

Prenez-vous un médicament (dont contraception) ?

La contraception me semble être une question assez indiscrète.

https://gargantua.polytechnique.fr/siatel-web/app/linkto/mICYYYSaI5Z

Ma fille et mon fils sont en fac (2 facs différentes), de mémoire ils n'ont jamais eu . . .

Pour l'université de Nanterre je connais très bien, théoriquement la visite médicale est obligatoire là bas, ensuite ça dépend des fac et structures ( par exemple la fac de droit de Nanterre et bien comme il y a tellement d'étudiant c'est plus compliqué, par contre les étudiants de la fac d'histoire géo ou de l'IUT sont plus suivis car plus facile.).

Et la bas les visites médicales sont brèves et se font bien sur habillés ( au maximum retrait des chaussures et manteau...). A la fac de sport et à l'IUT je connais des gens qui y sont aller dans les années 2010, c'était bref et à la chaine. La visite consiste simplement a répondre a un questionnaire devant une infirmière, peser mesurer , tension, plus éventuellement test de vision et d'audition et rien d'autre.

Après tout les étudiants de l'université de Nanterre ne sont pas convoqués ou n'y vont pas car impossible. Mais la visite est théoriquement obligatoire quand même ...

"Les visites obligatoires, c'est du fantasme.."

À l'université pour une étudiante lambda, oui. Pour certaines grandes écoles, non. Idem à l'université dans certains cas (handicap).

il y a des visites médicales pour les étudiants des universités primo entrant , après bien sur tous ne reçoivent pas de convocation, et ils n'y vont pas tous.

Pour les grandes écoles certaines deja dépende des université ( les fac qui officiellement sont des UFR, IUT, certaines écoles d'ingénieurs et autre Institut sont composantes de l'université.).

Après c'est différent, tout dépend un peu de l'organisation , des moyens, sur le campus de Nanterre c'est un peu compliqué car pas mal de structure son regrouper dessus (fac de droit, un IUT, il doit aussi y avoir un IUFM et d'autre UFR, la fac de sport, et d'autre que j'ai oublié) donc le système de médecine préventive peut avoir du mal a accueillir et gérer tout ça.

Mais dans un IUT ou un UFR isolé et plus loin qui comprend sa propre infirmerie c'est beaucoup plus facile d'organiser le suivis.

Dans les université ou les sites sont éparpillés partout, c'est plus facile pour organiser les visites médicale.

Dans les petites université de province c'est plus facile pour les visites.

Je viens de demander confirmation à mon fils qui est en 3ème année de fac à Nanterre, il n'a jamais reçu de convocation, ni entendu parler de visite médicale... Sans doute que les temps changent.

En même temps depuis un an et demi tout est fermé ...

À l'entreprise ou j'étais avant il y avait des contrôles pour les poumons avec un camion de exprès venu ce jour là et là ont devais chacun se déshabiller avant de passer la radio donc ont était tous en slip ou avec des soutiens gorges pour les dames donc pas de soucis

En même temps depuis un an et demi tout est fermé ...

Il y est depuis 3 ans...

Je répond sur ce forum pour parler, ou du moins évoquer les dernières nouvelles des violences gynéco, entre autre de la part de la secrétaire d'état..

Mesdames surtout, qu'en pensez-vous?

@Rabban_the_Clyst pourrais - tu clarifier ton post s'il te plaît .

( Pour rappel les discussions politiques ne sont pas admises sur le forum , ce sujet faisant trop souvent et trop vite bouillir les esprits )

Désolé, ça n'avait pas du tout pour but d'orienter la discussion vers la politique, il se trouve simplement que le dernier scandale sur les violences gynéco concerne une femme qui fait partie du gouvernement actuel, et que j'ai trouvé assez choquant (les violences- pas le fait que cela soit une femme politique) Je vais rajouter un lien pour éclaircir. Sinon on peut aussi modifier ou effacer mes derniers messages.

Merci de ta réponse rapide et claire , ne manques pas de partager le lien ou une copie du texte du lien

( ce qui est mieux car les liens sont comme les humains ils décèdent , et tout l'intérêt du post est perdu )

Le rappel n'était que de la prudence , surfer en cas de tempête est réservé à une élite .

Suite a de nombreuses discutions , il y a une patiente qui suite a plusieurs déménagements a consulté plusieurs gyneco et parmi ceux ci , elle en a eut un ( le seul d’ailleurs ) qui a chaque fois , lui examiné le clitoris 3 x durant l'examen , oui oui 3 x ! . Une première x lors de l'examen externe , une seconde x lorsque le spéculum était en place , et une 3 eme x a la fin de l'examen . Il faisait sortir son clitoris , appuyé dessus et le pincé légèrement ….. inutile de dire qu'a chaque x il lui demandé de tout enlever pour être complétement nue !

J'ai des mauvaise expériences avec des médecin mais de là à parler de l'abus, je ne sais pas. Lors de ma première visite médicale du travail le médecin m'a demandé de me déshabiller et je me suis exécuté, j'ai gardé slip et soutien-gorge. Après une première auscultation il me demande d'enlever mon soutif et je le demande pourquoi. Alors il me dit pour la palpation des seins. J'ai dit que je ne voyais pas le lien avec mon travail. Il a insisté que c'était important. Je me suis donc levée et me suis rhabillée. Il m'a regardé de façon bizarre mais m'a donné mon attestation d'aptitude. L'année d'après il a commencé l'interrogatoire et a très vite posé la question de la contraception. Je lui es dit que je n'étais pas une prostitué mais une secrétaire. il m'a donc ensuite demandé de me déshabillé que j'ai refusé. Il a insisté mais à ma demande s'il voulait une plainte dans son dossier il m'a fait la feuille. L'année d'après c'était une médecin femme qui a recommencé avec la contraception et je me suis très énervée. Depuis ils sont du faire une grosse inscription sur mon dossier car je n'ai plus jamais été demandé concernant la contraception.

Eh oui , c'est comme ça la vie . On rencontre toutes sortes de gens .

https://fr.zity.biz/index.php?mx=forum;ox=display;msg=1029604

Oui il y a des sortes de maltraitances de la part de certains médecins, l'un d'entre eux avait même écrit un bouquin à ce sujet il y a cinq ans environ, sur les gynécos. Y étaient dénoncées de réelles violences, dans les actes ou les propos, à l'égard des femmes, souvent mal à l'aise dans ces situations d'examen.

L'attitude des médecins, pour une large majorité, est forcément complexe et subtile, par la nature de leurs actes. Un même comportement sera jugé intrusif dans l'esprit de certains, mais bienvenu pour d'autres. Certaines questions, certains sujets abordés, seront mal vécus pour certains, mais permettront à d'autres patient(e)s de parler de ce qu'ils n'oseraient pas évoquer spontanément de leur intimité, de leur sexualité, notamment.

Les médecins sont conscients de cela et l'initiative qu'ils ont d'aborder d'éventuelles problèmes de santé sert à faciliter des confidences qui ne se feraient pas sinon, au détriment de la santé de la personne en consultation. Evidemment, le ton employé est essentiel, certains médecins étant aussi maladroits que quiconque.

Combien de personnes ont vu, hélas, leur cas aggravé, dangereusement parfois, par honte, pudeur mal placée, timidité paralysante, lorsqu'il s'agit dans ces circonstances, de leurs comportements ou de leur intimité !

Une amie me racontait qu'une fois, chez un gynéco, celui-ci lui avait dit qu'elle pouvait rester en jupe, mais sans culotte bien sûr (elle était en bas serrés en haut des cuisses), en ajoutant qu'il était inutile qu'elle retire ses chaussures…Elle n'était pas bégueule, affranchie et libre, s'était exécutée, et avait perçu une attitude parfaitement équivoque chez ce praticien. Elle l'avait trouvé ridicule d'utiliser ainsi sa profession pour réaliser ses fantasmes sexuels; elle, avait été bien agacée, d'autres, auraient pu être très gênées de cette façon de procéder.

Pour mon amie, “on ne fait pas ça ” quand on est médecin; je suis tout à fait d'accord.

Pour ma part, très friand de jeux médicaux, aucune confusion entre fantasme et consultations médicales. Chez un médecin, c'est ma santé qui m'intéresse, mes fantasmes restent à la porte, même s'il m'est arrivé d'être un peu troublé, plutôt gêné et inquiet, entre les mains d'un médecin femme, ce qui reste naturel, mais sans dérive.

Eh oui , c'est comme ça la vie . On rencontre toutes sortes de gens .

Réactions totalement inadaptée d'une patiente dans le cas d'une visite médicale bien réelle! Je ne souhaite à aucune femme l'annonce un jour d'un cancer du sein… mais avec des réaction féminines aussi “psychiatriques” comment voulez vous poser les bases de la prévention en médecine du travail? Le médecin du travail ne veut que votre bien! (mais on ne le choisi pas c'est vrai allez donc faire un tour chez nos amis anglais….)

Mais quel lien entre la prostitution et la contraception?!!! l'égarement complet….

@tursiop Je choisi moi-même mon médecin et je choisi moi-même le sujet que j'aborde avec le médecin. Le médecin du travail m'est imposé. Il n'y a aucun lien avec ma contraception et mon travail donc ça ne le regarde pas. Et je me fait palper les seins par qui j'ai choisi et pas par n'importe qui, seulement parce qu'il ou elle a passé quelques année à la fac pour apprendre un métier, le veut. Mon corps est à moi et j'en fais ce que je veux. Ce point n'est pas discutable. Pareil pour les personnes qui sont présents. Je ne déboutonne pas mon chemisier sans que mon mari est présent. Tu vas me dire que je suis psychiatrique mais c'est moi qui décide pour ma santé et pas un médecin qui ne me veut que du bien.

J'ai vécu au UK donc je sais comment ça se passe et je peux te dire que je n'ai pas passé de frotti malgré les relances de leurs super système.

Mon corps, mes décisions!

L'obstination et ardeur d'opinion est la plus sûre preuve de bêtise: est-il rien certain, résolu, dédaigneux, contemplatif, grave, sérieux, comme l'âne?

L'obstination et ardeur d'opinion est la plus sûre preuve de bêtise: est-il rien certain, résolu, dédaigneux, contemplatif, grave, sérieux, comme l'âne?

Surement, j'ai malheureusement été victime d'erreurs médicaux dont une qui a failli me couter la vie. Donc, oui je suis obstinée, tête de mule et bornée mais depuis je me protège contre ça je me porte mieux.

Je suis 100% d'accord avec vous anita.

Quel que soit le domaine, on est maître de son corps. Le consentement est une chose bien mise à mal en médecine