Florence
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Vues: 1148 Created: 2007.10.11 Mis à jour: 2007.10.11

Florence

Chapitre 5

Deuxime Lettre

Réponse d'Annie à Florence

© Florence 2001 -

Personnages : María et Annie

Annie répond à FLORENCE au sujet de l’épreuve de SANDRINE

ANNIE et FLORENCEavaient partagé le même appartement et avaient entretenu une liaison intime qui comblait gentiment leur solitude.

Dans cette lettre FLORENCE découvre que la pratique de la clystérophilie n’est pas aussi rare qu’elle le pensait. Sans qu’elle l’eût su pendant leur liaison, elle découvre aussi qu’ANNIE y a été abondamment soumise par une de ses logeuses, MARIA qui était aussi sa dominatrice.

Ma très chère FLORENCE,

Merci de ta dernière lettre et de ta confidence concernant la très croustillante scène de clystérophilie dont tu as été l’involontaire témoin seulement auditif. Peut être est-ce mieux ainsi car si tu avais pleinement assisté à la scène, tu aurais été autant qu’elle atteinte par ses tourments, avec la différence que pour elle ce était pas la première fois qu’elle recevait un lavement magistral.

Grâce à ta relation détaillée j’ai pu reproduire fidèlement la scène et revivre ce qu’en pareils cas j’ai moi-même vécu, à la différence que celle qui de gré ou de force offrait ses fesses et son ventre, c’était moi.

Oui moi, toute frêle, toute menue, toute ingénue, toujours en recherche de maternage au point que bien que nous soyons du même âge, j’étais toujours blottie dans tes bras.

Je ne t’en avais jamais parlé par ce que j’étais bien avec toi et que je ne voulais pas mélanger notre relation avec ma précédente qui m’avait comblée dans mon inexplicable besoin de dépendance.

C’était juste après mon Bac. et mes 18 ans qui en paraissaient 15, à peine sortie de la scolarité et projetée dans la majorité. Et dans un avenir qu’il fallait nourrir d’études et d’application.

Je dùs à cause de tout cela aller loger en ville pour y préparer mes concours.

Pour mon confort et pour ne pas brusquer ma timidité, on m’écarta de la foule estudiantine pour me remplacer dans un cocon aussi douillet que celui dans lequel je vivais en famille. C’est ainsi que je vins loger chez María, une très respectable dame issue de la bourgeoisie espagnole, écrivain et qui vivait de sa plume et de ses conférences de haut niveau littéraire.

Sa prestance, sa beauté, sa quarantaine me fascinaient et me sécurisaient. Je lui vouais une forte admiration qui me paralysait dans notre relation de cohabitation. Peu à peu, à la faveur de ma docilité, elle finit par m’apprivoiser. Elle m’intéressa à son travail et se mit à suivre le mien. Elle veilla à mon confort tout en m’inculquant une naturelle discipline de vie. Enfin elle s’intéressa à ma santé qui bien que très bonne paraissait toujours chancelante par mon aspect malingre. Le contact tactile me manquait encore et elle sut s’en rendre compte. Elle prit l’habitude de m’embrasser le matin et de passer par ma chambre avant de rejoindre la sienne, juste pour quelques paroles ou un baiser affectueux qu’elle posait sur mon front. Quelques fois elle prenait ma main dans la sienne et la tenait longuement. Un immense bien être m’envahissait alors et une douce chaleur se répandait en moi. Une fois même je ressentis de petits picotements au niveau de mon sexe et le sentis s’humidifier. A partir de là ce même phénomène se reproduisit à chacun de ces contact et je découvris qu’ils me donnaient un plaisir nouveau. Je ne lui en dis rien de peur qu’elle ne cessât pudiquement de prendre ma main ce d’autant qu’elle prolongeait de plus en plus ce contact, allant même jusqu’à faire glisser sa main sur mon avant bras qu’elle serrait étrangement. J’osai un jour en faire de même sur elle et elle ne me repoussa point. Souvent je feignais de m’endormir pour mieux savourer son baiser que quelques fois, Ô bonheur, je le recevais sur mes lèvres.

Je pris peu à peu l’habitude de m’asseoir près d’elle sur le canapé quand elle regardait une émission de télévision ou une de ces cassettes vidéo qui témoignaient de sa grande culture. Je vins un soir me coller à elle et reposer ma tête sur sa poitrine. Son bras entoura mes épaules et sa main me prodiga quelques caresses. De caresse, j’en avais manqué chez moi et de ma vie je n’avais jamais flirté. J’en fus toute émotionnée. Certes j’étais maternée et mon cœur s’en emplissait d’aise, mis aussi mon sexe réagit comme désormais chaque soir. Il fut le départ de quelques frissons et mouilla cette fois non pas ma chemise de nuit mais ma culotte. Je me retins pour ne pas y porter ma main et me mis à serrer mes cuisses comme pour en retenir ces agréables sensations.

Toute ingénue que je fusse, je n’étais pas assez bêtasse pour ne pas remarquer que cela ne se produisait pas quand ma mère me prodiguait quelques rares tendresses. Les soirs suivants après qu’elle m’eût quittée je n’hésitais pas à diriger mes mains là où la nature les appelait. Je découvris ainsi la masturbation au cours de laquelle je m’octroyais mon premier orgasme. J’en fus tellement surprise que sur le coup je crus que j’avais détraqué quelque chose en moi. Je m’en abstint durant quelques jours mais le plaisir que j’en avais ressenti me ramena à le rechercher et à le retrouver plus intense encore. Je me découvris ainsi d’autres point sensibles, mon clitoris, par le hasard de mes attouchements, mes seins par ce que je les sentais grossir et se raidir. Je me prodiguais en solitaire toutes les caresses que je n’avais jamais reçues. D’abord furtives, puis intenses et enfin parfois meurtrissantes à m’en faire mal. Mon corps vibrait et mon esprit appelait María pour personnaliser mes fantasmes.

Elle me traitait toujours affectueusement, trop à mon goût. J’eusse aimé qu’elle allât plus loin dans ses marques de tendresse. En fait, plus rapidement car certes elle progressait mis mes sensations aussi et de ce fait je restais toujours sur ma faim, une faim d’elle, une vraie fringale finalement.

La scène du canapé était devenue presque quotidienne. Un soir sa main plongea dans ma poitrine et elle y découvrit mes petits seins raidis par le plaisir. Elle en titillait les bouts devenus arrogants et perçut les frissons qui m’agitaient.

Au moment où elle allait retirer sa main, je la retins vigoureusement, son autre bras prit ma taille et m’attira contre elle . Puis sa main descendit sur mes genoux et remonta le long de mes cuisses pour se poser sur mon sexe protégé par ma culotte imbibée comme une éponge.

De cette main habile elle fit glisser mon slip le long de mes jambes et je fus étonnée de l’aise avec laquelle je lui en facilitais la tâche en soulevant mes fesses par a coups saccadés.

Son index et son majeur cherchèrent l’entrée de mon sexe et l’investirent facilement à la faveur de mes sécrétions qui abondaient. C’était pour moi sublime, inattendu autant que depuis longtemps tant attendu. Pourtant Ô déception, elle arrêta son investigation et retira ces doigts qui me procuraient tant de plaisir et me promettaient une jouissance extrême, la première qu’un autre être que moi-même allait me donner.

Elle se sépara de moi et s’établit le dialogue suivant. ;

« Mais tu es vierge ! »

« Oui María vous êtes la première à poser à la fois votre main et votre regard sur moi. Je veux me donner à vous, je vous en supplie ! Prenez moi ! »

« Ce n’est pas possible. Je n"en ai pas le droit. Ce n'est pas à moi de te faire femme. Tu ne sais pas encore si tu es Homo ou Bi ou Hétérosexuelle.

De sa réaction, j’étais désolée, peinée, meurtrie, révoltée. D’une voix cassée par ma déception, je partis dans une plaidoirie émouvante, implorante et agressive.

Raisonnable...raisonnable... il y a plus de dix huit ans que je suis raisonnable. Plus de dix huit ans que je suis sage pieuse, obéissante, studieuse. Plus de dix huit ans que je donne satisfaction à tout le monde et que l’on loue ma vertu et ma bonne santé. Pour ces raisons je n’ai jamais été punie. Je n’ai jamais été soignée et dorlotée, je n’avais besoin de rien d’autre que de grandir saine et bien pensante et de me donner en exemple. Résultat ? je suis la rosière de tout le territoire alors que toutes les filles de mon âge on t connu l’amour. De classicisme forcené je suis fringuée comme une bonne sœur sur le retour d’âge. Pour ne jamais commettre le pêché d’orgueil e rester pudique, je ne me suis jamais maquillée et ai toujours été moche à décourager tous les garçons qui auraient pu me poursuivre dans ma retraite précoce. J’ai vécue introvertie, refoulée au point que seulement ces jours-ci j'ai découvert un semblant de désir sexuel. Et vous me demandez d’être raisonnable ! Vous aussi vous voulez m’enfermer dans l’ermitage de la raison ! alors que je vous aime...Seriez vous de mèche avec eux ? Suis-je tombée dans un piège ? qu’ensemble vous m’auriez tendu ? ? ?.

Désespérée je fondis en sanglots.

María me reprit dans ses bras et essuya mes larmes tout en me consolant d’une voix très douce.

« Tout ce que tu me dis là ma petite Annie je lavais déjà perçu, sauf ta virginité. Fais-moi confiance ma chérie je ne te ferai pas pâtir longtemps. Je maintiens que tu dois être déflorée par un garçon pour que tu ne sois pas à nouveau emprisonnée, mais cette fois dans l'homosexualité. Je pense qu'en effet le temps presse pour t'éviter ce risque. Si tu veux, ton pucelage on te fera sauter dès demain. Pour cela je convoquerai Jérôme que tu connais. Te convient-il ?

« Oui María puisque c’est vous qui le choisissez. »

« Après tu pourras faire ton apprentissage de l'amour sous toutes ses formes et en expériences et initiations multiples que tu seras mieux apte à apprécier.

Je dois t’avertir qu’avec moi ce n’est pas de tout repos car en plus d’être homosexuelle, je suis dominatrice et ai des pratiques à la fois recherchées et redoutées. »

« María ! Je vous obéirai et vous me punirez si je faute. Jamais je niai été punie, seulement des recommandations qui me culpabilisaient et me renfermaient dans le remords. Faites moi ce que vous voulez, même si c'est douloureux, mais faites moi quelque chose je vous en supplie, je n’en peux plus d'espérer. Ne vous ai-je pas tout à l'heure presque insultée, je vous en dois réparation. »

« Soit, je vais te donner un petit échantillon de ce qui t'attend si tu restes avec moi. Je vais sur l’heure te punir de ton impertinence à mon égard. Pour demain ça ne change rien. Saches aussi que tu n’es en aucun cas mon esclave et que tu restes libre à tout moment de ton corps de tes pensées et de ta personne que je respecte même si parfois je suis amenée te molester. »

« María, je sais qu'au contraire vous allez me libérer. »

« Bien ! relève toi et déshabille toi. Tu vas expier tes paroles déplacées. »

La soudaineté de sa décision me surprit. J’eusse aimé avoir un petit répit pour cultiver la crainte de ce châtiment dont je ne connaissais pas la nature. Je m’étais prestement dévêtue pour ne pas lui déplaire et la faire attendre, mais elle avait disparu et, embarrassée dans ma position debout, je m’étais rassise timidement sur le bout de mes fesses.

Peut être avait-elle compris qu’elle devait m’accorder ces instants de méditation, ou alors, l’élaboration de ma pénitence demandait une longue préparation ? ? ? J’entendais depuis comme des bruits de cuisine que je ne pouvais identifier et sentais de délicieux arômes qui n’entraient pas dans la préparation de nos plats. Une petite angoisse m’étreignait mais elle était atténuée par le sentiment que ce que j’allais vivre et certainement subir allait changer ma vie de none repentie.

Son retour mit fin à mes élucubrations.

Je me levais en toute hâte et debout me sentis gauche. Jamais personne ne m’avait vue nue, ou presque car elle s’écria :

«Non mais ! Veux-tu enlever immédiatement ton soutien gorge et ta culotte ! Ce n’est pas le pouls que je vais te pendre. »

Je m’exécutais prestement devant l’autorité de son expression.

« Pardon María c'est la première fois, j'ai un peu honte... comme ça, toute nue... Bien que m'enhardir soit mon immense désir ça ne peut se faire d'un seul coup de baguette magique... »

« J'ai à ta disposition quelques exercices d'humilité qui te guériront rapidement. Quant à la baguette magique, un seul coup ne suffira peut être pas mais tu vas en constater l'efficacité. »

Cette allusion me fit frémir mais stoïquement, j’attendis ses ordres.

Entre deux canapés dont l’un avait été le lieu du récit que je viens de faire, il y avait une table de bois massif, longue et munie de tiroirs sur toute sa longueur et des deux côtés. Elle me demanda de l’aider à la recouvrit d’une épaisse couverture de tissus éponge jaune. Elle jeta un gros coussin à une des extrémités de la table et en fit ainsi une couchette sur laquelle elle me fit prendre place couchée sur le dos. Je suivais ses faits et gestes dans les moindres détails. Je la vis ouvrir un des tiroirs et en sortir une longue cravache de cavalier.

Je n’avais pas peur mais ne pus maîtriser un long frisson qu’elle perçut parfaitement.

« Voilà la baguette magique. Es-tu toujours désireuse de purger ta faute et d'en subir les morsures ? »

« Plus que jamais María ! »

« Retourne-toi et serre bien l'oreiller dans tes bras. Ne te raidis pas et surtout ne tente pas de quitter la couchette, je te l'interdis. Rassure-toi, pour une première fois je ne vais pas frapper fort. »

« Ne me ménagez pas María. Je ne l'ai été que trop jusqu'à maintenant. Je veux seulement être digne de vous. Je serai fort dépitée de manquer de courage et de vous décevoir. »

Le premier coup m’atteignit sur le dos, juste en dessous et parallèlement à mes épaules. Je le ressentis comme une décharge électrique qui fit sursauter et vibrer mon corps tout entier avant que je ne ressente la brûlure de cette cinglante flagellation. J’enfouis mon visage dans l’oreiller en le serrant de toutes mes forces afin qu’elle n’entendît point le long grognement qui sortit du fond ma gorge.

Il en fut de même pour les suivants que je reçus à intervalles réguliers, assez espacés pour m’éviter le phénomène de bastonnade. Trop espacés aussi car ainsi je devais assimiler l’effet cuisant de chacun avant de recevoir le suivant. De plus, cet espacement de temps me laissait vainement espérer chaque fois qu’elle venait de m’administrer le dernier. Elle descendit méthodiquement de mes épaules vers ma croupe puis elle me marqua les fesses et de deux coups les dépassa. Les douleurs les plus aiguës me furent infligées par ces deux derniers que je reçus sur le bas de mes fesses et le haut de mes cuisses qui étaient les parties les plus tendres de sa cible. Là je ne pus retenir deux cris stridents que je poussais la tête relevée, en appui sur mes coudes et avec autant de force qu’en avais mise à retenir les précédents.

« Pardon ! pardon María je n'ai pas pu me retenir.. »

« Tu es toute pardonnée ma chérie. Je t"ai trouvée très courageuse. Aux deux derniers personne ne résiste la partie est trop sensible. Mes toi sur le dos à présent. »

J’obéis docilement sans me plaindre de l’impression que me donnaient mon dos et mes fesses, de me coucher sur un tapis de braises. je crus qu’elle allait me frapper sur mon autre face et d’instinct protégeais mes seins de mes bras en croix et de mes mains ouvertes Il n’en fut rien et je la vis remettre la cravache en place.

Elle me fit ensuite replier mes jambes et écarter les cuisses. Puis, prenant le coussin que j’avais tant serré dans mes bras pour m’aider à maîtriser les coups de cravache, elle me le plaça sous les reins pour surélever mon anatomie intime.

Je n’en éprouvais désormais aucune honte, je n’étais même pas curieuse de ce qui allait se passer, j’étais résolument soumise.

D’un des autres tiroir elle extrayait un tube d’une certaine pommade et vint s’installer à genoux entre mon « brancard » hospitalier. Une de ses mains tenait le tube et les doigts de l’autre effleurèrent ma vulve. Je crus qu’elle avait renoncé aux services de Jérôme et qu’elle allait elle même me déflorer. Il n’en fut rien. Ses doigts descendirent plus bas et flattèrent mon autre orifice et son pourtour. J’en reçus des sensations agréables et découvris encore que cette partie pouvait aussi bien que mon sexe servir à autre chose de plus agréable que pour les besoins naturels. Puis je la vis enduire l’index de cette main exploratrice de la pommade du tube. Après en avoir oint mon anus frétillant d’aise elle y enfonça ce doigt fouineur et de découverte en découverte, de découvris les délices de la pénétration anale. À ma déception elle retira son doigt et en resta là.

« Reste dans cette position et attends mon retour »

Elle ne se fit pas attendre et revint avec un équipement nouveau. Je reconnus un bock à lavements pour en avoir vu un à l’infirmerie de mon lycée une fois où j’y avais accompagné une de mes camarades Gisèle, de nature maladive.

Elle me l’avait décrit comme un objet de supplice dont chez elle on faisait fréquemment usage comme panacée s’appliquant à tous les maux. Elle en avait une phobie intense et ce jour là sa seule vue la fit presque entrer en transes. Elle me dit que ça faisait très mal et que comme elle les supportait très difficilement on lui en donnait aussi en punition pour ses incartades.

Sa mère et ses tantes les lui faisaient administrer par l’infirmière de l’ usine de son père, une vieille fille revêche indifférente à la douleur des autres et qui prenait plaisir à lui appliquer durement cette médecine dont ma pauvre Gisèle avait horreur.

L’infirmière était assistée par la gouvernante de la maison qui lui dispensait une éducation « à l'anglaise » et qui jugeait à ses cris, ses lamentation et ses supplications, de l’efficacité de la médication ou du châtiment éducatif selon le cas . Pour Gisèle la nuance était importante car le fait que le lavement soit punitif en justifiait le raffinement de son application et les douairières en profitaient pour le lui donner en toute légitimité, plus sévèrement que les autres.

Le bock de María était en émail blanc veiné, prolongé par un long tuyau de caoutchouc rouge qui se terminait par un robinet en ébonite noire sur lequel était emmanchée une canule en matière dure également noire de la grosseur d’un gros doigt, longue d’une vingtaine de centimètres, terminée par une ogive en forme de noix et comprenant un renflement à sa base de même nature que l’ogive.

Par ce que je savais par Gisèle de l’usage de cet instrument, je pris réellement peur . Ce d’autant plus que à voir les précautions que prenait María à le poser sur une haute sellette, il me paraissait plein de son contenu que j’évaluais au moins à deux bons litres, plus gros que mon ventre.

«Ca fait partie de la punition ? »

« Ça fait en effet partie des punitions que j'inflige, mais pas aujourd'hui. C'est un petit supplément que je vais t'administrer en guise d'initiation. Je veux tester ton aptitude à prendre des lavements car c'est mon jeu préféré. Je l'arrêterai dès que tu ne pourras plus le supporter mais saches que par la suite nous serons amenées à augmenter les doses et à varier les procédés. »

Tout en parlant, elle déroulait le long tuyau. Elle s’assura du bon emmanchement de la canule sur le robinet qu’elle ouvrit légèrement en faisant tomber une petite giclée du liquide du lavement sur mon ventre. Je lui vis un aspect de thé ou de tisane et surtout en perçus le fumet de plantes aromatiques dont j’avais déjà senti l’arôme.

« María ça me parait trop chaud »

« c'est par ce que ta peau est à une température plus basse que celle interne de ton corps. Puis, ironique...Rassure-toi ce n'est pas sur ton nombril que je vais irriguer mais ton ventre ..et par ton petit cul. »

Elle vint reprendre place entre mes cuisses toujours écartées. Elle tenait la canule bien à ma vue, verticalement comme un cierge de première communiante. Puis lentement lui fit prendre une position verticale et la baisa jusqu’à ce que je ne la vois plus. Je la sentis explorer ma raie et chercher mon petit trou. De moi même je portai mes à mes fesses et les ouvris largement pour qu’à la vue de María apparaisse le cœur de sa cible. Une petite émotion m’étreignit quand elle me posa l’ogive comme on présente une clef à une serrure, puis ce fut la pénétration, lente, décisive, d’abord l’ogive puis le corps et enfin le renflement de la base . J’en ressentis plus de plaisir encore que quand pour ce même office elle avait utilisé son doigt. Elle la retira et l’enfonça à nouveau en gestes répétitifs. Je sentis monter ma jouissance et donnais des coups de reins pour mieux absorber l’objet. Je me trémoussais sur ma couche, ce qui réveillait les brûlures de mon dos. Le tout fit de moi un être incandescent de volupté. Si j’avais pu maîtriser la douleur des coups de cravache, là je donnais libre cours à l’expression de mon plaisir.

« María !... María ! ! ! ! c"est bon.. oui..OUIIII ! ! ! ! n"arrêtez pas .... »

Je poussais de petits cris, des râles prolongés, des gémissements modulés par le plaisir et de frénétiques halètements dont la fréquence et l’amplitude allèrent grandissantes jusqu’à l’orgasme que j’exprimai bruyamment tant il fut puissant.

Au plus fort de mon extase elle m’introduisit la canule toute entière, y compris le renflement de sa base et ouvrit en grand le robinet. Le lavement fusa en moi en un jet puissant. Ce fut pour moi un ravissement qui prolongea mon orgasme. Je ne savais pas encore ma petite Florence comment on pouvait ressentir l’éjaculation du partenaire dans un rapport hétérosexuel, mais je t’affirme que recevoir un lavement immédiatement après un orgasme anal, je sais maintenant que c’est dix fois plus envoûtant. C’était chaud, impétueux, volontaire, brutal et caressant à la fois. Il prenait gaillardement possession de moi, m’envahissait, m’inondait avec une fougue virile, il bataillait et semblait jouer des coudes pour progresser, sans se soucier des lancées aiguës qu’il provoquait sur son passage et dont j’étais l’unique récepteur.

María me maintenait la canule en place et sans cesse avait un regard pour moi et pour le bock dont elle surveillait le niveau par une transparence placée sur son côté et que je ne pouvais voir.

Je commençais à avoir mal mais n’en disais rien. Pourtant Mar161a s’en apercevait par les crispations de mon visage, le pincement de mes lèvres et surtout la contraction de mes pieds nus et de mes mains. Je mettais toute mon énergie à endurer cet ondoiement qui parfois prenait des allure d’averses battante qui me faisaient redouter l’orage. Je retenais ma respiration et me crispais de plus en plus et à un moment extrême je ne pus retenir un grand soupir et un long râle dont María s’émut.

Elle ferma le robinet et me dit qu’elle m’accordait une pause avant de reprendre l’injection si j’acceptais que l’on continue.

Les douleurs ne s’arrêtèrent pour autant. Le lavement continuait à circuler et à conquérir du terrain qu’il mettait systématiquement au pillage. Je pensais avec compassion à Gisèle et à sa terreur quand elle savait à l’avance qu’à sa rentrée du lycée l’attendaient la gouvernante et l’infirmière avec le bock satanique plein et fumant des feux de l’enfer. Je ne savais rien des préliminaires qui précédaient l’acte réel ni des positions qu’on lui faisait prendre ni des quantités qu’on lui donnait. Peut-être étais-je dans la même situation qu’elle ? La différence était que moi je l’avais provoquée par lassitude que mon corps ne serve qu’à des fonctions organiques, par un éveil de ma sensualité et enfin par amour pour María à qui je me donnais avec fougue et me vouais sans réserve. Certes je venais de recevoir les cuisantes morsures du fouet et maintenant un lavement espiègle mettait à sac mes entrailles mais ça me venait d’elle réellement présente et non dans un fantasme virtuel. Ma douleur était réelle et mon envoûtant enchantement aussi. Pour la première fois de ma vie, j’avais un corps, certes meurtri mais aussi qui venait de jouir, qui venait de connaître un violent orgasme de la main de ma maîtresse, un corps qui venait enfin de susciter un intérêt, peut être un désir...

María avait lâché la canule et je me mis à serrer les fesses pour ne pas la perdre, bien que le renflement de sa base qui était en moi assurât aussi cette fonction. Je sentis mieux sa présence dans une intime sensation. Les mains de María massaient légèrement mon ventre et ce délicieux contact s’infiltra et se mêla à mes tiraillements qui s’adoucirent au point d’en devenir supportables. Je connus là encore un plaisir nouveau. Celui d’une présence qui se manifestait en moi , introduite et insufflée par la personne qui désormais pouvait disposer de moi en toute possession et dont tout ce qu’elle me donnerait de plaisir ou de douleur serait pour moi un bienfait. Venais-je de découvrir le masochisme ou tout simplement l’amour ? Peut m’importait, j’étais heureuse. Au bout de quelques minutes elle me dit :

« c'est inhabituel pour une première fois, tu as pris un litre et demie d'un seul trait... Veux tu que nous continuions ? »

Je répondis oui sans hésiter comme si le lavement que je contenais avait besoin de renforts pour mieux m’investir.

« Je dois t'avertir que ce sera de plus en plus douloureux, même violent au niveau des coliques que tu vas endurer. Je vais te donner d'abord un quart de litre à petites doses, puis tu décideras si veux prendre le dernier. »

En guise de réponse, j’ajustais ma position sur le coussin et ajustais la position de mes jambes dont j’avais relâché le repliement et l’écartement des cuisses.

Elle ouvrit à nouveau le robinet mais cette fois contrôla le débit du lavement en pinçant le tuyau en caoutchouc. Mon ventre mit quelques secondes à réagir puis il m’informa de son mécontentement de recevoir cette nouvelle rasade alors qu’il était saturé de la première. Il se mit en devoir de la rejeter et moi de le lui interdire. Ce fut entre lui et moi une dure bataille. Lui seul avait des armes et je n’avais que ma seule volonté de résistance à ces lancements erratiques et aux poussées du lavement qui lui commençait à trouver les lieux inhospitaliers. Je serrais la canule de toutes mes forces ce qui m’obligeait à des contractions qui contrariaient la détente que j’aurais dû observer. Je serrais aussi mes dents autant que mes fesses et pinçais mes lèvres à les faire saigner. Pourtant malgré mes efforts intenses, ma bouche ne put contenir l’expression de ma douleur. Ce furent d’abord des bruissements, puis des râles et des séries de petit cris qui finissaient par de profonds soupirs.

« oh !, oh ! ! OHHHH ! ! ! puis des soupirs, ahhhhh ! ! , suivis de cris modulés par l'amplitude des poussées : Aie ! Aie ! ! Aie ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! AHHHHHH .... ! ! ! ! ! ! ! !..... »

Pourtant maría pinçait bien le tuyau aux moments les plus intenses de mon mal mais je ne m’en apercevais pas tant mes coliques étaient continues.

Ça ne dura que deux ou trois minutes, mais combien me furent-elles longues...jusqu’à ce que María me dise

« Ça y est tu l'as pris. Veux- tu le dernier maintenant ? Saches que si tu y consens, tu consentiras aussi à le recevoir d'un seul trait et à plein débit. »

Au regard de ce que j’avais pris jusque là, cet avertissement paraissait terrifiant mais ma fierté domina ma frayeur et je répondis, d’une voix cependant cassée :

« Oui, María, oui ! donnez moi le reste, mais pour l"amour du ciel, je vous en supplie, faites vite. »

Elle ne se fit pas prier plus longtemps. Aussitôt, sans me laisser le temps de me reprendre ni d’ajuster ma position, elle rouvrit précipitamment le robinet et, comme le niveau du bock était bas elle le prit par son anse et le tint au bout de son bras, au plus haut qu’elle le put.

L’effet en fut immédiat et foudroyant. Le reste du lavement se précipita en moi avec la force d’un torrent en colère et me fit hurler de douleur.

« AIEEEEEE ! ! ! ! ! !. AIEEEEE ! ! ! ! !María, María pas pas si fort AIEEEEEE ! ! ! ! ! ! NoONN ! ! ! ! ! AIEEEEE ! ! ! ! ! ! Vite, VITE, VITTE Maríaaaaaa ! ! ! ! ! Maríaaaaaa!.AHHHHHHH. »

Je trépignais, me tortillais dans tous les sens, soulevais mes reins dans des sursauts convulsifs, donnais des pieds et des mains sur la table qui à travers la couverture retentissait de coups redoublés et lugubres. Je criais à m’égosiller à en perdre le souffle et finallements, je fondis en d’énormes sanglots.

À ce débit, ce dernier quart de litre m’investit rapidement, mais dans des douleurs atroces qui firent que chaque seconde me parût interminable. Je n’en perçus même pas la fin tant le lavement au complet bouillonnait dans mon ventre. Mes lamentions continuèrent bien après, au point que je me résolus à demander à María combien il en restait dans le bock.

« C"est fini depuis un bon moment ma chérie, mis il est normal que tu aies tant mal. Je te promets que ça va se calmer d"ici une petite minute. »

Je peux t’assurer ma chère Florence qu’une petite minute ça n’existe pas dans ces cas là. J’avais aussi mal que pendant l’injection et seule la voix de María me permettait de supporter ces affreux tourments. Elle me parlait sans cesse tout en essuyant mes larmes et me couvrant de baisers dont la tendresse m’était d’un précieux réconfort.

« Ça va se calmer ma douce chérie... J"ai fermé le robinet pour éviter toute remontée dans le bock...Tu peux déplier tes jambes, ça décontractera ton ventre... Là bien ma chérie... tu as été très vaillante et très digne ...Je ne pensais pas que tu aurais le courage de tout prendre...Je suis fière de toi... Dès que tu auras moins mal je te retirerai la canule et tu pourras te libérer.....Je ne peux pas le faire avant car tu n"arriverais pas à la cuvette sans tout lâcher en chemin...etc... » Sa voix était si caressante que je revenais peu à peu au calme et très tôt les douleurs devinrent supportables et une je me sentis envahie par une sorte de béatitude hypnotique.

Quand elle me retira la canule, elle le fit dans d’infimes précautions, lentement, faisant sortir le renflement de base, puis me demandant de serrer pendant que le corps tubulaire glissait vers sa retraite. Puis ce fut l’ogive et je dùs encore serrer après que fut passé son gros diamètre et garder ce serrement après que je fusse entièrement libérée de l’objet.

Je pense qu’à ce stade j’aurais aimé garder encore quelques temps le lavement en moi. Il me venait d’elle et l’expulser comme indésirable me paraissait sacrilège. Elle devait connaître cette réaction car elle ne me pressa point et même se retira à quelques pas. Au bout de quelques minutes que je vécus dans une grande quiétude, les lancements et les poussées du lavement semblèrent reprendre. Elle revint vers moi et me conseilla d’aller vers la cuvette qu’elle avait disposée tout près de moi.

« Il temps maintenant ma chérie le lavement revient à la charge. Si tu attends encore il deviendra insupportable et tu n'arriveras pas à, le contenir. »

Effrayée par ce danger dont je redoutais l’humiliation, je consentis à aller vers le siège libérateur qui en fait était dans les moment les plus durs, l’objet de mon plus grand désir. À l’inverse des opératrices de Gisèle, María se retira et je lui en sus gré.

Voilà ma chérie le récit de mon premier lavement. Il fut suivi de bien d’autres sous des formes très variées. Je crois bien que si nous avion continué notre vie commune, ce serait moi qui t’aurais initiée à cette pratique particulière, alors que je pressens que chez Joëlle et Nadine que ça va se passer.. à moins que tu passes un jour par chez moi.....Quoi qu’il en soit, et si tu veux être informée de toutes les réactions à ce traitement à caractère à la fois S.M et érotique, je demanderai à Gisèle de te faire part directement des siennes.

Je vais ma petite Florence te laisser pour aujourd’hui. Il serait trop long que je te raconte la scène du lendemain où Jérôme vint cueillir ma fleur depuis longtemps éclose, un heureux souvenir...

Ton amie, toujours amoureuse de toi et prête à répondre au moindre de tes appels.

Très amoureusement et voluptueusement, je t’embrasse

Ton Annie.