Descente au ciel ou montée en enfer si vous préférez
Chapitre 2 : Jeux publiques
Dans le premier chapitre je racontais comment à 18 ans je tombais amoureux d'un homme de 35 ans et comment nous aimions faire des jeux de rôles. Des jeux ou initialement je jouais le rôle d'une adolescente, mais qui m'emmenaient à accepter d'être traité comme un bébé par l'ex de mon copain. Dans ce second chapitre je raconte comment nous aimions de plus en plus à jouer en publique et comment ces jeux devenaient compulsifs pour moi. (PS Je dois avertir le lecteur qu'il n'y a pas de couches dans cette deuxième partie).
Les jours suivants Guy semblait ne plus avoir envie de jouer des jeux de rôles.
Je m'habillais en lycéenne et cela l'excitait toujours, mais j'attendais en veine qu'il me guidait vers des rôles plus jeunes. Quand Lucie m'avait mis en couches et nourrit au biberon je l'avais vécu comme très humiliant, néanmoins j'avais une envie folle de recommencer. Mais je n'osais pas en parler sachant que Guy n'avait pas vraiment apprécié de me voir en petit bébé. Quand j'étais seul à la maison j'étais tout le temps attiré par le matériel que Lucie nous avait laissé. C'était seulement avec grand effort que je résistais à mettre la tétine en bouche et à mettre les couches.
Heureusement à ce moment quelque chose arrivait que me faisait oublier les jeux de bébés pendant un petit temps.
Guy devait aller en Espagne pour affaires et il m'invitait à l'accompagner et d'en faire un week-end prolongé. Un week-end d'amusement particulier et de bonheur pure. Guy avait réservé dans une petite maison d'hôtes luxueux. Il n'y avait que 4 chambres. Et Guy avait réservé une chambre à deux lits "por un adulto y una criada". À notre arrivé, un jeudi soir, la propriétaire qui nous recevait disait qu'elle s'attendait à une fille plus jeune. À quoi Guy répondait que j'étais grande pour mon âge. Elle ne demandait pas mon age mais puisque je ne mesure que 1.55m elle recevait une idée complètement fausse de notre relation et de moi. Vendredi matin Guy lui disait qu'il devait partir pour une réunion qui allait prendre toute la journée, mais que moi j'allais rester à l'hôtel. La mère de la propriétaire, qui gérait l'hôtel avec sa fille, prenait pitié de moi parce que « je devais rester seule toute la journée. ». et elle promettait qu'elle allait s'occuper de moi. Elle m'emmenait à la maison privée qui se trouvait au fond du jardin et me montrait les vêtements et jouets de sa fille qu'elle avait gardés. Je restais toute la journée là et, puisque j'avais été tellement enthousiaste pour certains robes, à la fin de l'après midi elle me proposait d'en mettre une. Je choisissais une robe à smocks dans un tissu fleuri jaune avec des manches ballon et des rubans avec un noeud dans le dos. Elle serrait un peu et était trop courte, mais la dame de l'hôtel disait que j'étais ravissante. Quand on rentrait à l'hôtel sa fille ne semblait pas partager son avis et elle me demandait quelle âge que j'avais. Sans hésiter parce que je m'attendais à la question depuis le début, je disais que j'avais 11 ans. Sur quoi elle demandait si je ne trouvais pas que la robe était un peu enfantine pour quelqu'un de mon âge. Timidement je répondais que oui, mais que je la trouvais trop jolie. Quand Guy rentrais la dame âgée le complimentait « avec sa fille gentille, bien élevée et jolie ». Au dîner les deux patronnes nous demandaient de les joindre à leur table. À un certain moment la mère avait quitté la table et la jeune patronne tout d'un coup me demandait quel âge j'avais réellement. J'hésitais une seconde et puis avec une figure sérieuse je répondais que réellement j'avais 6 ans. Elle me regardait, puis Guy, qui lui donnait un de ces sourires charmants. Elle ne disait rien, mais se levait et revenait avec une bavette qu'elle attachait autour de mon coup. Sa mère, qui rentrait justement à ce moment, protestait que j'étais trop grande pour porter une bavette. La fille s'adressait à moi en me disant que je ne voulais quand même pas salir la belle robe. À partir de ce moment, et pour le restant du week-end j'ai joué la petite fille de 6 ans sans aucun gène. Je portais des robes (trop) courtes aussi bien a l'intérieur qu'à l'extérieur de l'hôtel, jouais par terre avec des poupées, demandais à Guy de me lire des histoires d'un livre d'enfants en français que j'avais trouvée J'ai passées les jours les plus gais de ma vie.
Je continuais à raconter mes expériences sur le forum. Il y avait une jeune femme qui avait beaucoup d'expérience avec des jeux de rôle. Elle disait que je ne devais pas avoir peur d'explorer, mais qu'il était important de me fixer mes limites, de savoir jusqu'où je voulais aller. Et de m'assurer d'une bonne communication avec Guy, d'être sûre de l'arrêter du moment que je me sentais mal à l'aise.
Il y avait aussi des réactions négatives. Je me souviens d'un mec qui disait que j'allais atteindre mes limites au moment que Guy s'arrêterait à payer des restaurants et des beaux cadeaux, mais que jusqu'à ce moment j'accepterais de faire mon shopping dans les magasins de vêtements d'enfants et de me nourrir d'Olvarit. Bien que ce mail avait l'intention de se moquer de moi et de me mettre en garde je me reconnaissait tellement bien que je décidais de le prendre pour un encouragement. En effet Guy et moi achetions mes vêtements dans les départements d'enfants et il me nourrissait régulièrement de petits pots de légumes mâchés et de panades.
Nous jouissions tellement de nos petits jeux que j'étais parfaitement heureuse.
Mais j'étais consciente, et je partageais l'opinion d'autres intervenants du forum, que le danger était que Guy se lasserait et qu'à ce moment il chercherait un autre jouet et me laisserait tomber. Il n'avait pas pour rien la réputation de changer de femme tout les 6 mois. Donc j'acceptais de le suivre de plus en plus loin, mais en ralentissant au maximum. Pas parce que j'avais peur, - je continuais à avoir une confiance aveugle en lui , mais parce que je voulais que ça dure le plus long temps possible. En même temps je me demandais où était ma limite.
À cette époque nos jeux étaient encore assez sporadiques. Il m'achetait aussi des bijoux, de vêtements de couturier, et il m'emmenait à des restaurants de luxe. J'adorais également cette partie de notre relation, mais si j'avais du faire un choix entre un grand restaurant et une purée de brocoli, carottes et poulet j'aurai choisit sans hésiter pour le second, parce que …. Dans un restaurant on ne peut pas être nourrit à la cuillère ni manger avec ces doigts.
Mes mails sur le forum m'aidaient à comprendre pourquoi j'aimais tellement. Tout d'abord quand je mettais une petite jupe et j'actais comme une petite fille timide en mordant ma lèvre cela excitait Guy comme rien d'autre et on avait le meilleur sexe possible. Mais mon plaisir n'était pas seulement sexuel.
M'abandonner à quelqu'un d'autre, confier en quelqu'un en me laissant complètement prendre en charge, était intoxicant. Et c'était pour ça que j'étais disposé à aller plus loin.
Néanmoins ce qui allait se passer alors m'allait faire peur.
Un jour j'étais seul dans la maison de Guy quand un service de messagerie apportait un paquet. Voyant que cela venait d'une entreprise de vente par catalogue je supposais que cela contenait de nouveaux vêtements pour moi. Je l'ouvrais et en effet découvrit une petite jupe très mignonne. Je la mettais et attendais impatiemment le retour de Guy. Mais quand il arrivait il ne me prenait pas dans ces bras en me couvrant de baisers comme je l'attendais, mais il se fâchait parce que j'avais ouvert un courrier lui adressé. J'essayais de m'excuser, mais cela le rendait encore plus furieux. Tout d'un coup il m'ordonnait de me mettre dans le coin avec mes mains sur ma tête. On avait déjà joué à la petite fille punie avant, mais ça avait été 100% jeux de rôle.
Maintenant l'intention était de me punir réellement. Je n'arrivais pas à croire ce qui se passait, mais je n'osais pas protester. Une plus grande surprise était de réaliser que j'étais réellement triste. J'étais déçu parce que je n'arrivais pas à croire qu'il était vraiment fâché avec moi pour avoir ouvert ce paquet, qui m'était destiné de toute façon. Je commençais à pleurer et je n'arrivais plus à m'arrêter. Après quelques minutes quand il voyait les sobre-sauts de mon corps il était dévasté. Il me prenait dans ces bras et s'excusait. Et plus tard ce soir nous avions fait l'amour. Ca avait été parfait.
Quand je racontais cette aventure sur le forum je recevais des réactions très concernées. Ma copine experte en jeux de rôles me disait que tout les deux on devait se réaliser que nous étions des adultes jouant un rôle, et que Guy n'avait donc pas le droit de me punir vraiment. C'était un manque de respect envers moi. Elle continuait à m'expliquer que ce que j'avais raconté n'était plus acter un rôle, mais du brainwashing ou du conditionnement, ce qui pouvait causer des dommages psychiques. Elle me conseillait de consulter un psychiatre ou psychologue. Elle m'avertissait que si je continuais je pourrais un jour me trouver dans la situation ou je commencerai à jouer mon rôle aussi en dehors de ma relation avec Guy. Elle me demandait de m'imaginer dans mon job agissant comme une fille de 10 ans, parce que cela pourrait m'arriver réellement. Comme si tout cela n'était pas assez elle ajoutait que Guy devrait peut-être chercher à se faire soigner aussi parce que son comportement pourrait être une indication qu'il aimait des fillettes et que si notre relation se terminait il pourrait être tenté à chercher des vrais enfants.
Ce message m'avait vraiment choquée. Surtout la partie concernant Guy me paraissait insultant.
Quelquun d'autre enchaînait en suggérant que Guy était en effet un pédophile puisque j'étais tellement « dans » mon rôle que je n'avais plus le jugement d'une personne adulte.
Heureusement que d'autres réagissaient d'une manière plus nuancée, en disant que puisque nous étions deux personnes adultes consentant il était stupide de faire des accusations de pédophilie. On me conseillait un livre (Sleeping Beauty trilogie par Ann Rice), concernant une personne pour qui le rôle devient la réalité. L'idée que mon rôle de petite fille pouvait devenir ma réalité était à la fois très tentant et effrayant.
Je ne devais pas attendre long temps pour avoir la confirmation que je perdais contrôle de mes jeux. Bien qu'à l'époque je n'en étais pas consciente.
Guy m'avait emmené à un restaurant familial traditionnel. J'étais habillé en jeune fille avec un chemisier sur une jupe plissé et des bas trois quarts, et je ne portais pas de maquillage. Habillé ainsi je sais que les gens n'arrivent pas à estimer mon âge .On était rentré au restaurant en couple avec le bras de Guy autour de moi. Quand le garçon prenait la commande Guy me commandait un menu enfant. Le garçon nous regardait avec un sourire hésitant, ne sachant pas comment réagir. J'arrivais à peine de dissimuler ma surprise amusée. Le garçon, toujours hésitant, expliquait que c'étaient de toutes petites portions. Guy répondait que c'était parfait Rentrant dans le jeu je demandais avec une petite voix si je pouvais avoir un Coke avec mon repas, ce que Guy refusait en disant que je savais bien que je recevais jamais des Cokes avec les repas. Quand les repas étaient servis Guy demandait pourquoi je ne recevais pas une bavette comme les autres enfants. C'était une coutume de la maison d'offrir à tous les enfants des bavettes colorés en plastic. De plus en plus embarrassé le garçon s'excusait et revenait avec une de ces bavettes qui faisaient la réputation de la maison.
Guy me racontait que quand il était petit lui-même il adorait venir à ce restaurant à cause de ces jolies bavettes. On était assis à la terrasse à coté de la plaine de jeux du restaurant. À la fin du repas Guy m'encourageait d'aller jouer et sans hésitation je m'étais mis sur la balançoire ou il venait me rejoindre pour me pousser ce que je trouvais gentille, gai, et … érotique. Je sautais par terre et mettant mes bras autour de lui je lui donnait un long baiser sur la bouche. Quand j'ouvrais mes yeux je regardais droit dans les yeux du garçon qui nous regardait incrédule. J'avais adoré ça. Nous continuâmes à nous amuser en jouant entourés d'autres enfants avec leurs parents. Puisque les gens ne s'attendent pas à voir une adolescente jouer avec un homme adulte dans un parc de jeux je suis sûre que nous recevions plein de regards étonnés. Mais je ne m'en rendais pas compte puisque j'étais rentré complètement dans mon rôle de petite fillette. J'étais tellement absorbé dans mon jeu que tout d'un coup je ressentais la nécessité pressante de faire pipi. En panique je me tournais faire Guy en disant à haute voix que je devais aller à la toilette. Guy, croyant que cela faisait partie de mon jeu, riait et, me prenant par la main, disait que nous allions chercher les toilettes. Mais c'était trop tard. En une réaction instinctive je me figeais sur place en mettant mes deux mains entre mes jambes.
Quand je sentais le liquide couler le longs de mes jambes je me mettais à pleurer doucement. Quand Guy réalisait ce qui était arrivé il ne savait pas comment réagir. Il m'emmenait à la toilette et disait qu'il allait m'attendre à l'entrée du restaurant. Une fois seule je sortais de mon rôle. J'enlevais ma culotte et mes bas, et me lavais les jambes. Je mettais le tout dans un petit sac en plastique hygiénique et retrouvais tout honteuse Guy à la sortie. Il se moquait de moi en disant que bientôt il devrait me mettre en couches. J'avais un sursaut de bonheur et devenait tout rouge de honte. Le souvenir au week-end en couches avec Lucie me revenait et me remplissait d'envie. Mais je n'osais toujours rien dire.
Le jeu de rôle devenait de plus en plus fréquent. Parfois je passais des week-ends entiers dans mon rôle. Et puis arrivait ce dont ma copine m'avait prévenu : je me mettais à jouer mon rôle quand Guy n'était pas présent.
Ma mère m'avait invité pour des courtes vacances à la cote. Je ne m'entends pas du tout avec elle, mais puisque c'est une femme fort solitaire je n'avais pas osé refuser. Guy me manquait énormément. Je n'avais jamais senti quelque chose de comparable, sauf peut être après le décès de mon père. Ca me faisait mal physiquement. Chaque soir on s'appelait et on jouait notre jeu de père et fille par téléphone. Après je me caressais et je m'endormais en pleurant doucement.
Les après-midi et les soirées je passais avec ma mère. Mais chaque matin j'allais seule à la plage. Dans l'appartement qu'elle louait j'avais découvert une collection de livres d'enfants comme « Le club de 5 » de Enid Blyton et j'emmenais ces livres à la plage. Et bientôt je jouais des rôles tout seul. Les vêtements de plage n'ont pas d'age ainsi que je ne devais pas m'habiller pour rentrer dans mon rôle. Chaque jour je passais à la librairie pour m'acheter des bonbons ou une revue pour jeune fille. À la plage il n'y avait que des personnes âgées ou des jeunes couples avec des enfants en dessous de l'âge scolaire et personne ne me prêtait attention. Mais le samedi la plage s'était remplie de familles avec des enfants. Une fille de 6 ans me demandait pourquoi j'étais tout seule et quel âge que j'avais. J'étais tellement dans ma lecture et mon rôle que je répondais automatiquement que j'avais 12 ans. Très spontanément elle allait chercher sa sœur et une autre amie de 11 ans. Quand les parents me posaient des questions je répondais poliment, mais cela me rendait nerveuse et je m'excusais en disant que je devais rentrer chez ma maman. Le lendemain les deux sœurs n'étaient pas à la plage, mais la copine bien, et nous jouions toute la matinée ensemble. Le fait que j'étais arrivé de me faire passer réellement pour une fille de 12 ans était une expérience intoxicante. Mais rentrer à la maison et avoir mon papa me chercher à la gare était encore mieux. .
Les réactions sur le forum suite à cette nouvelle tournure étaient à nouveau très fortes. On m'avertissait que le fait que j'avais joué avec une petite fille pourrait être mal interprété par ses parents et me causer des sérieuses problèmes légaux, même si nous étions restées sous les yeux de ces parents tout le temps, comme cela avait été le cas. Je devais avouer que probablement ils avaient raison, mais j'avais tellement profité de cette matinée que j'avais du mal à abandonner l'idée de répéter ce genre d'expériences. Ma copine « experte » réagissait de sa manière posée habituelle en disant que l'histoire ne la surprenait pas. Mais elle répétait son avertissement que je devais faire attention puisque je courais le risque que bientôt mon jeu allait m'empêcher de vivre comme une adulte. J'avoue que je ne prêtais pas trop d'attention à sa réaction car je ne la comprenais pas. L'idée que je n'allais plus pouvoir décider quand je jouais et quand pas me paraissait ridicule.