Biographie d'un infirmier militaire
Épisode 16 : la patiente
J'étais avec Sylvia dans la chambre 3, apportant le plateau du petit-déjeuner pour Nina qui avait repris connaissance. Sur le plateau on avait rajouté un verre d'eau et deux cachets anti-inflammatoires.
Sylvia lui expliqua ce qui se passait.
-Bonjour Nina, vous êtes dans un centre médical militaire. Vous avez eu de multiples blessures, heureusement légères. Les gardiens vous ont retrouvée inconsciente dans les douches de la prison. Vous vous sentez mieux ?
Nina avait l'air perdue, comme si elle avait du mal à s'en rappeler.
-Oui, je crois. Enfin j'ai un gros mal de crâne, fit-elle.
-Ok, voici Tom, il va s'occuper de vous. Après j'aurai des questions à vous poser pour faire mon rapport.
Sur ce, Sylvia me laissa seul en fermant la porte derrière elle. J'avais reçu plusieurs directives pour les soins de Nina : tout d'abord, prendre sa température, puis vérifier qu'elle prenne bien ses cachets, et enfin la préparer pour aller à la selle.
-Euh, fis-je. Commencez par prendre ces médicaments, voici un verre d'eau pour avaler.
Elle mit les deux cachets sur sa langue, les avala, et me montra sa bouche grande ouverte pour que je vérifie qu'elle les avait bien pris.
-Bon, ok. Ça devrait déjà atténuer votre mal de tête.
-Qu'est-ce qui m'est arrivé ? Demanda-t-elle.
-Vous ne vous souvenez plus ? On vous a agressée en prison, pendant la douche apparemment. Le médecin a relevé plusieurs plaies et plusieurs lésions anales.
-Hein ?
-Vous avez probablement été sodomisée pendant l'agression, lui expliquai-je. Je suis désolé de vous imposer ça mais je vais devoir regarder pour voir s'il n'y a rien de grave.
Je venais d'enfiler un gant jetable en latex et de rabattre la couverture au fond du lit.
-Tournez-vous sur le côté, s'il-vous-plaît.
-Qu'est-ce que vous allez faire ? S'inquéta-t-elle.
-Je vais juste regarder pour l'instant, calmez-vous.
Je la retournai et lui soulevai une fesse à l'aide de mon pouce pour voir son petit trou. Nina n'avait rien dit mais elle avait l'air embarrassée par cette situation.
-Je suis fort blessée ?
-Non, de l'extérieur c'est encore un peu rouge. Vous n'avez plus mal ?
-Non.
Je pris un tube de vaseline et y déposai une noisette sur mon doigt, puis je la prévins que j'allais mettre mon doigt. J'étalai la vaseline sur son trou de balle et commençai à entrer mon index. Toujours cette même sensation agréable de se faire engloutir le doigt dans un petit trou chaud, même avec le gant.
À ce moment-là, j'ai essayé de me contrôler mais n'ai pas réussi à arrêter mon érection. Heureusement j'étais accroupi sur le sol, elle ne voyait rien, mais de peur que quelqu'un d'autre ne rentre et me surprenne, je retirai mon doigt rapidement pour y glisser le thermomètre.
Le gant était un peu sale et je l'ai retiré, puis je lui ai dit que j'allais y aller ensuite, et qu'il fallait qu'elle aille aux toilettes au moins une fois dans la matinée, sans tirer la chasse.
Elle a hoché la tête de compréhension sans que j'aie eu le temps de lui proposer un suppo ou un lavement. Je lui ai donc enlevé le thermomètre de son cul et vis qu'elle n'avait toujours pas de température.
-On reviendra vous voir en fin de matinée. N'oubliez pas d'aller aux toilettes. On doit examiner vos selles pour terminer votre bilan de santé.