Baby-sitter au ski
Chapitre 4
Dans le silence de la nuit, les phares éclairent la neige qui tombe. Les portes de la voiture sont grandes ouvertes. J’entends les pas de Sandrine crisser sur le sol enneigé.
- Solène réveillez vous. Mon mari vient de monter les enfants. Je vous emmène, dans votre chambre.
Je m’extirpe de la voiture le collant alourdie par la couche. Je monte l’escalier, devant la mère de Zoé, avec une démarche de canard.
- Sandrine …où sont les toilettes ?
- La maison est en travaux, les toilettes ne fonctionnent pas. Voilà votre chambre.
- Vous pouvez utiliser le pot de chambre si vous voulez. J’ai mis dans ce placard vos vêtements et tout ce dont vous pouvez avoir besoin. Mettez vous vite sous la couette et dormez bien. Vous vous occuperez d’Antoine demain matin. Bonne nuit dormez bien.
Je suis gelée, incapable de bouger. Sandrine vient de me laisser seule dans ma chambre. Je décide de me déshabiller. Je baisse mon collant sur mes chevilles, laisse tomber la couche trempée sur le sol. Fatiguée, je suis prête à me glisser nue sous la couette.
J’ouvre l’armoire. Mes affaires sont bien là rangées au milieu de pile de couches de toutes tailles, de body, de culottes en laines, de collants, pulls et grenouillères grandes tailles. Je découvre un body cagoule de laine de l’armoire presque similaire à celui que j’ai enfilé à Antoine dans la voiture. Je ne peux résister à l’essayer. J’enfile les bras comme un pull, glisse la tête dans la cagoule redescend le body sur mes fesses nues au moment ou Sandrine rentre dans ma chambre.
- Ah je vois que vous avez déjà trouvé un body à votre taille !
Je suis rouge de honte dans ma cagoule de me faire surprendre dans cette tenue. Je ne sais quoi dire ci ce n’est que ce body est agréable à porter.
- Il faut maintenant le boutonner entrejambe. Vous voulez, j’imagine, aussi mettre une couche avec ce body ?
Je suis incapable de dire non. Aucun son ne sort de ma bouche.
- Alors allongez vous, soulevez vos fesses, je m’occupe de vous, je vous remets une couche épaisse et je la double par une couche droite pour cette nuit. Voilà le change est bien en place. Je boutonne votre body, cela va maintenir le change. Je vais même en plus vous passer votre collant de laine pour que vous n’ayez pas froid. Vous allez faire de beaux rêves !
Il fait nuit. Je ne sais pas si je suis dans un rêve. Je ne sais plus quel âge j’ai ni où je suis. Il doit bien faire en dessous de zéro dans ce chalet je n’ai pas d’autres choix que de dormir.
Au matin, le bruit de voix répétant mon prénom m’oblige à sortir de mon rêve.
- Solène réveillez vous ! Solène, je pars skier avec Zoé merci de vous occupez d’Antoine.
- Maman tu as vu Solène elle dort dans un body ! C’est toi qui lui as passé ?
- Non, non c’est elle qui a voulu le mettre.
- Tu lui as aussi mis une couche ?
- Ca suffit maintenant Zoé occupe toi de tes affaires va te préparer !
- Pas d’inquiétude Solène, je vais déboutonner votre body. Faites votre toilette avec les lingettes. Changez vous et occupez vous d’Antoine. Donnez lui son petit déjeuner et emmenez le dehors mais couvrez le bien, il a mal dormi à force de tousser, je vous ai tout préparer à toute à l’heure.
Je vis un rêve éveillé ou un cauchemar ? Je viens de me faire réveiller par la mère et l’un d’un des deux enfants dont je suis censé m’occuper. Apres ma toilette j’enfile mon pull, mes chaussettes hautes et mon kilt et me dirige vers la chambre d’Antoine. Celui ci est réveillé un biberon de chocolat dans la main. En me voyant, Antoine me tend son biberon pour que je lui donne. Je commence par le délivrer de sa gigoteuse. Il se retrouve, jambes nues, habillé de son body et du col roulé que je lui ai mis dans la voiture.
- As tu besoin que je te change ?
Antoine me fait non de la tête - Maman t’a changé ?
Pas de réponse sauf un oui des yeux.
- Tu veux que je te donne ton biberon ?
De nouveau Antoine acquiesce du regard.
- Viens sur mes genoux.
Antoine sur mes genoux se concentre sur la tétine ses yeux fixés sur le biberon. Sa main s’est placée contre mon sein. Avec son doigt il titille mon téton à travers la laine de mon pull. Cela commence à m’exciter. Mon regard se pose sur la chaise à coté du lit ou la mère d’Antoine a laissé ses instructions sur un papier écrit à mon attention.
« Antoine a toussé toute la nuit. Lui donner son biberon. Le changer et lui mettre deux suppositoires si pas fait caca. Ai préparé ses affaires sur la table »
- Antoine on va aller dehors faire une bataille de neige. Mais d’abord il faut s’habiller.
Sans lui donner le choix de réagir je l’installe sur le lit, ouvre les scratchs, et commence à le nettoyer avec les lingettes. Il semble aimer ça. Je le retourne et me sers du lait pour lui glisser entre les fesses les deux suppositoires. Je lui glisse de nouveau une couche et l’habille chaudement selon les instructions : collant et body de laine, col roulé, gros pull, cagoule en laine et pour finir une combinaison qui le transforme en bibendum prêt à affronter la neige. En avant pour une partie de boules de neige. Antoine commence à me bombarder littéralement de boules de neige. Je ris trop pour arriver à viser correctement ce garçon qui n’hésite pas à me bousculer et me faire manger la neige. Allongée dans la poudreuse je sens tout d’un coup son emprise se relâcher comme si la paralysie le gagnait. Je comprends vite que les suppositoires viennent de libérer ses sphincters; je me dégage sauvée par l’explosion de ses intestins dans sa couche que je vais devoir lui changer. Antoine honteux s’est remis debout la couche bienremplie. Il est temps de rentrer au chalet.