Les études de Marie-Jeanne
L'âge des découvertes
Marie-Jeanne passa une journée studieuse. À son retour, elle prit son courage à deux mains et demanda à madame Granlean si celle-ci avait besoin de ses services comme infirmière. Madame Granlean la regarda dans les yeux et lui répondit « volontiers ».
Les deux femmes se rendirent dans la chambre de la maîtresse de maison. Madame Granlean enleva sa jupe et sa culotte, puis s’allongea à plat ventre. Marie-Jeanne prépara le thermomètre comme elle l’avait appris la veille, et le mit en place.
Une main sur le dos, une main sur les fesses tenant l’instrument entre deux doigts, Marie-Jeanne entreprit d’interroger madame Granlean sur son état de santé.
« La fatigue, ma petite, et le mal de tête. J’ai pris une aspirine.
— Pas d’autres difficultés ?
— Non. C’est déjà bien assez je crois. »
Marie-Jeanne était tentée.. elle imprima au cylindre de verre des mouvements d’aller et retour, tout en continuant de mener une conversation normale.
« Les travaux sur la Place de la Libération ont compliqué le passage des autobus.
— Ah je ne savais pas qu’il y en avait.
— Si si. Pour les conduites de gaz, si j’ai bien compris.
— Ah d’accord… »
Madame Granlean arrivait remarquablement bien à tenir la conversation, pour une femme qui se faisait dilater et relâcher l’anus. Marie-Jeanne n’abusa pas de cette stimulation et, laissant le thermomètre enfoncé, se mit à caresser le postérieur offert, à le palper, à écarter les fesses et les relâcher. Elle était encore émerveillée de la nouveauté de ces sensations. Sa main passa sur les hanches et, remontant sous la chemise, sur les reins. Quel bonheur… Elle n’aurait jamais pensé qu’il y eût tant de plaisir dans un acte aussi simple.
Elle se remémora les trois minutes, qui étaient déjà quatre. Elle retira le thermomètre, donna la mesure (38,1°), le désinfecta et le rangea. Puis elle torcha sa logeuse, et, n’y tenant plus, se mit à embrasser les fesses ouvertes.
C’était bon. Cela sentait certes une odeur un peu forte, mais celle-ci était curieusement excitante. Elle se frottait le visage sur ce postérieur offert. Que faisait-elle ? Devenait-elle folle ? se disait-elle. Madame Granlean ne disait rien, laissant cours aux attouchements de la jeune femme.
Elle finit cependant par parler.
« Marie-Jeanne, mes fesses vous plaisent ?
— Oui madame. Beaucoup. Je n’ai pas l’habitude…
— Vous êtes à l’âge des découvertes. Allez. Je suis encore fiévreuse et fatiguée, pas dans les meilleures circonstances pour recevoir vos caresses. Pourrai-je compter sur vous pour ma convalescence ?
— Oh oui ! »
Madame Granlean se renculotta.
Cette nuit, Marie-Jeanne eut encore du mal à s’endormir. Elle était encore toute ébaudie de son audace. L’âge des découvertes… Oui, elle avait beaucoup à découvrir.
Encore toute étonnée de pratiquer ce qu’il y a quelques semaines encore elle considérait comme une perversité honteuse à ne pas répéter trop souvent, elle se toucha.
Probablement le meilleur feuilleton lu …
Belle progression !