Les études de Marie-Jeanne
Coquillages et crustacés
Madame Granlean avait pour projet de louer pour trois semaines auprès d’un fermier breton un petit gîte non loin de la mer. Elle proposa à Marie-Jeanne de l’accompagner. Celle-ci hésita : comment justifier ce séjour auprès de ses parents ? Et son travail d’été comme secrétaire d’un concessionnaire automobile de sa ville d’origine, sur lequel elle comptait pour ses finances ?
Les difficultés s’aplanirent. La secrétaire du garage ne devait partir en congés qu’une fois madame Granlean revenue de Bretagne. Les parents de Marie-Jeanne trouvèrent très gentil que madame Granlean emmenât comme leur fille « dame de compagnie » et lui montrer d’autres régions de France sans qu’ils n’eussent à bourse délier. Marie-Jeanne prépara ses bagages !
Marie-Jeanne découvrit la mer. Bien sûr, elle savait ce que c’était, l’avait vue en peintures, en photographies, au cinéma… mais c’était très différent de sentir directement l’immensité marine. Elle ne s’était jusque-là baignée qu’en rivières ou en lacs, et encore assez rarement ; il avait été difficile de la convaincre d’acheter un costume de bain et de le mettre, mais madame Granlean avait su être persuasive, allant même jusqu’à se planter les mains sur les hanches en disant « Hé bien, voulez-vous que je vous donne la fessée à vouloir ainsi aller en Bretagne sans faire au moins trempette ! », son sourire démentant ses intentions de châtiment corporel… ou pas.
Aussi Marie-Jeanne fut-elle conduite à se baigner, et apprécia cela, même si l’eau était assez froide et que le sel lui piquait les yeux. Elle ne savait pas nager, ceci dit, donc ne s’éloigna pas. Madame Granlean lui conseilla d’apprendre, mais probablement pas à la mer : « on a récemment construit une piscine dans notre ville, il doit y avoir des cours ! ».
Marie-Jeanne et madame Granlean occupaient un des deux logements aménagés dans une ancienne ferme. Dans l’autre logement, il y avait une famille de deux parents et de leur fils cadet, Patrick, du même âge que Marie-Jeanne ; les enfants plus âgés volaient de leurs propres ailes. Madame Granlean sympathisa avec les parents ; Marie-Jeanne voyait que le jeune homme l’observait, mais préféra garder une certaine distance, ressentant un léger malaise.
Les vacances suivirent un programme à la fois balnéaire, culturel, et culinaire (les fruits de mer, que Marie-Jeanne connaissait fort peu). Encore une fois, Marie-Jeanne put mesurer l’écart entre sa famille qui sortait rarement de chez elle et ces gens qui allaient à l’autre bout de la France, voire à l’étranger, simplement pour se dépayser. Il ne s’agissait pas seulement d’un problème d’argent (les parents de Marie-Jeanne, quoique modestes, n’étaient pas pauvres) mais aussi de mode de vie.
Le séjour allait toucher à sa fin quand il y eut un incident. Marie-Jeanne se douchait quand elle tourna la tête par hasard et vit deux yeux qui l’observaient par une sorte de petit regard d’aération, yeux qui disparut immédiatement avec un bruit de chute. Elle hurla. Madame Granlean était à côté et comprit vite le problème d’après les explications de la jeune fille. Elle lui demanda de s’habiller rapidement.
Quelques minutes plus tard, Marie-Jeanne vit Patrick, l’air effrayé et honteux, arriver, escorté de madame Granlean, qui expliqua, d’un ton à la fois indigné et moqueur envers le jeune home :
« J’ai dit à Patrick qu’il était inadmissible qu’il joue au voyeur et vous espionne, Marie-Jeanne, et que j’informerais ses parents de ses actes dès qu’ils seraient rentrés. Il m’a supplié de ne pas le faire. Un garçon courageux ! Je lui ai alors proposé d’aller directement en parler aux gendarmes, vu qu’après tout ce qu’il a fait est un attentat à la pudeur. Il m’a supplié de ne pas le faire. Je lui ai alors dit que je ne pouvais tout de même pas le laisser aller vivre sa vie après pareille chose… Parce que voyez-vous, Patrick, je n’ai pas envie que vous recommenciez, que ce soit avec Marie-Jeanne ou une autre femme !
— Mais madame non je ne recommencerai pas !
— Permettez-moi d’en douter, si du moins vos actes restent impunis. Vous êtes un petit vicieux et il faut vous inculquer le respect dû aux femmes. Je vais donc vous faire une offre, à prendre ou à laisser ; mais si vous laissez, ce sont vos parents, les gendarmes, voire les deux.
— Madame j’accepte !
— N’acceptez pas avant de savoir de quoi il retourne. Ce que je vous propose, c’est que vous receviez la fessée, comme un vilain garçon. Une fessée dont, je l’espère, vous vous rappellerez plus tard, au moment de manquer de respect à une dame.
— Une fessée ?! Mais, je…
— Et ce n’est pas tout. Vous avez voulu voir Marie-Jeanne nue… d’ailleurs était-ce la première fois que vous l’espionniez ?
— Heu oui !
— Vos yeux démentent vos paroles. Vous me semblez être un sacré petit vicieux, et menteur ! Parlez franchement, pour une fois.
— Madame hé bien en fait j’étais déjà venu.
— À la bonne heure. Hé bien puisque vous avez vu Marie-Jeanne nue, il ne serait que justice qu’elle vous voie nu et vous examine, si toutefois cela lui sied. »
Marie-Jeanne vit les regards de madame Granlean et de Patrick se tourner vers elle, le premier changeant du courroux quand il visait le jeune homme à un certain pétillement en venant à Marie-Jeanne, le second effrayé et implorant.
« Hé bien madame, en effet, comme vous dites ce ne serait que justice, et puis comme vous dites il vaut mieux que Patrick apprenne une bonne leçon.
— Bien. Patrick, acceptez-vous donc mon offre ?
— Mais madame…
— Il y a cinq minutes vous étiez prêt à tout accepter et maintenant vous hésitez ?
— Bon, je crois que je n’ai pas le choix.
— Oh mais si ! Je peux aussi raconter votre voyeurisme répété à votre mère, ou encore égayer les gendarmes avec cette histoire. Vous avez le choix. Acceptez-vous de vous soumettre à cette fessée et cet examen ?
— Oui.
— Bien. Déshabillez-vous. Complètement. »
Le jeune homme, maladroitement, se déshabilla, tentant de cacher son sexe de sa main.
« Pliez vos vêtements sur cette chaise. Et enlevez cette main de votre sexe ; vous avez voulu voir Marie-Jeanne nue, acceptez d’être nu devant nous. »
Patrick était rouge de honte quand il dut apparaître dans la plus simple tenue devant les deux femmes.
« Très bien. Marie-Jeanne, comme vous êtes la victime, je propose que ce soit vous qui donniez la fessée à ce jeune homme. Installons une chaise. »
C’est avec le regard d’un homme condamné à l’échafaud que Patrick, les mains sur le côté du corps et la verge à l’air, vit Marie-Jeanne s’asseoir sur une chaise.
« En travers de ses genoux, fesses en l’air, pieds à sa droite. »
Patrick prit position. Marie-Jeanne commença à le fesser. La jeune femme était encore toute indignée d’avoir été espionné, qui plus est à plusieurs reprises, et les coups pleuvaient.
Madame Granlean l’interrompit.
« Dites-moi, Patrick, j’ai comme un doute. A priori vous ne pouviez pas savoir qui était sous la douche. M’avez vous aussi espionnée, moi ? Dites la vérité.
— Oui, madame. Je suis vraiment désolé, je…
— Marie-Jeanne, flanquez-lui la fessée qu’il mérite. »
Les claquées reprirent, sous l’œil attentif et pensif de madame Granlean. Marie-Jeanne finissait par avoir mal à la main, et cela se traduisait par des claques moins fortes. Madame Granlean se rendit au coin cuisine, et en revint avec une planche à découper munie d’une poignée.
« Marie-Jeanne, après la guerre j’ai sympathisé avec la femme d’un officier américain, laquelle m’a expliqué que dans les écoles de son pays, on châtie les jeunes hommes indisciplinés à l’aide d’une palette en bois… et qu’on le fait aussi dans certaines familles. Je pense que cette planche à découper fera l’affaire. Patrick, levez-vous et allez vous pencher en avant sur la table. »
Patrick hésita un peu, mais obéit.
Madame Granlean fit bouger la planche pour mieux en estimer la trajectoire (Patrick serra les fesses en prévision d’un impact qui ne vint pas), puis pris son élan et asséna un retentissant coup en travers du postérieur. Patrick poussa un petit cri. Madame Granlean reprit son élan et lui asséna une série de coups sous divers angles. Patrick se mit à crier franchement :
« Ça fait mal !
— Mais, mon petit, c’est bien le but. Je veux que prochainement vous sentiez cette fessée à chaque vous que vous vous assiérez, et que dans 2, 10, 20 ou 30 ans vous vous en rappeliez à chaque fois que vous serez tenté de manquer de respect à une femme. Allez, soyez brave. »
Et la bravoure de Patrick fut mise à rude épreuve : madame Granlean ne cessa que quand son postérieur fut cramoisi, et lui en pleurs.
« Très bien. Allez vous mettre au coin nez au mur là-bas pour vous remettre de vos émotions. »
Madame Granlean et Marie-Jeanne, s’aidant d’un guide et d’une carte, planifièrent leur sortie de la journée, qui se trouvait retardée par cet incident.
« Patrick, venez donc vers nous. Vous avez vu Marie-Jeanne nue, celle-ci va donc vous regarder. »
Et Marie-Jeanne regarda. Elle n’avait jamais vu de verge adulte, à part peut être entraperçu son père pendant la petite enfance ; son expérience en la matière d’organes masculins se limitait à ceux des enfants qu’elle avait habillés, lavés ou soignés. Elle observa donc avec intérêt.
« Profitez-en. Tenez, palpez-lui les testicules. »
Marie-Jeanne s’assit pour opérer plus confortablement et palpa les testicules du garçon. C’était intéressant. Patrick aspira de l’air un peu bruyamment. Madame Granlean recommanda à Marie-Jeanne d’y aller doucement « attention, c’est fragile ».
« Maintenant passez à sa verge. »
Marie-Jeanne se saisit du membre.
« Décalottez-le… tirez la peau pour lui dégager le gland. »
Marie-Jeanne obéit. Le gland apparut, un peu difficilement, ainsi qu’une substance blanchâtre lui rappelant certains fromages. Madame Granlean ricana.
« Ça veut voir des femmes, mais ce n’est pas fichu de se laver ! Non seulement un petit pervers mais aussi un porcelet ! »
Puis se tournant vers Marie-Jeanne :
« Cette substance blanche apparaît naturellement sous le prépuce, mais si un homme se lave quotidiennement il n’y en a pas autant d’accumulé. Elle devient malodorante si on la laisse macérer. »
Prise d’une inspiration, Marie-Jeanne proposa :
« Et si je le lavais ?
— Ah, ma foi, pourquoi pas. Allez-y. »
Marie-Jeanne mit Patrick sous la douche et lui lava la verge à l’eau et au savon, avant de le rincer, comme s’il se fût agi d’un enfant de quatre ans. Elle s’amusa de voir que l’engin, sous ses manipulations hygiéniques, avait pris du volume. Madame Granlean intervint
« Vu comme il ne se lave pas le devant, il est probable que le derrière soit sale aussi… »
Marie-Jeanne fit pivoter Patrick et lui lava l’entrefesse. C’était fort distrayant pour elle, en raison de la couleur du postérieur du jeune homme, et un peu inconfortable pour lui.
« Très bien. Je suggère que nous poursuivions l’examen. Patrick, allez vous allonger sur ce lit, sur le dos. »
Elle pointait sur un lit d’appoint installé dans la pièce principale, nominalement réservé à Marie-Jeanne ; les deux femmes n’avaient pas osé réserver un logement comprenant seulement un lit double. Patrick fit la grimace quand ses fesses subirent son poids.
« Marie-Jeanne, je vous propose une leçon de choses. Vous allez masturber ce jeune homme et observer ce qui va se passer. Au besoin, il vous guidera. »
Marie-Jeanne s’assit auprès de Patrick et s’empara de la verge. Elle réussit vite à la faire grossir et durcir encore plus que lors de la toilette.
« Comme c’est gros ! » se disait-elle, même si elle avait été prévenue par les leçons de madame Granlean : il y a une différence entre savoir objectivement, presque scolairement, qu’une verge prête à l’action aurait certaines dimensions, et voir la chose. « J’aurais peur que cela ne me déchire ! »
La masturbation se poursuivit. Madame Granlean demanda à Patrick de guider Marie-Jeanne pour obtenir l’éjaculation.
« C’est bien ce que vous vouliez faire une fois revenu dans votre chambre, petit malappris ?
— Heu oui madame mais j’ai honte ! »
Patrick éjacula dans la main de Marie-Jeanne. Madame Granlean, expérimentée, tenait un gant de toilette encore humide pour éliminer les traces. À sa grande surprise, Marie-Jeanne ramena d’abord un peu de sperme vers sa bouche, pour en sentir l’odeur puis en éprouver le goût.
« Bien. J’espère que cela vous servira de leçon. Si cette dernière activité vous a plu, venez nous voir demain soir. Votre mère m’a dit qu’elle et votre père voulaient aller dîner, prétextez une indisposition. Rhabillez-vous et sortez maintenant. »
Une fois Patrick parti, Marie-Jeanne, encore ébaudie de la situation, interrogea madame Granlean.
« N’avez-vous pas peur qu’il raconte tout à ses parents ?
— Qu’il raconte qu’il nous a regardées alors que nous nous douchions ? Puis qu’il m’a implorée de ne rien leur en dire, de ne rien dire aux gendarmes, et que je lui ai alors proposé de recevoir une fessée exemplaire ? Nous nous excuserions d’avoir fait justice par nous-mêmes, en pensant bien faire pour lui éviter des tracas judiciaires. Qu’il mentionne sa nudité et les actes qui ont suivis ? Il nous serait facile d’expliquer que quoi que ce soit d’autre qu’une fessée sur son pantalon n’est que le produit de son imagination fertile de petit pervers. Non, Marie-Jeanne, il ne dira rien, je suis prête à le parier. Je pense même qu’il reviendra nous voir. »
Le plan de madame Granlean parut excellent à Marie-Jeanne.
Très belle histoire.
Ah enfin un peu de piment, c’est tout à…