Maddy en visite chez des amis
Barbouillé
Samuel et Maddy, chacun dans sa chambre, avaient été fort troublés par la vision de leurs corps débarrassés de toison pubienne, signe d'appartenance au monde adulte, et surtout affublés de dispositifs empêchant de se « toucher ». Être ravalés au rang de petit garçon, de petite fille, dont les parents veulent s'assurer qu'ils perdent de « mauvaises habitudes »… Et puis il y avait les fessées, le pipi ou, pire, le caca, devant témoin, la toilette devant voire par Robert ou Louise… À cette pensée, les deux jeunes gens voulaient se toucher, mais les dispositifs de chasteté se rappelaient à leur pensée, même quelque peu douloureusement pour Samuel, dont le début d'érection était contraint par sa cage. Ils trouvèrent quand même le sommeil.
Samuel se réveilla avec mal au ventre et une envie pressante d'aller à la selle. Il avait la diarrhée. Le bruit qu'il fit pour aller à la toilette attira Louise, qui lui demanda ce qu'il se passait. Il expliqua la situation.
« Aïe. Je vais voir si j'ai quelque chose pour t'aider. »
Hélas, l'armoire à pharmacie ne contenait plus d'Imodium.
« Au fait, t'es tu lavé les fesses après ton caca et avant de te renculotter ? Non, on dirait. Et les mains, tu les as lavées soigneusement ? Si tu as une gastro-entérite, tu risques de nous la refiler avec des mains mal lavées. Enlève ce bas de pyjama et va te laver les mains, soigneusement, avec du savon. »
Pendant ce temps, Louise sortit un bock à lavement. Samuel la regarda d'un air inquiet. Maddy ne s'était pas vantée des humiliants lavements infligés par Louise suite à sa constipation, et Samuel n'avait jamais vu pareil dispositif. Toutefois, le tuyau muni d'une canule avait une destination assez évidente.
« Tu… tu vas me mettre ça dans le derrière ?
— Oui, mon garçon. Je vais te vider et te calmer les boyaux. »
Louise remplit le bock d'eau à température corporelle, dans laquelle elle ajouté du bicarbonate de soude. Elle passa des gants en latex.
« Agenouille ton par terre, tête vers le bas, fesses en l'air… Prosterne toi. Écarte les genoux… »
La canule lubrifiée pénétra Samuel, et l'eau arriva quelques secondes plus tard. La sensation était très inhabituelle pour lui. L'eau rentra, mais, assez vite, les gaz accumulés lui provoquèrent des douleurs.
« Je peux aller faire caca ?
— Oui… inutile de forcer. »
Samuel se vida. Il tendit la main vers le papier toilette, mais Louise l'avait déjà repris.
« J'ai des gants, pas toi. Je vais te torcher. Penche toi au dessus des toilettes. »
Et ainsi fit-elle. Puis elle se remit à remplir le bock, eau et bicarbonate.
« Encore ? Mais je viens d'en prendre un…
— Pas complet et très vite rejeté. Il faut te calmer les boyaux sinon tu n'arriveras pas à te rendormir. Mais puisque tu as du mal à prendre le traitement, je vais mettre quelque chose pour t'aider… »
Louise démonta la canule et la remplaça par un mystérieux dispositif muni de poire. Samuel n'aimait pas cela. Il se doutait où l'appendice serait enfoncé.
« Allons, ne fais pas la tête. Maddy l'a reçu l'autre jour et s'en est bien portée. Remets-toi dans la même position que tout à l'heure. »
Samuel soupira et se prosterna. Louise lui enfonça un doigt ganté et lubrifié dans l'anus, en l'invitant à pousser comme pour faire caca pour aiser la pénétration. Elle le lubrifia à l'intérieur, prépara la canule spéciale, puis il sentit celle-ci à son entrée.
« Prêt ? Allez, pousse. »
Samuel obéit et sentit l'engin le pénétrer, puis, avec une certaine angoisse, celui-ci gonfler dans son rectum, puis à l'extérieur. La canule était bien installée quand Maddy survint.
« Que se passe-t-il ?
— Samuel s'est réveillé avec la diarrhée… je le purge. »
Le spectacle était intéressant ; Maddy resta. Louise ouvrit l'eau.
Ce second lavement fut au début plus facile à accepter que le premier, les boyaux ayant été déjà partiellement évacués. Samuel sentit ensuite des douleurs.
« Stop !
— Tu as été brave, j'arrête l'eau. »
Louise attendit que les douleurs passent, puis rouvrit la pince servant de robinet. Le remplissage se poursuivit.
« Louise je suis plein !
— Allez il reste la fin du sac à prendre. »
Samuel n'avait de toute façon guère le choix ; il dut prendre le bock entier. Ce n'était en fait pas si difficile, même s'il y avait un certain inconfort : ses boyaux s'étaient calmés. Cependant, progressivement, une autre difficulté s'installa : l'objet enfoncé dans son derrière, chaud et gonflé, lui procurait des sensations qui lui faisaient durcir le zizi… et il portait toujours sa cage. Samuel jugea cependant préférable de ne pas mentionner cela à Louise, de peur d'être encore une fois qualifié de vicieux.
« Pour retenir le lavement, peut-être veux-tu une position plus confortable ? Sur le dos sur le tapis ? »
Samuel refusa. Il avait honte de cette cage de chasteté qui emprisonnait son zizi. Il resta plus de 5 minutes à quatre pattes, tandis que Maddy se disait qu'il y avait quelque chose d'assez intéressant et excitant à voir un mâle la croupe levée, l'orifice envahi. Maddy était habituée aux sollicitations de Samuel, et avait parfois pratiqué la position dite de la levrette, et cela lui plaisait vraiment qu'en quelque sorte les rôles soient inversés. Toutefois, sa ceinture de chasteté se rappela à son souvenir : elle ne pourrait pas s'éclipser dans sa chambre pour soulager son excitation.
Enfin, Louise fit lever Samuel et le conduisit à la toilette. Il dut se placer au dessus tandis qu'elle dégonflait les ballons, puis vint la longue expulsion. Samuel n'appréciait pas d'avoir Maddy comme spectatrice, mais n'osait pas réclamer son expulsion.
« Voilà, un bon gros caca. »
Samuel se leva. Louise lui fit le signe de se pencher. La main gantée le torcha, mais bientôt, au bout de quelques pas, il eut à nouveau envie. Il se rassit. Une fois vraiment vidé, il fut à nouveau torché.
« Je vais te laver sur le bidet. »
Louise lava le postérieur de Samuel, sans libérer la cage.
« Lave-toi les mains soigneusement. »
Samuel s'exécuta.
« Maintenant, une petite chose… je ne veux pas risquer de fuites dans ton lit, il y en a eu un peu dans ton fond de pyjama… »
Louise tendit une couche pour adulte, que Samuel considéra avec horreur. Maddy ricana, songeant que c'était elle qui, il y a peu, avant dû en mettre une.
« Passe-la comme un slip. Tu l'enlèveras et la remettras si tu vas aux toilettes. »
Samuel s'exécuta.
« Au lit maintenant ! »
À ce moment, Louise se ravisa. « J'ai oublié de vérifier ta température… Attends. » Samuel s'attendait à, encore une fois, tendre les fesses. Mais Louise arriva avec un thermomètre électronique, et lui demanda d'ouvrir la bouche. Elle le lui mit sous la langue et lui fit fermer la bouche. La mesure fut vite faite : Samuel avait une légère fièvre.
Samuel était étonné. Après un inconfort initial après l'expulsion, son ventre s'était effectivement calmé, et un sentiment de bien être l'envahissait. Il se rendormit.