Maddy en visite chez des amis
Interrogations
Samuel dormit un peu. Lorsqu'il fut debout, Louise lui demanda s'il allait mieux. Maddy n'osa pas faire de remarque à propos de la couche et du peignoir.
« Oui, je me sens mieux maintenant.
— Très bien. Je vais te débarrasser de ta cage, tu vas t'habiller, et ensuite tu auras une discussion avec Robert, pendant que Maddy et moi en aurons une de notre côté. »
Samuel se demanda ce qui allait encore lui tomber dessus, mais il obéit. Il se retrouva dans un bureau avec Robert.
« Samuel, Louise et moi vous avons invité pour une semaine où nous aborderions votre immaturité, notamment en ce qui concerne les choses du sexe. »
Samuel baissa la tête.
« Nous allons passer en revue vos expériences, vos comportements et vos connaissances. »
Samuel n'avait eu guère de chance avec les filles avant de rencontrer Maddy, chez qui il avait retrouvé certaines caractéristiques, certains goûts, infantilisants. Cependant, il avait également des aspirations plus adultes. Il avait eu ses premiers rapports vaginaux avec Maddy, alors qu'avant il n'avait eu droit qu'à quelques masturbations. Il lui avait également demandé des fellations, et avait même tenté de la sodomiser, mais sans succès, en raison de l'appréhension de sa conjointe. Il ne lui avait jamais pratiqué de cunnilingus : elle ne l'avait pas demandé, et puis ça sent mauvais, n'est-ce pas ?
Robert sembla vouloir réagir, puis se ravisa.
Et la contraception ? Ils ont toujours utilisé des préservatifs. Maddy n'utilise pas à sa connaissance d'autre méthode contraceptive. Non, ils n'appliquent pas de méthode cyclique. C'est quand Maddy avait ses règles qu'il lui avait proposé la sodomie (« quand le ruisseau coule rouge on emprunte le sentier boueux » avait songé Robert). Pourquoi ? Les règles c'est sale.
Robert dut se retenir de répondre que ce qu'il y a parfois dans l'autre trou est bien pire.
Et son anus à lui ? Samuel, avec une certaine honte, répondit que Maddy lui avait parfois mis des suppositoires, pour le mal de gorge, et que cela lui avait plu, cela lui rappelait quand sa maman lui en mettait.
« Est-ce qu'elle te fait d'autres choses ? »
Samuel baissa la tête d'un air embarrassé.
« Elle… me donne la fessée, parfois.
— Ça aussi ça te rappelle ta maman ? »
Samuel était rouge de honte.
« Oui.
— Cul nu ?
— Oui. »
Robert se tut, réfléchit un peu, et poursuivit.
« Et quand tu lui mets le zizi dans la zézette, comment t'y prends tu ?
— Ben elle se met sur le dos et écarte les jambes.
— Je vois. Et elle a du plaisir ?
— Je crois. J'y vais fort ! »
Samuel prit un air fier. Robert lui adressa un regard légèrement peiné.
Pendant ce temps, Louise interrogeait Maddy.
Maddy avait eu quelques expériences avant Samuel, dont des rapports vaginaux, avec préservatif ajouta-t-elle rapidement. Elle n'avait pas pratiqué de fellations auparavant mais Samuel avait insisté. Elle n'aime guère cela. Pourquoi ? Le goût est désagréable. Samuel avait également voulu « passer par derrière » mais cela faisait peur à Maddy. Non, il avait refusé de lui faire des « minettes », qu'elle aurait bien voulu essayer parce qu'une copine lui en avait dit du bien.
La contraception ? Ils utilisent des préservatifs, « qui préservent aussi des MST », ajouta-t-elle pour se justifier. Et en cas de déchirure ? Maddy n'avait pas de solution. Et son cycle menstruel ? Quand était elle le plus encline aux rapports ? Maddy n'était pas si sûre, mais elle avait l'impression d'avoir plus envie pendant les règles et au milieu du cycle.
« Pendant ton ovulation, donc quand tu risques le plus de tomber enceinte. » fit observer Louise.
« Et aussi pendant les règles ?
— Oui mais là c'est Samuel qui ne veut pas de rapport, il trouve ça sale. C'est… c'est dans ce cas qu'il m'a proposé dans le derrière.
— Je vois, encore un homme paniqué par un peu de sang mais pas par le caca. Est-ce qu'au moins il a mis un préservatif ?
— Non il m'a dit qu'il n'avait pas eu de rapports avant moi, que je ne risquais pas de MST. »
Maddy se rendit compte de l'absurdité qu'il y avait à apprécier le préservatif pour la protection des MST d'un côté tout en autorisant l'accès sans de l'autre.
« De toute façon, nous n'y sommes pas arrivés. J'étais trop stressée et serrée.
— Je vois. Et pour la contraception, tu as pensé à aller voir un médecin ? un centre de planning familial ? »
Maddy rougit.
« Je… je n'ai jamais eu d'examen gynéco.
— Un examen gynécologique n'est pas forcément nécessaire pour prescrire des contraceptifs. Mais à supposer qu'il y en ait un, tu en as peur ?
— Oui.
— Au fait, quand sont tes prochaines règles ?
— Ça devrait être bientôt. »
Louise prit quelques notes.
« D'autres choses que vous faites ensemble ?
— Oui… enfin… Samuel aime bien parfois que je joue à la maman.
— Joue à la maman ? »
L'embarras était palpable.
« Oui enfin que je lui donne la fessée, que je lui mette un suppo pour le mal de gorge…
— Thermomètre dans les fesses aussi ?
— Oui… s'il se sent malade.
— Lavement ?
— Non… la première fois que j'en ai reçu c'était ici !
— C'est vrai que j'ai dû te déboucher. »
L'embarras de Maddy grandit encore à l'évocation de cette eau savonneuse qui l'avait faite se vider.
« D'ailleurs ton transit est régulier ? J'ai vu que tu ranges au frigo les pruneaux que je te sorss. »
Maddy prit un air vraiment très embarrassé.
« Quand as-tu fait caca pour la dernière fois.
— Hier matin je crois.
— Tu aurais dû continuer de manger les pruneaux.
— Oui excuse-moi. »
Louise sortit. « Je reviens bientôt. » À son retour, elle s'assit sur le lit, posant à côté d'elle une petite trousse. « Viens vers moi. »
Maddy obéit. Louise lui défit la ceinture, puis baissa son pantalon, puis sa culotte. Maddy vit avec embarras son abricot dégarni.
« Viens sur mes genoux pour ta punition.
— F… fessée ?
— Mais oui mon enfant. Tu devais prendre des pruneaux et me tenir au courant de l'état de ton ventre. Tu as désobéi. »
Maddy s'installa comme demandé, se demandant ce qu'il y avait dans la petite trousse. Un instrument pour la fesser ?
Elle entendit le bruit d'un gant qu'on passe, un bruit de pommade fluide qu'on sort d'un tube, puis senti un doigt froid et humide sur son anus. Louise lui fouilla le rectum, ressortit son doigt, puis le rentra à nouveau.
Sans désemparer, elle donna la fessée à Maddy, et s'arrêté quand elle eut rosi le postérieur. Maddy était soulagée de ne pas subir une fessée carabinée comme celle, au martinet, qui avait suivi son imprudence.
« Continuons la discussion. Et à toi, Samuel te met des suppos ?
— Non !
— Pourtant tu as tendance à la constipation, non ?
— Oui mais je n'ai pas envie qu'il me fasse ça ! Ce serait trop embarrassant !
— Et quand c'est moi…
— C'est pas pareil !
— Tiens donc… »
Les digues de Maddy lâchèrent.
« Toi et Robert j'ai envie que vous me traitiez comme une gamine !!! Samuel lui c'est un gros bébé.
— Je vois… »
Louise caressait les fesses de Maddy. Les deux femmes restèrent ainsi un temps en silence. Maddy appréciait ce contact. Il y avait une drôle de sensation dans son rectum… elle se demandait si Louise y avait mis quelque chose.
Louise reprit la conversation.
« Tu dis que tu n'aimes pas sucer Samuel parce qu'il a mauvais goût. Tu parles du sperme ou du zizi ?
— Le zizi. Je ne suis pas allée suffisamment longtemps comme ça pour qu'il éjacule.
— On dirait qu'il ne se lave guère.
— Oui c'est un de ses défauts.
— Tu lui as fait la remarque ?
— Oui mais il m'a dit que je n'étais pas sa mère.
— Je vois… Et quand il te met le zizi dans la zézette, vous vous mettez comment ?
— Ben, il me monte dessus. »
L'air d'évidence avec lequel Maddy répondit renforça l'idée de Louise qu'elle manquait quelque peu d'imagination ou d'éducation dans ces choses.
« Et tu as du plaisir ?
— Ce n'est pas désagréable.
— Mais encore. Je sais que tu aimes bien te toucher, est-ce que tu as du plaisir avec Samuel comme quand tu te touches ?
— Parfois.
— Je vois. »
La conversation se poursuivit sur la vie de Maddy, son enfance, son adolescence, des évènements qui avait abouti à ce qu'elle prenne contact avec Louise et Robert. Louise savait déjà bon nombre de ces choses, mais elle voulait des détails. Maddy, à un moment, s'interrompit.
« Louise, je crois que je dois aller aux toilettes.
— Petite ou grosse commission ?
— La grosse… Tu… tu m'as mis quelque chose dans le derrière ?
— Un suppositoire de glycérine, qui visiblement est efficace.
— Alors je peux y aller ?
— Pas tout de suite, retiens-toi encore. »
Maddy était de plus en plus mal à l'aise pour la suite de la conversation, ses boyaux travaillaient et elle avait vraiment envie d'y aller. Louise finit par la libérer et l'escorter aux toilettes.
Maddy dut « faire » devant Louise, qui en plus vérifia le contenu de la cuvette. avant de la torcher, de tirer la chasse d'eau, et de la laver sur le bidet devant et derrière.
Elle se sentait comme une petite fille qu'on « débouche » gentiment mais fermement pour qu'elle aille au pot.
La lecture de tels textes conduit à l’o…