Anonymous


Vues: 843 Created: 2010.12.05 Mis à jour: 2010.12.05

Une visite...

Chapitre 1

Christine, ma femme, et moi, essayons vainement d'avoir un enfant depuis deux ans. Nous avons 35 et 37 ans. Nous faisons l'amour régulièrement, environ trois fois par semaine, le soir. Nos professions respectives (moi employé de banque, elle dans la recherche scientifique) nous amènent à rentrer tard et, il est vrai, nous sommes stressés. Surtout elle, je la sens contractée de plus en plus de puis quelques mois.

Nos relations sexuelles sont très basiques. L'obsession d'avoir un enfant à presque rendu cela comme un exercice obligatoire auquel nous devons nous soumettre le soir, avec désir ou pas. Il est vrai que nous avons tous deux une certaine pudeur et que nous ne nous montrons pas nus devant l'autre. Ma femme se couche en slip et avec un long tshirt et je fais de même. Si on fait l'amour, ce sera d'abord en enlevant le slip sous la couette et en le posant discrètement sur la table de nuit, puis on enlève le tshirt et on y va, elle allongée, moi dessus. Nous n'avons rien essayé d'autre et comme c'est dans la pénombre, je n'ai qu'une vague idée de l'aspect du ventre et de l'entrejambe de ma femme.

Mi-janvier, Christine avait rendez-vous chez son gynécologue qui l'envoya vers un confrère spécialiste de l'infertilité dans un hôpital de la région parisienne. Elle prit rendez-vous et me dit que je devais venir car la première consultation a obligatoirement lieu en présence des deux conjoints. Soit.

Arrivée dans un hôpital moderne mais froid. Accueil au guichet. On nous redirige dans des couloirs, on cherche le panneau correspondant au service de gynécologie. Enfin une petite salle d'attente qui attend d'être rafraîchie. Christine tente de sourire un peu mais je la sens tendue. Moi aussi. Je me demande ce qu'il va se passer dans le cabinet du médecin. Je lis une brochure indiquant les divers examens approfondis : spermogramme, etc.

Enfin la porte s'ouvrit et un grand type en blouse blanche, la cinquantaine, nous appella.

Le bureau est dépouillé : juste une table, trois chaises, des dossiers empilés, et, à deux mètres de là, une table d'examen avec du papier protecteur froissé (certainement par une patiente précédente) et un meuble avec l'attirail habituel pour l'examen clinique.

Le toubib semblait énervé par quelque chose. Il ne nous regarda pas dans les yeux, il parla le nez dans ses papiers, sembla faire deux choses à la fois. Il nous expliqua ce qu'on savait déjà puis passa à l'interrogatoire : antécédants médicaux de chacun, opérations au ventre, les trucs habituels de tous les toubibs. Puis des questions plus intimes : professions, mode de vie, fréquence des rapports sexuels, douleurs lors de ces rapports, depuis combien de temps ? Je sentais Christine gênée par toutes ces questions. Moi aussi, mais je répondais du mieux que je peux.

Le docteur soupira puis, d'une voie directive et toujours sans nous regarder :

- Bon, allez, madame, on enlève tout, on va examiner tout ça.

Je sentis mon coeur faire boum dans ma poitrine et celui de Christine dut faire la même chose tant la phrase est choquante. Il y a des docteurs bourrus mais celui-ci...

Au bout de quelques secondes, comme Christine enlevait à peine son manteau et semblait ne pas savoir ce qu'elle devait faire ensuite, il renchérit en levant (enfin) les yeux vers elle :

- Vous pouvez garder vos chaussettes si vous avez froid. Vous enlevez tout le reste et vous allez vous allonger sur la table.

Je me tournais vers elle et dis à mi-voix :

- Je te laisse, je t'attends dans la salle d'attente.

Et le docteur répliqua :

- Vous pouvez rester, ce sera pas long et la première consultation concerne le couple.

Christine commença par délacer ses chaussures, puis enleva son pull à col roulé. Elle déboutonna sa chemise, et, sans l'enlever, se mit debout pour défaire les boutons de son pantalon. Elle enleva finalement d'abord son pantalon, montrant ses jambes blanches qu'elle n'avait pas épilée depuis longtemps, et enleva ensuite la chemise. J'avais tellement rarement vue ma femme en sous-vêtements que cela me mit mal à l'aise. Son ventre était blanc aussi et portait la marque du pantalon qui, visiblement, la serrait. Et je remarquai une petite ligne de poils noirs sous le nombril. Christine est originaire du sud de la France et elle est brune, et assez poilue (bas-ventre, jambes essentiellement). Hésitante, elle dégrafa le soutien-gorge puis le posa sur le reste de ses affaires. Encore plus hésitante elle glissa ses pouces dans l'élastique du slip.

Pendant ce temps, le docteur s'était levé pour tirer un papier protecteur neuf sur la table. Christine enleva finalement la culotte et marcha voûtée et gênée vers la table. Je ne vis pas son sexe car elle était dos à moi.

- Allongez-vous.

Elle s'allongea. Le docteur l'examen visuellement de bas en haut puis en tâtant légèrement certains endroits comme pour sentir la fermeté des muscles ou de la peau. Il nota la pilosité des jambes et du bas-ventre. Puis il lui palpa le cou, rapidement mais fermement. Ensuite, il descendit aux seins et les malaxa. Il passa ensuite au ventre et appuya la main bien a plat.

- Relâchez votre ventre. Je vous fais mal ?

- Non, ça va.

Il appuyait fort et semblait vouloir jouer avec le ventre de ma femme comme avec de la pâte à modeler.

- C'est dur. Vous êtes allée à la selle ce matin ?

- Non.

- Et les jours précédents ?

- Non, pas depuis deux jours.

- Vous êtes souvent constipée ?

- Oui.

Il lui malaxait le bas-ventre. Christine respirait fort car cela l'incommodait. Ce n'est jamais agréable de se faire appuyer sur un ventre plein et dur.

- Décontractez-vous, je n'arrive pas à en sentir vos organes.

Elle respira lentement mais à une palpation, on entendit un gargouillis. Puis un autre. Puis un pet. Puis la voix faible de Christine :

- Excusez-moi.

- Vous avez des douleurs de temps en temps ?

- Un peu le matin ou après le repas de midi.

- Vous prenez quelque chose ?

- Non.

- Vous êtes stressée au travail ?

- Pas spécialement, mais il y a quand même beaucoup de travail...

- Pliez vos jambes.

Il cessa de lui torturer le ventre pour rabattre le bas de la table et sortir deux supports métalliques pour les pieds. Elle se mit en position gynécologique.

Le toubib enfila un gant à la main droite et commença à triturer la touffe de Christine que je n'avais jamais aussi bien vue. Il écarta les chairs autour de l'entrée du vagin, fit sortir le clitoris, dégagea l'orifice urinaire puis enfonça un doigt, puis deux, dans le vagin de ma femme. Il les retira, prit un spéculum en métal et le rentra, l'ouvrit, resta trois secondes à regarder au fond et bougeant l'enfin, puis le retira. Il réenfonça les deux doigts et de l'autre main appuya sur le pubis de Christine. La torture abominale recommença. Il appuyait jusque sur le nombril comme s'il voulait ramener tout le contenu du ventre vers le vagin. A chaque palpation, le ventre gargouillais. Elle péta encore.

Il retira son doigt et se leva.

- Rhabillez-vous.

Christine se leva de la table un peu groggy et vint se rhabiller rapidement et maladroitement, pendant que le toubib commenta, assis à son bureau en train de noter ses observations :

- L'examen ne montre rien de particulier. Je vais vous prescire des examens complémentaires. Par contre, vous êtes pleine de gaz et bien constipée. J'ai rarement vu un ventre aussi dur. Et vous êtes très contractée. Il faudra régler ça avant les examens. Consultez votre généraliste ou un gastro-entérologue.

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doutordouglas Il ya 13 ans  
clyso Il ya 13 ans  
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