Anonymous


Vues: 601 Created: 2010.12.05 Mis à jour: 2010.12.05

Une visite...

Chapitre 2

Les jours qui suivirent la visite chez le gynécologue spécialiste de l'infertilité ne furent pas très joyeux. Christine était de plus en plus constipée. Elle n'en parlait pas mais je le voyais à sa façon de marcher, comme si son ventre pesait une tonne et aussi parce que son pantalon moulait un bas-ventre enflé. L'autre indice était que je ne la voyais jamais aller aux toilettes pour faire la grosse commission, mais peut-être y allait-elle à son travail.

Elle prit rendez-vous chez le généraliste. Elle y alla toute seule. Il dut certainement lui appuyer sur le bide et lui conseilla d'aller voir un confrère gastro-entérologue.

Celui-ci lui conseilla que j'aille avec elle car s'il pratiquait certains examens, elle ne se sentirait certainement pas de rentrer seule à la maison. Je l'accompagnais donc dans le cabinet, un cabinet privé, plus moderne que l'hôpital et où l'examen se faisait derrière un grand paravent.

Le toubib la questionna sur ses habitudes alimentaires, sur ses conditions de travail, restait-elle assise derrière un ordinateur, sur le stress, des angoisses qu'elle pourrait avoir. Puis, il lui dit :

- Bon, on va regarder ça. Passez dans la pièce à-côté et enlevez votre pantalon.

Elle se leva et disparut à côté. Le toubib se leva à son tour et me fit un clin d'oeil. Puis il disparut dans l'autre pièce.

On entendait ce qui se disait. La voix du docteur, certainement en train de lui presser le bide :

- Allongez-vous... Ca fait mal ?... Relâchez bien votre ventre... Dur ici... Hou là là, c'est plein à craquer là-dedans. Il va falloir ramollir tout ça et me le vider rapidement. Sinon, vous risquez le billard... Enlevez la culotte, on va vérifier qu'il n'y a pas de blocage mécanique.

Un silence, puis de nouveau la voix du toubib :

- Allongez-vous bien, pliez les genoux et écartez bien... voilà... Respirez lentement et poussez comme pour aller aux toilettes... voilà... (il devait fouiller son anus)... Bon, rien de méchant ici... Allez, vous pouvez vous rhabiller.

Le docteur revint dans le bureau :

- Madame a le ventre dur comme un tambour, me dit-il.

Puis Christine revint aussi, la figure un peu rouge. Le docteur reprit :

- Votre intestin garde tout, madame, vous n'évacuez plus rien. Il est plein à craquer comme du boudin. Quand j'appuie sur votre ventre, je ne sens plus aucun autre organe tellement c'est dur. Je prescris rarement des laxatifs, je préfère laisser faire la nature. Mais si au bout de quelques jours, rien ne vient, il faut mieux mettre le paquet. Vous prendrez ceci, matin et soir. Je vous conseille de commencer cela samedi matin. Je vous avertis, c'est costaud, vous risquez de passer votre dimanche sur la cuvette.

Le soir, j'avais envie de baiser. Christine, gonflée du bide, vint se mettre au lit vêtue de son long tshirt. J'osai alors poser ma main sur son ventre en disant :

- Toujours aussi dur ?

Elle sourit en remontant son tshirt et découvrit son abdomen blanc en disant :

- Je dois peser 5 kilos de plus que la normale.

J'appuyai légèrement sur son ventre. C'était dur, effectivement. La sensation de la chair ferme et chaude me faisait bander. Ma main se déplaça sur sa cuisse et je me penchai vers elle pour l'embrasser.

- Pas ce soir, dit-elle.

- Pourquoi ?

- J'ai le ventre tellement gonflé que je savoure plus rien...

Le lendemain soir, elle avala dans un verre d'eau son laxatif.

En milieu de nuit, elle sentis des gargouillements dans le ventre. Elle alla jusqu'aux toilettes. Mais rien ne sortit.

Le lendemain matin, elle se réveilla très tôt avec un fort mal dans le bas ventre. Je dus l'aider à marcher jusqu'aux toilettes. Elle s'assit sur la cuvette. Elle semblait tellement fatiguée qu'elle ne faisait pas attention à ma présence. Je pouvais regarder ma femme, jambes nues, sexe nu, assise sur la cuvette, le tshirt remonté sur l'estomac, en train de se frotter le ventre. Plusieurs pets sortirent enfin. Puis les premières défécations solides, puis plus liquides. Cela dura un bon quart d'heure. Elle devait parfois forcer un peu pour que ça sorte.

Au bout d'une demi-heure, elle se leva et s'essuya, puis remonta sa culotte et retourna se coucher.

- Ca va mieux ? demandai-je.

- Oui, mais je crois que c'est pas fini.

- Ton ventre est encore gonflé ?

Elle remonta son tshirt. Je pus palper, plus profondément que tout à l'heure. C'était plus flasque, on sentait encore des masses dures qui bougeaient et surtout, mes pressions provoquaient des borborygmes. Elle se laissait faire. A un moment, j'avais du presser trop fort. Elle se redressa, descendit du lit et marcha vite vers les toilettes. Il y eut encore un quart d'heure de défécation et de pets.

Quelques heures après, Christine avait retrouvé un ventre souple.