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Vues: 868 Created: 2011.01.19 Mis à jour: 2011.01.19

Pensées d'un médecin gynécologue

Chapitre 1

Le médecin est un homme comme un autre. Il voit le corps humain comme tout le monde. Une femme nue ne le laisse pas indifférent. Mais lorsque celle-ci est dans son cabinet de consultation, il sait rester professionnel, c'est à dire faire abstraction de la personne et ne voir que le corps comme un objet d'étude sur lequel il doit rendre des comptes, comme à un examen scolaire. De plus, l'issue de cet examen n'est pas seulement une bonne ou une mauvaise note. Dans certains cas, il s'agit de la vie de la patiente qui est en jeu. Cette seule pensée, celle d'une femme qui remet sa vie entre vos mains, suffit à calmer les ardeurs.

Ce début d'après-midi, je reçois un couple de 35 ans environ. Ils consultent pour un problème de stérilité. C'est leur première visite.

Le type est assez grand et maigre, au physique plutôt banal. Sa femme est de petite taille mais au regard vif au travers de petites lunettes dorées. Elle est plutôt jolie. Enfin, moi, je la trouve jolie. Elle est souriante mais visiblement nerveuse.

Je les questionne d'abord sur leur parcours, en leur demandant qu'ils m'expliquent pourquoi ils sont là. C'est la femme qui répond : ils essaient d'avoir un enfant depuis plus de deux ans. Je leur demande donc s'ils ont des rapports réguliers, suffisamment rapprochés pour être certain de tomber à un moment du cycle propice.

Puis, je questionne monsieur sur d'éventuels problèmes de santé et antécédents médicaux. Il n'a rien à déclarer. Il fûmait un peu mais il a arrêté complètement. Il travaille comme agent commercial dans une banque, trouve que c'est une métier stressant mais cela lui plait tout de même. Je lui demande s'il n'a jamais eu de hernie inguinale ou d'oreillons. Réponse négative. Il ne fait pas de sport.

Puis je me tourne vers madame, qui répond au prénom de Marjorie. Elle est musicienne de profession, violoniste dans l'orchestre philharmonique de la ville et professeur au conservatoire. Là encore, c'est un métier stressant car toujours en cours ou en répétition. Elle avoue rentrer souvent tard et être fatiguée, malgré un métier qu'elle n'abandonnerait pour rien au monde. Côté loisirs, elle a fait de la natation pendant son adolescence et jusqu'à 20 ans. Puis, elle a abandonné et fait, de temps en temps, un peu de roller.

Je me dis que je l'ai sûrement déjà vue puisque j'assiste souvent aux concerts du philharmonique. La prochaine fois, je regarderai mieux.

En termes d'antécédants médicaux, madame n'a rien non plus à déclarer, aucune opération au ventre ou au bassin. Elle a eu ses premières règles à 13 ans et semble avoir un cycle normal.

Vient le temps de l'examen clinique des deux parties. Je demande qui veut commencer. Monsieur, un peu anxieux, se lance. Je l'invite à passer à côté et à se déshabiller, enfin, disons à enlever pantalon, slip et chemise.

Quelques minutes après, je rejoins monsieur à côté. Il m'attends, presque nu, assis sur la table d'examen qui est en mode normal et non encore en mode gynécologique. Il a un torse peu poilu, un abdomen presque glabre sauf sous le nombril. Il a une corpulence normale. Sans être maigre, il n'est vraiment pas gras et n'a pas la musculature d'un sportif.

Je le fais s'allonger, et, après avoir brièvement palpé son bas-ventre, j'inspecte les aines pour voir si aucune hernie ne débute. Le sexe, flasque, est relativement petit et couché sur les testicules dont la peau est rosée.

Je tâte avec le plus de douceur possible les testicules. Je prends mon temps mais fais en sorte de ne pas presser les bourses, juste de sentir la consistence et la forme. Je sens une petite gène chez le patient, mais pas de douleur. Je soulève ensuite le pénis, toujours flasque et flétri. Je le décalotte puis le recalotte et le pose sur les testicules comme il était au début.

Je palpe la vessie par dessus le pubis, puis, j'invite le patient à plier les genoux et écarter les jambes. Je vais chercher un gant en latex et du lubrifiant puis je lui explique que je vais regarder la prostate. Je pénètre sans problème un doigt dans son anus puis je tâte la prostate qui a l'air normale. Pour ramener un peu l'organe vers le bas, j'appuie légèrement sur le bas ventre avec ma main droite, comme je le ferai tout à l'heure avec plus de fermeté pour madame. Je retire mon doigt et invite monsieur à se rhabiller.

Je reviens dans mon bureau où je trouve madame en train de lire une partition. Elle lève le nez vers moi. Monsieur s'est vite rhabillé et reviens à son tour près de son épouse. Je signifie à cette dernière qu'elle peut passer à côté et quitter tous ses vêtements.

Si le mari pouvait garder une partie du haut, l'épouse doit en revanche être nue. Ou alors elle pourra enlever les vêtements aux moments critiques : garder slip et relever le tricot pour l'examen du ventre, enlever le slip pour l'examen des organes génitaux, puis remettre le slip et enlever tout le haut (y compris le soutien-gorge) pour l'examen des seins. Si vraiment la patiente est pudique et qu'elle me le fait savoir, j'accepte sans problème qu'elle procède ainsi. Si elle ne voit pas d'inconvénient à rester nue un petit moment, alors je préfère autant examiner une femme nue et voir ainsi son corps dans son ensemble.

Lorsque je la rejoins, la violoniste est nue à part ses chaussettes rose clair. Elle s'est assise sur la table d'examen, les jambes repliées, et ne semble pas très à l'aise. Elle est brune, et bien brune. Je la fais se déplier et se mettre debout pour monter sur la balance. Lorsqu'elle passe près de moi, je sens une petite odeur de sueur que j'aime bien. Au passage, je jette un oeil discret sur son corps : elle a gardé des jambes un peu musclées. Ses hanches sont fines et le ventre un peu en avant. Les seins sont moyens.

Je la fais asseoir sur la table après avoir tiré un papier protecteur neuf et jeté l'ancien froissé par le passage de son mari. Puis, en me mettant légèrement derrière elle, je tâte la thyroïde qui me semble un peu grosse. A surveiller mais sans gravité.

Toujours assise, je tâte ses seins. Ils sont de taille moyenne et plutôt fermes. Et la chair est chaude.

Je la fais s'allonger sur le dos, jambes tendues. J'ai une meilleure vision de son corps à la lumière du jour : pilosité importante en général. Sur le sexe et autour, petits poils noirs qui remontent verticalement du pubis vers le nombril, jambes pas rasées montrant quelques poils, pardonnable puisqu'on est en plein hiver et que madame porte des pantalons. Son corps à un côté naturel qui ne me laisse pas indifférent.

De nouveau, je tâte ses seins qui sont maintenant plus aplatis.

Puis, je tâte son ventre qui manque de souplesse. Je sens que l'on est après le repas et que madame est en pleine digestion : estomac tendu, intestin sensible. Je n'insiste pas trop car cela pourrait l'incommoder. Encore une patiente victime de l'aérophagie, pensé-je. Le stress ? L'alimentation ? Marjorie a le ventre dur.

J'insiste par contre sur les ovaires et l'utérus en appuyant profondément, tant pis pour les éventuelles poches d'air dans l'intestin voisin. Puis, je lui demande de plier les jambes afin que j'installe les étriers. Une fois ses pieds dans les étrier, je lui fais écarter les jambes pour que son sexe s'ouvre.

J'examine visuellement les lèvres, le méat urinaire et le clitoris. Pendant de brefs instants, des pensées troubles me parviennent : je vois le sexe dur de son mari pénétrer dans ces chairs chaudes et poilues. Je me dis que cela doit être bon. Puis, je me ressaisis et prends le spéculum. Je l'introduis lentement, l'ouvre et éclaire le col utérin. Rien d'anormal, je le retire.

J'enfile un gant et m'apprête à procéder à la partie de l'examen que je préfère : tenir entre mes mains les organes génitaux de la patiente.

Une fois mon index et mon majeur droits introduits au fond du vagin de Marjorie, ma main gauche se pose sur son bas-ventre et appuie lentement et fermement. Son bas-ventre se creuse, son nombril prend la forme d'une longue fente sombre tendue vers le pubis. Entre mes mains, je saisis l'utérus, puis les ovaires, puis la vessie. Marjorie n'est pas à l'aise, c'est compréhensible. Il n'y a que moi qui trouve cela agréable...

Me laissant aller un instant, mes doigts profondément enfoncés dans le ventre de Marjorie, je me prends à l'imaginer sur scène, en tenue de gala, parmi l'orchestre, concentrée sur sa partition et son instrument. Elle est jolie. Et je me dis que l'homme que j'ai examiné tout à l'heure a de la chance de pouvoir lui faire l'amour.

Une petite contraction des abdominaux de la patiente me rappelle à l'ordre. C'est vrai, pourquoi donc est-ce que j'appuie aussi fort.

Je me retire et lui dis qu'elle peut se rhabiller. Je retourne dans mon bureau.

La suite n'est que prescription d'examens. Puis on se dit au-revoir et je passe à la patiente suivante...

Comments

Charly75 Il ya 11 mois  
clyso Il ya 13 ans  
clyso Il ya 13 ans  
pitchoun Il ya 13 ans