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Vues: 710 Created: 2011.01.19 Mis à jour: 2011.01.19

Pensées d'un médecin gynécologue

Chapitre 2

Cette fois-ci, je reçois une femme de 44 ans. C'est la première fois que je la vois. Elle est petite (moins d'1m60) et pas très grasse, plutôt maigre. Assez fine de visage, elle a la peau très pâle et les cheveux déjà grisonnants et noués en queue de cheval. Elle est souriante mais très nerveuse, semble-t-il. Quant à son style de vêtements, elle fait très vieille fille ou grenouille de bénitier : une robe un peu ancienne et grise, boutonnée sur le devant presque jusque sous le menton. Aux pieds, des chaussures noires toutes simples et des chaussettes noires.

Elle m'explique que son généraliste (un confrère que je connais bien et qui professe dans un village à une centaine de kilomètre d'ici) l'a dirigée vers moi pour une gêne dans le bas-ventre depuis plusieurs semaines. Je lui pose les questions habituelles : il s'avère qu'elle n'est pas mariée et ne l'a jamais été, n'a donc jamais eu d'enfants et n'a visiblement pas l'habitude des gynécos ni des médecins en général.

Elle habite à 100 km dans la campagne avec sa mère. Elle est institutrice à l'école du village. Et aussi une bonne paroissienne puisqu'elle me dit s'occuper de plusieurs actions autour de l'église.

Lorsqu'elle me tend l'ordonnance qu'a rédigée son généraliste, je remarque qu'elle date de 6 mois. Je m'en étonne, presque sur un ton de reproche, car sa santé est en jeu :

- Vous avez mis le temps à vous décider à venir !

- Excusez-moi, j'ai un peu... Enfin, vous comprenez, je n'ai pas l'habitude...

- Vous avez de l'apréhension ?

- Oui.

- Bon, ne vous inquiétez pas, ça va bien se passer. Est-ce que le docteur *** vous a demandé de passer une échographie avant de venir me voir ?

- Oui.

- Vous l'avez passée ?

- Non.

- Bon, pas grave. On va regarder ça. Vous passez à côté ?

Elle hésite, regarde autour d'elle et voit que je lui désigne la salle d'examen. Elle se lève et s'y dirige. J'ai cru qu'elle avait compris qu'elle devait s'y déshabiller.

Le temps de ranger un dossier et de finir d'écrire les infos (temps habituellement laissé à la patiente pour se dénuder), je me lève à mon tour et je trouve mademoiselle assise sur la table d'examen... toute habillée.

- Ah... dis-je. Si vous voulez que je vous examine, il va falloir au moins enlever la robe.

Elle parait surprise et surtout mal à l'aise. Intimidée, elle dit que son généraliste l'examine comme ça. Je me dis qu'il exagère et je me demande comment il a peu examiner son bas-ventre. Je me justifie :

- Vous avez des symptômes qui demandent un examen gynécologique complet, d'autant que vous n'en avez jamais eu.

Elle se résigne et défait sa robe. Je ressens une petite émotion lorsqu'elle l'enlève. Elle a vraiment le corps d'une femme qui ne pense guère à elle. Elle se tient un peu voûtée, laisse son bas-ventre pointer vers l'avant, n'a pas rasé ses jambes ni ses aisselles et ne connaît pas les parfums ou les eaux de toilettes. Il flotte une odeur de corps de femme loin d'être désagréable et qui m'excite soudainement. Je songe que c'est peut–être la première fois que cette femme se déshabiller devant un homme et qu'aucun homme n'a probablement mis les mains sur elle.

Une fois en slip, chaussettes et soutien-gorge, je lui demande si elle ne veut pas enlever son soutien-gorge afin que je vérifie ses seins. Elle s'exécute mais évite mon regard.

Je pratique l'examen très rapidement, ce qui implique une palpation un peu forte, d'abord assise puis allongée. L'institutrice a des seins de petite taille et mous qui ne présentent aucune irrégularité à l'intérieur. Je lui dis qu'elle peut remettre son soutien-gorge.

Elle s'assied, remet le vêtement. Puis, je la fais s'allonger de nouveau.

Son ventre semble très mou et vide. L'estomac est concave. Seul le bas-ventre est un peu bombé. Je lui demande de me montrer l'endroit où elle ressent de la gêne. Elle me désigne une zone en bas à droite située sous le tissu de son slip. Je descends l'élastique de sa culotte pour déshabiller la zone jusque sous les poils pubiens. Elle me montre une région située à la lisière des poils, c'est à dire approximativement sur l'ovaire droit.

Je palpe d'abord doucement puis un peu plus profondément. Je sens un petit quelque chose de dur.

Je lui propose d'enlever la culotte pour que je l'examine mieux.

Elle le fait sans problème, elle a probablement compris que je suis doux et qu'elle n'aura pas mal ni honte. Pendant ce temps j'installe les étriers. Je l'aide à s'y positionner. Puis, je me place entre ses jambes. Un fumet se dégage de ce corps négligé. Je sens une drôle d'excitation monter.

L'institutrice regarde le plafond, la bouche serrée. Lorsque j'écarte ses lèvres, je trouve une vulve très étroite, pratiquement comme celles des adolescentes. Jamais rien n'est entré ici, me dis-je.

Avec le plus de douceur possible, je fais pénétrer un doigt. Elle crie presque de surprise et tout son ventre frémit. Je reste à l'intérieur et entre un second doigt. Je palpe, trouve l'ovaire volumineux, appuie de mon autre main sur son ventre, ce qui la fait encore sursauter et frémir son abdomen. Puis, je palpe partout ailleurs, fortement, ce qui la fait encore et encore se contracter.

Elle est très nerveuse, elle pianote sur la table, puis croises ses mains sur son estomac, puis de nouveau pianote.

- Bon, dis-je, en retirant mes doigts de son vagin, vous pouvez vous rhabiller.

Je sors de la pièce. Elle revient quelques minutes après, visiblement inquiète. Je lui explique qu'il y a effectivement un ovaire plus volumineux que ce qu'il doit être, et qu'elle doit passer une échographie et on verra après.

Ce qui s'avèrera être un petit kyste totalement bénin.

Comments

Charly75 Il ya 11 mois