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Vues: 660 Created: 2011.01.19 Mis à jour: 2011.01.19

Pensées d'un médecin gynécologue

Chapitre 3

J'appris par hasard par un confrère radiologue que mon institutrice avait passé son échographie des ovaires. Lorsque le dossier me fut transmis, je conclus qu'il fallait enlever le kyste.

L'institutrice revint me voir quelques jours plus tard. Je la sentais très tendue et elle semblait chercher le réconfort vers moi. Ou bien était-ce moi qui était attendri par cette patiente. Cette petite femme d'aspect fragile ne me laissait pas indifférent. Il fallait que je fasse attention.

Lorsque mon confrère m'a parlé de l'échographie, j'ai éprouvé un certain plaisir coupable à l'imaginer allongée sur le dos, certainement jambes nues et la robe relevée sur l'estomac, le slip un peu baissé, avec le radiologue promenant la sonde sur son bas ventre diaphane.

Je la fis asseoir et lui expliquai les choses sans détour : elle a un kyste de petite taille sur l'ovaire droit et le mieux est d'opérer pour l'enlever et l'analyser. Il est très probablement bénin. Mais le terme "opération" l'affola. Je lui expliquai donc :

- On fait trois petites ouvertures dans l'abdomen, vous serez chez vous le lendemain.

Elle fit mine d'être rassurée mais n'en pensait pas moins. J'ai cru qu'elle allait tourner de l'oeil. Je me levai et allai vers elle pour l'inviter à passer à côté pour un bref examen clinique. Elle se leva, chancela et tomba dans mes bras. De nouveau, je sentis son odeur naturelle, et j'eus envie d'elle.

Ma situation de docteur m'interdisait cela. Aussi, je me redressai et la conduisit vers la table d'examen.

- Allongez-vous.

Je lui pris la tension et l'auscultai au travers de la robe. Elle semblait aller mieux et ne quittait mes yeux.

- Allez, montrez-moi ce ventre.

Elle releva sa robe jusque sur la poitrine. Son ventre plat et blanc, veiné de bleu dans la partie inférieure, montait et descendait au rythme de sa respiration. Comme la dernière fois, je baissai le slip jusque sous les poils pubiens, tout en regardant la peau de ses jambes, blanche et transparente, laissant voir les vaisseaux sanguins parcourant les cuisses vers l'aine.

Je palpai les ovaires, fouillant dans sa toison pubienne. Son ventre frémissait.

- Enlevez votre culotte...

Elle s'exécuta. Je sortis les étriers et l'aidai à y placer ses pieds couverts par ses chaussettes. Ma main passa sur son mollet galbé.

Puis, j'entrai deux doigts dans son vagin et palpai les ovaires comme il se doit, en les coinçants entre mes doigts vaginaux et ma main abdominale, pressant d'abord légèrement pour localiser l'organe, puis plus fermement pour en faire le tour et en sentir la taille et la consistance.

C'est alors qu'au moment de sortir mes doigts de son vagin, je décidai d'essayer quelque chose sur cette patiente qui ne connaissait rien ni aux gestes médicaux ni aux plaisir vaginaux. Je gardai mes doigts dans son vagin, la pulpe des doigts vers le haut et les recourbai vers le haut, comme une corne. Puis, je pressai fortement sur la paroi supérieure du vagin, comme si je voulais faire ressortir mes doigts par son bas-ventre.

- Vous n'avez pas de difficultés quand vous urinez ?

- Non, dit-elle d'une drôle de voix en pianotant sur la table.

Puis, je continuai mes pressions très insistante plus proche de la sortie du vagin, là où certain confrères placent le point G.

Je sentais l'institutrice partir. Son ventre se contractait quand j'essayai d'enfoncer ma main dans son pubis. Je sortis mes doigts et j'arrêtais mes palpations. J'avais une érection formidable.

Elle me regardait, hagarde, interrogatrice.

- Ca va ? lui dis-je.

- Oui... balbutia-t-elle.

- Vous pouvez vous rhabiller. Le kyste n'a pas grossi depuis la dernière fois.

Nous conclûmes la visite et je l'invitai à prendre rendez-vous à la clinique.

Le soir, je me masturbai en pensant à elle...

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Pensées du gynéco

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La veille de l'opération, je me rends à la clinique pour consultation. Au passage, je demande la chambre de mon institutrice en me disant que ça lui fera plaisir de me voir, ça la rassurera peut-être un peu car elle doit être morte de trouille. Dans le couloir, je croise mon confrère chirurgien qui doit l'opérer et qui me dit que justement il va la voir pour faire le point sur le petit bidon de ma patiente. Il est accompagné d'un jeune interne.

Le chirurgien est un petit bonhomme rondouillet un peu pince sans rire. Il n'est pas brutal mais n'a pas la douceur d'un médecin habitué à examiner les patients hors anesthésie. Lors de la consultation préopératoire avec lui, la patiente ressemble généralement plus à un morceau de viande qu'à une personne dont il faudrait gérer l'anxiété.

L'institutrice, dont le prénom est Amandine, sourit en me voyant entrer dans la chambre. Elle est allongée sur le lit, vétue d'une blouse jaune clair qui lui laisse les mollets et les pieds nus. Intimidée par la présence du chirurgien et de l'interne, elle bafouille un bonjour.

- Bonjour ma p'tite dame, fait le chirurgien. On va faire le plan de vol pour demain ?

Elle ne répond pas et me regarde. Le chirurgien reprend :

- Allez, enlevez-moi votre blouse, on va regarder ce bidon.

Amandine s'assied sur le lit et défait sa blouse en hésitant. Une fois retirée, elle porte son soutien-gorge et sa culotte.

- On vous a pas dit de ne rien garder sur vous ? Allez, hop, enlevez-moi ce slip et ce soutien-gorge.

La pauvre Amandine enlève donc ce qui lui reste sur le corps pour paraître complètement nue, le regard un peu craintif sur le sol.

- Allongez-vous bien, descendez, bien à plat.

Elle s'allonge dans le lit. Le chirurgien et l'interne ont le regard fixé sur le bas-ventre de l'institutrice qui tremblote de froid. Aucun coup d'oeil sur son visage, seule la zone de travail les intéresse. Je suis le seul à veiller sur son visage qui, d'ailleurs, me regarde de temps à autre comme pour appeler à l'aide.

Je croyais palper profondément mes patientes mais lorsque je vois mon confrère agir sur le ventre d'Amandine, j'ai presque mal pour elle. Il enfonce sa main dans le bas ventre d'Amandine avec une force incroyable, pesant de tout son poids. L'institutrice à un mouvement des jambes et des bras et contracte ses abdominaux.

- Laissez-vous aller, dit le chirurgien d'une voix sèche en fixant toujours son pubis.

Il palpe longuement la zone sous le nombril et les fosses iliaques.

- On va lui donner un lavement léger, c'est un peu chargé, les intestins.

Puis, se tournant vers l'interne :

- Vas-y. Tu sens ?

L'interne à son tour malaxe le bas-ventre de l'institutrice qui gémit :

- Vous me faîtes mal !

- Ca va pas durer longtemps, dit le chirurgien. Juste le temps de prendre les marques. Ecartez vos jambes et détendez-vous.

Le temps de dire ça, il a enfilé un gant et pénètre déjà deux doigts dans le vagin étroit d'Amandine. Je l'entends marmonner quelque chose comme "Qu'est-ce qu'elle est contractée, nom de dieu !". Son autre main pèse à nouveau sur le ventre. Puis, c'est au tour de l'interne de pétrir les organes génitaux d'Amandine. Il s'exerce, recommence plusieurs fois le geste consistant à coincer l'ovaire entre les doigts vaginaux et la main abdominale. Amandine respire fort et regarde alternativement le plafond et moi.

Si elle savait... mon sexe est dur comme du bois.

Puis le chirurgien avis de nouveau le ventre d'Amandine :

- On va ouvrir ici et là, dit-il en désignant successivement le nombril et deux points de l'aine. On retire le kyste et si ça s'avère plus gros, on ouvre complètement d'ici à ici.

Il montre alors une ligne verticale partant pratiquement de l'os pubien jusqu'au dessus du nombril.

Puis, se tournant vers l'interne :

- Tu me rases tout ça, je veux plus un poil dans la région.

Puis, il salue la patiente et sort avec l'interne qui part chercher le matériel pour raser, laissant l'institutrice allongée nue jambes écartée, le ventre plein de tâches rouges aux endroits où le chirurgien l'a littéralement écrasé. Je lui tends la blouse pour qu'elle se rhabille.

- Ca va faire mal ? me demande-t-elle.

- Vous serez anesthésiée, vous ne sentirez rien. Et après non plus, ça tire un peu les coutures, mais c'est tout. Vous aurez quelques ballonnements à cause du gaz qu'on va vous insuffler et c'est tout.

- Bon...

Elle avait renfilé sa blouse et la rabattait sur ses cuisses.

- Allez, soyez tranquille, ça se passera bien. Il est un peu brutal mais c'est un excellent chirurgien.

Comme je me lève pour partir, elle dit :

- Vous partez ?

- Oui, je vous laisse. L'interne va venir vous préparer.

- Attendez... je veux vous dire que... s'il m'arrivait quelque chose... je...

Ce genre d'envolée lyrique est typique des patients morts de trouille. La trouille les grise comme de l'alcool et ils ne savent plus ce qu'ils disent. Je lui prends la main et lui dis :

- Il ne vous arrivera rien.

Et je sors.

Le soir, je me suis encore masturbé en pensant à elle et à son pauvre petit ventre.