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Vues: 410 Created: 2012.12.23 Mis à jour: 2012.12.23

Simon : Tu veux ou tu veux pas ?

Chapitre 5 - Fin

Il s’approcha doucement d’elle en souriant, sûr de lui. Il posa sa main sur son épaule et la fit se tourner de profil, face au dossier du canapé. Sans la brusquer, il passa deux doigts sous l’élastique du pyjama et, en prenant son temps, il fit descendre le pantalon jusqu’en haut des cuisses, mettant à nu deux fesses blanches et bien en chair, agitées de petites contractions nerveuses involontaires. Simon murmura :

Simon : « Oui… je le savais… »

Maintenant sa main sur l’épaule de Fabienne, il attrapa la compresse déjà préparée qui attendait sur la table basse. Il la frotta longuement et énergiquement sur la peau dénudée jusqu’à ce qu’elle commence légèrement à rougir. La masse charnue s’agitait sous l’action de la main et tressautait en cadence. Simon prit son temps et Fabienne sentit sa peau s’échauffer progressivement. Ses pensées restaient très confuses. Elle comprenait parfaitement ce qui allait se passer mais pourtant n’arrivait pas à se rebeller. Pourtant en tournant la tête, elle vit Simon se saisir de la seringue et l’élever vers la lumière tout en vérifiant l’absence de bulles d’air. Un ultime réflexe la fit se retourner.

Fabienne : « N… non ! »

Simon : « Allons… un peu de courage… »

Fabienne se mit à reculer lentement en secouant la tête alors que Simon s’approchait doucement sans la brusquer.

Fabienne : « Non… je ne veux pas… »

Simon : « Bien sûr que vous le voulez… vous ne pouvez simplement pas l’avouer… »

Fabienne reculait toujours, lorsqu’elle se heurta au mur. Elle se retrouvait coincée dans un des angles de la pièce. Réalisant sa situation, elle se mit à pleurer doucement sans bruit. Elle s’abandonna alors à Simon qui la fit se tourner de nouveau, face à la cloison. Elle était entièrement à sa merci. Elle sentit alors la pointe de l’aguille se poser sur sa peau. Elle essaya bien d’y échapper mais ne put que se plaquer encore plus complètement contre le mur. La pensée que cette fine tige métallique était prête à s’introduire profondément dans sa chair la terrorisait et en même temps la fascinait. Elle n’aurait pu dire ce qui l’emportait des deux sentiments mais ce mélange était étrange et nouveau pour elle.

Simon : « La première piqûre est toujours un souvenir inoubliable. Elle restera gravée dans votre mémoire à jamais. »

Il s’ingéniait à piqueter ses fesses sur toute leur surface mais sans jamais percer la peau.

Simon : « La morsure de l’aiguille n’est jamais cruelle. Indiscrète peut-être car elle s’insinue dans des endroits normalement inaccessibles. »

Ces piqûres qui n’en étaient pas la rendaient folle.

Simon : « En fait, je dirais que cela ressemble plutôt à une caresse. La caresse du métal dans les chairs tendres. »

Soudain, Fabienne poussa un petit cri. L’aiguille venait de percer la couche superficielle de l’épiderme. L’invasion commençait. La pression s’accentuant, l’aiguille pénétra lentement. La progression de la pointe, qui successivement traversait chaque couche du tissu musculaire sans trop rencontrer de résistance, faisait retentir dans la tête de Fabienne comme des craquements assourdissants. Elle eut un moment d’affolement. L’aiguille semblait ne jamais vouloir s’arrêter et elle s’imaginait déjà transpercée de part en part. Elle la sentait bien rentrer toujours plus loin au plus profond d’elle-même dans sa fesse heureusement bien charnue. Elle gémit :

Fabienne : « Noooonn… assez… »

Pourtant la pression de l’aiguille resta constante et continua de la transpercer. Fabienne se plaquait au mur comme si elle voulait le traverser. Elle ne ressentait absolument aucune douleur mais cette sensation d’être épinglée si profondément l’affolait et la troublait tout à la fois.

Simon : « Et maintenant… le coup de grâce… »

D’un seul coup et avec force, il écrasa le piston qui s’enfonça rapidement et complètement. Le liquide fit brusquement irruption sous pression dans le muscle. Fabienne gémit longuement et s’effondra sur le sol en tremblant nerveusement. Sa fesse la lançait terriblement comme une brûlure qui aurait éclaté de l’intérieur. Et puis, peu à peu, imperceptiblement, la douleur devenant progressivement diffuse, ce fut une sensation de chaleur intense qui s’imposa. Simon avait retenu la seringue lorsque la jeune femme était tombée, si bien qu’elle s’était séparée elle-même de l’aiguille sans vraiment s’en rendre compte. Il l’aida à se relever et à s’installer sur le canapé.

Simon : « C’est fascinant n’est-ce pas ? »

Fabienne sut que sa vie ne serait plus jamais la même.

Fin ou à suivre ?

Comments

jvitecn1 Il ya 1 an  
clyso Il ya 1 an