"Mets-toi à genoux par terre, accoudée sur le bord du lit"

Pas tranquille mais n'osant pas m'opposer, je m'exécute. J'entends les deux autres filles ricaner puis j'entends Claire ordonner à Aurélie de me déculotter et nettoyer le temps qu'elle revienne. J'entends la porte de la chambre s'ouvrir puis les pas de Claire qui s'éloignent. Soudain je sens les mains froides d'Aurélie sur mes hanches, passant sous l'élastique de mon pantalon de jogging qu'elle baisse à mes genoux d'un geste brusque. Mon estomac se noue, je commence à avoir peur mais je n'ose pas bouger d'un millimètre. Puis lentement elle s'attaque à ma petite culotte qu'elle baisse lentement, tandis que je sens l'air frais provenant du Velux ouvert caresser mes fesses découvertes. Ma culotte rejoint mon pantalon sur mes genoux. Je sens la chair de poule gagner la peau de mes fesses - le courant d'air frais de ce samedi après-midi d'automne conjugué à ma propre peur et ma propre honte déjà naissante. Je suis agenouillée sur la moquette de la chambre de Claire, les coudes et le haut du corps sur le bord de son lit, ma culotte sur mes genoux et les fesses exposées à Aurélie que je ne vois pas mais dont je devine le regard avide. J'ai froid, j'ai peur mais je n'ose pas respirer. Ma peur de Claire et Aurélie est encore plus forte et je veux tellement qu'elles m'acceptent, qu'elles deviennent mes amies... Je les crains et elles me fascinent en même temps. Je veux tellement faire partie du groupe, je veux tellement qu'elles m'aiment... Elles sont hyper populaires au lycée et elles sont mes voisines. Moi je suis seule et impopulaire. Devenir leur amie, c'est le Saint Graal.

Il ne se passe rien. Je reste dans la même position, cul nu, j'ai froid, j'angoisse et Claire ne revient pas. Et puis j'entends Aurélie tripoter un emballage plastique derrière moi, je n'ose me retourner. Soudain je sens sa main froide m'écarter la fesse droite, et je tressaille de surprise. "Ne BOUGE pas !" crie-t-elle. J'avale ma salive. Puis je sens qu'elle m'essuie la raie avec une lingette. "On va jouer au docteur et tu es malade. Claire va venir t'examiner mais tu dois d'abord être propre." Elle passe et repasse la lingette dans la raie de mes fesses, prend une autre lingette et frotte autour de mon anus, puis sur mon anus... puis je sens qu'elle rentre un peu son doigt dans la lingette, dans mon anus. Je sursaute "Oh!"fais-je. "Tais-toi !" Le bout de son doigt enveloppé dans la lingette frotte la paroi de l'anus avant de ressortir. "Dis donc tu es dégueu, la lingette est un peu marron". Je ne réponds pas. J'ai envie de mourir de honte.

Elle déplie un sac plastique et y jette les lingettes utilisées tandis que je reste dans la même position. Nous attendons Claire. Le temps parait s'écouler lentement. J'angoisse de plus en plus. Et soudain des pas dans l'escalier. Claire remonte, rentre dans la chambre les bras assez pleins d'emballages, se dirige vers le bureau et pose son chargement. "Ferme la porte", ordonne-t-elle à Aurélie qui s'éxécute. "J'ai tapé dans le cabinet de mon père, on va bien s'amuser", chuchote-t-elle à l'intention d'Aurélie. Le père de Claire est généraliste et son cabinet se trouve au rez-de-chaussée de la maison.

Je tente un regard dans la direction de Claire et la vois extraire d'un sac des gants blancs en latex. En me regardant droit dans les yeux, elle enfile les gants et déclare "Anne-Sophie, il paraît que tu es malade, je vais m'occuper de toi. Tu sais que je veux devenir docteur alors je m'entraîne sur toi, d'accord ?" Je sais très bien que c'est pour la forme. En vrai je n'ai pas le choix : si je me défile, c'est fini de notre amitié naissante (enfin je crois qu'il y a une amitié naissante...). Je déglutis et hoche doucement la tête.

Elle s'approche de moi. "Tu l'as nettoyée ?"

- Oui, répond Aurélie.

- Voyons voir."

Soudain je sens de nouveau mes deux fesses être un peu rudement écartées tandis que l'air frais s'engouffre dans ma raie. Je sens la fraîcheur sur mon anus comme je sens le regard de Claire examiner attentivement mon intimité. Je sens son doigt passer sur la peau, puis elle écarte encore plus mes fesses jusqu'à étirer mon anus. Ca me tire, c'est désagréable mais je n'ose protester. "Vaseline" ordonne-t-elle à Aurélie. Tout en maintenant mes fesses très écartées à l'aide des doigts de sa main gauche, Claire tend sa main vers Aurélie qui extrait un tube de Vaseline d'un des sacs. "Une noix sur mon index et mon majeur", déclare-t-elle en repliant les autres doigts. Une seconde de silence puis je sens ses doigts pousser contre mon anus et commencer à le masser avec le gel froid. Mon estomac se noue et je ferme les yeux. Et soudain, son index entre. Instinctivement, je me contracte autour de son doigt qui s'arrête. "Relâche sinon ca va te faire bien mal", ordonne-t-elle d'un ton sec. Je n'y arrive pas. "Tant pis pour toi". Et son index se remet en mouvement. Elle pousse fort tandis que je me contracte encore plus par réflexe. Je commence à avoir mal et j'ai envie de pleurer. Je pousse un soupir et par réflexe je sens mon anus se détendre. Elle en profite pour écarter à nouveau trés fort mes fesses au niveau de l'anus, à l'aide de sa main gauche tandis que son index droit est en moi. Son doigt va et vient, parfois avec des petits bruits de succion. Ca dure une éternité, je veux que ca s'arrête mais je sais que mon supplice ne fait que commencer. "je suis en train de te lubrifier" m'explique-t-elle. Je ne suis pas sûre d'aimer l'idée.

Et soudain tout s'arrête. Son doigt sort rapidement et elle me lâche. "Aurélie, thermomètre." Je regarde par-dessus mon épaule. Ce que je vois me terrorise : Claire en train de secouer un thermomètre, Aurélie en train de verser de l'alcool à 90 dans un gobelet, Claire plongeant le thermomètre dans l'alcool. je n'ai aucun doute sur la destination du thermomètre. J'ai de plus en plus envie de pleurer et je me mords les lèvres. Le thermomètre dans le derriére, un souvenir d'enfance détesté et détestable. La honte totale. "Anne-Sophie on va voir si tu as de la fièvre. Je vais te prendre la température. Tu sais où je vais la prendre, hein ?". Je n'en peux plus, je me mets à pleurer "Non, non, pas le thermomètre dans les fesses, pas ca, je vous en supplie les filles arrêtez !" Elles ricanent. Le gobelet d'alcool contenant le thermomètre dans la main gauche, Claire se penche de nouveau sur mon derrière. Je tente de me relever mais ma culotte sur mes genoux me gêne. Je commence à me débattre. "Ouh la, on va devoir te faire une grosse piqûre pour que tu te calmes ?" Mes sanglots redoublent. "Aurélie, tiens-la" déclare froidement Claire qui pose le gobelet sur la table de nuit. Aurélie pose ses deux mains sur mes reins, me plaquant ainsi contre le lit. Elle est plutôt... grosse et donc beaucoup plus costaude que moi. Je ne fais pas le poids mais je continue de me tortiller et à pleurer. Claire enlève ses gants, se dirige vers les "provisions" et sort une seringue sous mes yeux affolés. Elle ne bluffait pas, elle a vraiment volé une seringue à son père. Je tente de me calmer en me disant "arrête elle bluffe, elle sait pas faire les piqûres, elle va pas le faire."

Et pourtant je la vois retirer le capuchon de l'aiguille et calmement mettre l'aiguille dans un verre d'eau. Je commence à avoir très peur. "Elle bluffe, elle bluffe, elle bluffe, elle va pas le faire". Je tente de me convaincre moi même tandis que je la vois remplir la seringue d'eau jusqu'au bout, ressortir l'aiguille du verre, lever les yeux vers moi avec un sourire mauvais. Très pro, elle pousse le piston pour chasser l'air, comme dans les films, et un jet d'eau gicle de l'aiguille. Je refuse de croire ce qui est en train de se passer. Sans quitter mon regard, elle se rapproche du lit, contourne Aurélie qui me maintient toujours avec force et disparaît de mon champ de vision tandis qu'elle se trouve juste derrière moi, devant mes fesses à sa merci. Cette fois je me mets à crier, je tente de me débattre, j'ai vraiment peur, elle va le faire, c'est pas vrai !