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Vues: 951 Created: 2015.08.24 Mis à jour: 2015.08.24

Soins à domicile

Chapitre 2

Le docteur revint quelques instants plus tard, les mains propres. Manon, pendant ce temps, s'était un peu calmée dans son canapé, et avait arrêté ses gémissements plaintifs.

Maintenant que le spectacle était fini, j'allais remonter dans ma chambre, mais ma mère m'arrêta.

-Natalie, restes ici une seconde, s'il-te-plaît.

-Quoi ? Demandai-je en ne comprenant pas ce que j'avais fait.

Mais ma mère ne me répondit pas directement, elle s'adressa au médecin.

-Docteur, tant que vous êtes là, vous pourriez aussi examiner la plus grande, pour vérifier qu'elle n'a pas attraper la même chose que sa soeur ?

Le docteur regarda ma mère, puis me regarda :

-Oui, bien sûr, répondit-il. Je peux lui prendre température, pour voir si elle a un début de fièvre.

Je réagis aussitôt.

-Mais maman, je vais bien, c'est pas la peine de m'examiner.

En fait, je n'aimais pas trop me faire ausculter par le docteur. Mais ma mère me lança un regard sec pour me signaler de ne pas discuter.

-Natalie, me fit alors le docteur. Tu veux bien t'installer sur l'autre canapé ? Je vais vérifier ta température.

-Euh, oui, répondis-je.

Je me retournai, et soudain une idée me glaça le sang. Où le docteur allait-il me mettre le thermomètre ? Il venait juste de mettre un suppositoire à ma soeur. Cela allait-il lui donner l'idée de me mettre le thermomètre dans les fesses ???

Au moment de me coucher sur le canapé, je voulus en avoir le coeur net. Je demandai au docteur :

-Euh, je me place comment ?

Il commençait à fouiller dans sa trousse médicale, sans doute à la recherche de son propre thermomètre.

-Tu peux te coucher sur le ventre. Je vais prendre ta température rectale, me répondit-il sans me regarder.

J'allais répondre, quand je surpris une nouvelle fois le regard sévère de ma mère qui me rappela que la discussion était finie.

-Mets-toi comme le docteur te demande, Natalie. Il va juste te prendre ta température, c'est tout.

A contrecoeur, j'obéis, et me couchai sur le canapé. Pour m'isoler, je plongeai ma tête dans un coussin.

Puis j'entendis le médecin faire :

-Ah, le voilà !

Je devinai qu'il venait de trouver son thermomètre.

Il se leva, et j'entendis ses pas s'approcher de moi. Quand il fut à mon niveau, je sentis ses doigts aggriper le haut de mon pantalon, et le tirer en arrière jusqu'à mes cuisses. Dans l'instant qui suivit, il fit de même avec ma culotte.

"Mon dieu, pensai-je, il vient de me déculotter ! Il voit mes fesses, à présent, et il va me planter la pointe du thermomètre dans le cul juste après !"

J'étais rassurée d'avoir plongé ma tête dans cet oreiller, car j'étais morte de honte, ce qui devait bien sûr se serait vu sur mon visage.

"Pourvu qu'il ne me demande pas de me relever ou de me retourner ! Pensai-je."

Il y eut ensuite un moment de silence, et l'attente fut interminable, mais je n'osais pas jeter de coup d'oeil vers le docteur pour voir ce qu'il faisait. Je l'entendais juste manipuler ses affaires.

Puis soudain, je sentis ses doigts me toucher le derrière. Il m'écarta le bas des fesses, et je sus qu'à présent, il ne loupait pas une miette de mon trou de balle !

Une pointe froide me toucha alors l'anus, et s'enfonça lentement dans mon intimité. La sensation était très bizarre, mais pas désagréable, ou en tout cas pas douloureuse.

Après avoir fait progresser l'instrument de quelques centimètres, le docteur le laissa planté dans mes fesses, me lâcha, et se leva du canapé.

-Il faut attendre ainsi quelques minutes, me précisa-t-il.

Ses pas s'éloignèrent pour regagner le centre de la pièce, là où se trouvait ma mère.

-On sera fixé pour la grande dans cinq minutes, lui expliqua-t-il. Si elle a un peu de fièvre qui commence, je pourrais lui donner le même traitement qu'à sa soeur.

-Oui, ce sera mieux, fit ma mère.

En écoutant leur discussion, mon coeur bondit une nouvelle fois dans ma poitrine.

"Pourvu que je n'aie pas de température, priai-je. Je ne veux pas de suppositoire, moi !"

Ma mère et le docteur s'éloignèrent un moment dans la pièce d'à côté. Moi, j'attendis dans ma position, couchée, les fesses à l'air, le thermomètre planté dedans ! J'essayais de me calmer du mieux que je pouvais, mais je n'arrêtais pas de penser à ce qui m'attendait si j'avais de la fièvre.

Après les quelques minutes d'attentes interminables, le docteur revint enfin vers moi.

-Alors, voyons voir ça, fit-il à haute-voix.

Il saisit le themomètre qui dépassait, et le fit glisser hors de mon cul. La sensation était toute aussi bizarre qu'à la pénétration, mis à part un petit soulagement après qu'il fut complètement retiré.

-Alors... lu-t-il, 37.5°C. C'est un tout petit peu élevé, mais ce n'est peut-être rien.

Il s'adressa alors à ma mère qui se tenait juste à côté de moi aussi.

-Le suppositoire ne s'impose pas pour elle, lui expliqua-t-il. Mais si vous le souhaitez, je peux lui en mettre un en prévention, au cas où.

J'attendis la réponse de ma mère, n'osant pas intervenir. Je me contentais simplement de garder la tête enfouie dans mon coussin, pour ne pas montrer à quel point j'étais troublée par ma situation.

Et le verdict tomba.

-Oui, répondit-elle. Donnez-lui en un, je préfère. Au moins, ça lui évitera de tomber malade plus tard.

-Ok, fit le docteur. Ca va par contre la mettre un peu dans les vappes le restant de l'après-midi, comme la petite.

-Pas grave, répondit ma mère. De toute façon, elles vont rester toutes les deux à la maison aujourd'hui. Elles pourront dormir, si elles veulent.

-Bon, très bien. Je vais chercher un deuxième sédatif en suppositoire, alors.

Il partit en me laissant ainsi, les fesses à l'air. En attendant son retour, j'eus un mal fou à rester en place, calme, et silencieuse. Les seules choses que j'espéraient, c'était que ça serait rapide, pas trop douloureux, et surtout qu'il allait me laisser dans ma position ou je pouvais cacher mon visage.

J'entendis alors les pas du docteur revenir vers moi.

-Voilà, le suppositoire est prêt, prévint-il. Je vais te le mettre, essaye de rester détendue, ok ?

-Ok, répondis-je brièvement sans me retourner.

-Parfait !

Et le docteur ne perdit pas de temps. D'une main, il écarta mes fesses au niveau de mon anus comme il l'avait fait pour me prendre ma température. De l'autre, il posa le bout du suppositoire sur mon petit trou.

Instinctivement, à ce moment-là, je voulus serrer les fesses. Mais le docteur fut plus rapide : d'un geste rapide et ferme, il enfonça son doigt de plusieurs centimètres dans mon cul, et ressortit aussitôt. Comme pour Manon, il garda ensuite mes fesses serrer pour ne pas que le suppositoire ressorte.

-Et voilà, il est dedans, me fit-il, tu peux te relever.

Il attrapa mon pantalon et ma culotte, et les remonta à peu près correctement avant de revenir s'adresser à ma mère.

-Je repars me laver les mains, et je reviens tout de suite, fit-il.