Vues: 581 Created: 2015.01.04 Mis à jour: 2015.01.04

Matinée Troublante…

Chapitre 1

Madame Marie-Meredith de Gyslain est une femme tout ce qu'il y a de bien, grande blonde élégante et raffinée, issue d'un milieu aisé, d'une famille respectée et pratiquante, élevée chez les Sœurs, mariée à un riche homme d'affaires qui lui a fait quatre enfants les uns après les autres dans les premières années de leur mariage, elle ne l'a jamais trompée, élevant ses progénitures dans le respect des traditions et des vertus de son rang, pas une ombre au tableau, pas un faux plis, pas une tâche, pas un fil qui ne dépasse, l'image même de la réussite exemplaire, elle approche des ses quarante cinq ans, sereine, confiante en l'avenir, certaine d'avoir bien œuvré…

Mais un matin, alors qu'elle est presque nue devant sa coiffeuse à finir de se pomponner, elle est prise d'un sentiment étrange qu'elle n'arrive pas à définir sur le coup, elle se questionne intérieurement, cherchant en elle la raison de son trouble, elle est très en forme pour son âge, à peine quelques rides naissantes, une poitrine encore haute, des fesses fermes, elle évalue ses formes de la main, elle pense à son mari, souvent absent, elle se dit que cela fait longtemps qu'il ne l'a pas "couverte" mais elle sait s'en passer, faire abstraction, d'ailleurs les rapports physiques sont pour la procréation, les Sœurs lui ont bien inculquées ce principe, mais sans s'en rendre compte, perdue dans ses pensés, sa main est descendue sur son bas-ventre et ses doigts jouent distraitement avec sa blonde toison soyeuse, les pointes de ses seins ont durcies et en glissant les doigts sur sa vulve, elle s'aperçois qu'une légère humidité s'est installée entre ses petites lèvres.

Marie-Meredith ne pense jamais au sexe sans son mari, ne se permet jamais de plaisirs solitaires, réprouvés par la religion, et bien voila que Marie-Meredith prend subitement conscience qu'elle mouille éhontément et cela sans la moindre raison, mais que lui arrive-t-il donc, elle cherche en elle ce qui aurait pu déclencher une telle chose, une pensée malsaine incontrôlée, la vision d'une image érotique à la télé, mais ce n'est pas possible, elle est tellement sure d'elle, elle garde toujours le contrôle de son corps et de son esprit, une pensée la traverse quand même, plutôt une image, celle de son mari sortant nu de la salle de bain, c'était il y a longtemps, au début de leur mariage, depuis, la pudeur c'était installée entre eux et elle comme lui, ne dérogeaient pas aux règles de bonne conduite et de respect réciproque dans le couple, jamais de nudité devant l'autre et on éteignait la lumière pour la copulation.

Marie-Meredith ne se laissa pas submerger par une quelconque émotion affective et rapidement fila à la salle de bain mettre une fin à ce mouillement impromptu, l'eau froide calme les ardeurs, c'est bien connu, elle prit donc une douche glacée, le temps de faire disparaître toute idée malsaine de son esprit et d'assécher les humidités incontrôlées qui lui poissaient l'intimité, l'eau glacée sembla faire son œuvre, prenant soin de bien s'asperger l'entre-jambe pour la refroidir, puis elle s'essuyât vivement… mais elle se rendit vite compte, en passant sa main sur sa vulve, que cela ne suffisait pas, la sueur charnel revenait de suite lui mouiller les chairs, elle se touchât le front, il semblait chaud, comme si elle avait attrapée une fièvre maligne, inquiète, elle décidait de contrôler sa température sur le champs, et retournât dans sa chambre…

Marie-Meredith fouillât dans le désordre du tiroir de son chevet, à la recherche de son thermomètre parmi les emballages de suppositoires de toutes sorte, les garnitures hygiéniques et autres tampons qu'elle gardait là, à portée de main, en cas de fièvre ou constipations et d'incidents de fuites nocturnes, il y avait même un pot de pommade lubrifiante médical, de la vaseline, qu'elle avait acheté honteusement à la pharmacie, très gênée par les questions du pharmacien, un homme de la cinquantaine, courtois et professionnel, qui lui avait demandé l'utilisation qu'elle voulait en faire, Marie-Meredith lui avait bredouillée à voix basse, "thermomètre…"… "suppositoires…", évitant de citer la canule du broc à lavement qu'elle tenait de sa mère qui le tenait de la sienne, et qu'elle avait du mal à insérer dans son anus vierge de tout autres visites, à part un doigt entier du médecin de famille à la puberté…

Enfin elle le trouvait, ce cher thermomètre en verre à mercure de sa jeunesse, rangé dans son étui blanc ivoire, si souvent introduit en elle par sa gouvernante et cela, jusqu'à au moins ses premières règles voir même après, elle en gardait le souvenir douloureux de certaines fois, mais aussi d'autres plus agréables, comme ces fois où la gouvernante prenait soin de le lui enfoncer en douceur, lui ayant légèrement lubrifié l'anus d'un doigt savonneux pendant une minute ou deux, et qu'elle sentait le thermomètre bouger dans son sphincter en petits vas et viens agréables, quand Marie-Meredith lui demandait le pourquoi de ces mouvements du thermomètre en elle, la gouvernante lui avait expliquée d'une voix douce qu'il fallait savoir prendre soin de cette partie intime du corps, que ce soit lors de la toilette intime ou pendant d'autres soins, médicaux par exemple, comme celui qu'elle était en train de lui faire…

Marie-Meredith lui avouait alors, très gênée, qu'elle avait eu une agréable sensation lors de la préparation du doigt qu'elle lui avait faite juste avant l'introduction du thermomètre, la gouvernante lui expliquât que c'était normal et qu'elle ne devait pas en avoir honte, d'ailleurs, une fois la prise de température terminée, lui dit-elle en lui caressant les fesses, elle lui referait un massage sur son petit endroit, afin de faire disparaître les sensations désagréables de l'introduction et du retrait du tube de verre…Ce qui fut fait, pour le plus grand plaisir de Marie-Meredith qui découvrait là une chose inconnue, la gouvernante humidifiât son index de salive pour le passer sur la savonnette et ainsi lui prodiguer un massage anal en douceur pendant lequel elle se pâma de plaisir, le visage honteusement enfoncé dans son oreiller, car l'attouchement était si décontractant, qu'elle ne savait plus si le doigt était dehors ou dedans…

**********

Elle en était là de ses troublants souvenirs en sortant le tube de verre gradué de son étui, elle se le mit en bouche pour en chauffer le bout, c'était une pratique agréable qu'elle avait vue faire par la gouvernante certaines fois, les fois où elle lui prenait la température en douceur et qu'elle prenait son temps, Marie-Meredith se couchât sur le lit, sur le flanc gauche, et repliât sa jambe droite sur l'autre pour avoir accès à son entre-fesse, elle allait pour prendre un peu de pommade lubrifiante dans le pot quand elle se rendit compte que sa raie et son petit orifice étaient déjà humides de son miellat intime qui avait coulé jusque là…

C'était sans doute l'évocation de sa gouvernante se dit-elle, Marie-Meredith se souvenait de l'état de mouillement dans laquelle se retrouvait sa vulve après une séance de température et massage anal faite par elle, et comment elle avait découvert, une fois la femme partie, le plaisir troublant de se frotter l'entre cuisse sur son traversin en se touchant l'anus, c'était d'ailleurs ce qu'elle était en train de faire inconsciemment, tout en se remémorant les exquises caresses, ses doigts c'étaient mis à folâtrer tendrement sur sa petite ouverture et elle en était à y glisser une phalange quand elle en prit conscience, mon dieu…! que lui arrivait-il…? Cette fièvre, cette humidité vulvaire qui dégoulinait d'elle… Elle eu soudain un flash, une image, une voix, lui revinrent en mémoire…

La nuit passée, elle avait rêvée de sa gouvernante, cela lui revenait maintenant, un rêve d'une douceur chaude, presque charnel, c'était donc cela qui la troublait depuis son lever, un désir enfouis au fond d'elle, une envie dérangeante pour elle, éveillée, mais délicieuse pendant le sommeil, à présent, dans une confusion totale, Marie-Meredith ne savait plus où était l'importance du moment, celle de juste prendre sa température, ou celle de continuer à se caresser l'anus, comme si la gouvernante était là, derrière elle, assise à ses côtés, lui prodiguant des soins aux attouchements délicieusement honteux, Marie-Meredith hésitait encore à s'avouer que cette femme, par ses médicales attentions, avait été pour elle l'initiatrice de ses envies saphiques…

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mondoi Il ya 9 ans  
arthur Il ya 9 ans  
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patou39 Il ya 9 ans  
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