Vues: 562 Created: 2017.09.10 Mis à jour: 2017.09.10

Visite médicale neutre

Chapitre 12

Visite médicale neutre

Merci clyso pour tes derniers commentaires.

Je fus assez surpris de la déclaration de Kristen, même si, alors que nous nous connaissions que depuis quelques heures, je commençais à envisager sérieusement cette possibilité. Cela me semblait seulement assez étonnant que tout ceci arrivât si simplement et si spontanément.

Perdu dans mes pensées, je ne répondis pas et Kristen m’indiqua que dix minutes s’étaient écoulées et que je ne devais pas rester au sauna trop longtemps la première fois. Sans penser à mon pénis à moitié dur qui pendait entre mes jambes, je sortis de la cabine. Comme il fallait s’y attendre, Brunehilde était restée dans les parages pour je ne sais quelle raison, enfin oui, je sais pour laquelle : c’était pour me mater à nouveau et elle ne fut pas déçue, du moins je l’espère. Elle ne fit pas de commentaire.

— Viens, me dit Kristen, nous allons prendre un bain, il y a une piscine dehors.

— Euh, fis-je, il ne fait pas trop froid ?

— Trop froid ? À cette saison ? En hiver il faut casser la glace avant de se baigner, maintenant l’eau est chaude.

Je ne fus pas du même avis, mais je me tus. L’eau froide eut au moins l’avantage de ramener ma bite à une taille décente, même à la rapetisser. Nous sortîmes de la piscine et retournâmes à l’intérieur pour nous sécher. La mère de Kristen avait disparu pour préparer le dîner.

— Tu veux que j’aille te chercher un boxer propre de mon frère ? me demanda Kristen.

— Euh, non, répondis-je, je vais remettre le sale, je préfère.

— Attends, j’ai une autre idée.

Elle monta à l’étage puit revint vêtue d’une combinaison une pièce lilas. Elle en tenait une autre anthracite encore emballée.

— Elle est neuve, me dit-elle. Mon frère l’a commandée et il ne l’a encore jamais mise, je te l’offre. Elle vient de Norvège.

— C’est original comme tenue, je n’en avais jamais vu. Je suis confus, je la paierai.

— Non, c’est mon cadeau de bienvenue, et j’en recommanderai une autre pour mon frère.

Elle déballa la combinaison et m’aida à l’enfiler.

— On ne met pas de sous-vêtement dessous ? demandai-je.

— Non, maman a conseillé à mon frère de ne pas en mettre, c’est pour favoriser le spermatogenèse. Ce n’est pas sain de porter toujours des boxers qui compriment les couilles.

— Et ton frère suit ce conseil ?

— Nous sommes sages, nous obéissons toujours à notre mère et elle contrôle.

Nous passâmes à la salle à manger. Brunehilde avait aussi revêtu une combinaison de la même couleur que celle de sa fille. Comme ma compagne me l’avait dit, le repas fut simple : salades mêlées pour l’entrée, puis saumon avec du pain croustillant, le tout avec une carafe d’eau. Pour le dessert, des fruits.

Nous passâmes au salon pour boire le café.

— Alors, me demanda la mère, qu’as-tu pensé de cette visite médicale ?

— J’ai été surpris de la présence des filles au début, mais une fois que j’ai eu compris qu’il faudrait me déshabiller devant elles, j’ai accepté la situation et je me suis dit que c’était normal, et que je n’avais rien de plus ou de moins qu’un autre garçon.

— Oui, dit Brunehilde, nous devons accepter l’autre tel qu’il/elle est, et ne plus nous focaliser sur la présence ou non d’un zizi entre les jambes. C’est cette idée que nous allons essayons de faire passer au parlement.

— Et ça marche ? demandai-je.

— Nous verrons bien si nous pourrons aménager de tels centres dans tout le pays. Il y a un autre écueil : le prix. Ces examens complets coûtent environ 1000 euros par étudiant ou par élève chaque année. Je te laisse faire le calcul.

— C’est si cher que ça ? demanda Kristen.

— Oui, il y a à peu près autant d’employés dans un centre que de personnes qui passent chaque jour.

— Je pense que c’est utile, dis-je, parler sans tabous de sa santé et de sa sexualité avec des professionnels et surtout pouvoir s’informer.

— Bah, dit Brunehilde, nous verrons bien si la loi passe ou pas. Ou si je suis réélue aux prochaines élections ou pas. Parlons d’autre chose maintenant. Tu es encore puceau ?

— Oui, comme ta fille est vierge. J’ai été plutôt solitaire et je n’ai pas eu beaucoup d’occasions de rencontrer des filles, il y avait toujours une certaine distance avec le fils de diplomate que je suis.

— Tu as vu que ma fille est vierge ? Je n’ai jamais osé lui demander si elle avait déjà couché avec un garçon.

— Eh oui, maman, dit Kristen, n’oublie pas que ce ne sont pas seulement les filles qui pourront discuter de la longueur de la bite de leurs camarades de classe, mais aussi les garçons qui pourront discuter de la virginité de leurs conquêtes.

— Il faudra encore que je réfléchisse avant de présenter la loi au parlement.

Je demandai ensuite des détails concernant la vie quotidienne dans mon pays d’adoption. Kristen et sa mère s’efforcèrent de répondre à mes questions.

Vers 22 heures, Brunehilde nous dit :

— Nous allons nous coucher tôt d’habitude et je pense que c’est l’heure. Veux-tu rentrer chez toi, Raphaël, ou dormir dans la chambre d’amis ?

— Je n’ai pas encore l’habitude du métro et je pense qu’il n’y en a pas beaucoup la nuit, je préfèrerais dormir ici.

— C’est une sage décision, dit la mère. Je vais te montrer la chambre.

Nous montâmes au premier étage. La chambre avait un grand lit. Brunehilde ouvrit la fenêtre pour aérer.

— Les draps du lit sont propres, il y a des serviettes et des affaires de toilette dans l’armoire. Voudrais-tu un pyjama de mon fils ?

— Ce ne sera pas nécessaire, je vais dormir nu.

— Pas de souci, comme je te l’ai dit tu peux te promener nu pour aller à la salle de bain. J’ai de toute façon déjà vu ta belle bite et ma fille aussi. Alors, bonne nuit.

— Bonne nuit, dis-je.

Kristen me fit la bise et les deux femmes sortirent. Je fermai la fenêtre puis je me rendis à la salle de bain pour me laver les dents et pisser. Il y avait un petit écriteau humoristique rappelant que les hommes étaient priés de s’asseoir, cela me compliqua la vie car je dus enlever tout le haut de la combinaison au lieu d’ouvrir la fermeture éclair depuis le bas.

Je revins dans la chambre et me couchai sur le lit pour regarder si j’avais des messages sur mon smartphone. J’étais fatigué et je bâillais. Je me remémorais les évènements de la journée lorsque quelqu’un frappa à la porte, mon cœur se mit à battre très fort.

Comments

Woyzeck Il ya 7 ans  
dudu Il ya 7 ans  
clyso Il ya 7 ans