De retour chez elle, Manon rangea la boîte de suppositoires au frigo. Elle remonta ensuite dans sa chambre avec une boîte en carton discrète sous le bras. Son petit frère dormait encore, alors elle s'installa sur son lit et ouvrit sa boîte qu'elle avait payée une petite fortune.

Un papier était posé au-dessus de multiple objet : "Panoplie anale complète" était inscrit dessus, suivit par la liste du contenu :

"gel lubrifiant, poire à lavement (3 embouts), 2 plugs de tailles différentes, boules anales, thermomètre, écarteur, tube vibrant, gants en latex, god masculin"

Manon identifia facilement les différents objets énumérés. Aujourd'hui, elle allait pouvoir laisser carte blanche à ses fantasmes.

Quand je me réveillai, la chambre était vide. Mon réveil indiquait onze heures et demi. Je descendis les marches en pyjama pour aller prendre mon petit-déjeuner, et trouvai ma sœur au rez-de-chaussé, devant son ordinateur.Visiblement, les parents étaient déjà partis. Je me servis un bol de céréales et m'installai devant la télé, sur le canapé du salon.

Après une vingtaine de minutes environ, Manon me rejoignit, et s'assit à côté de moi. Elle ne portait que sa chemise et une culotte.

-J'ai été faire quelques achats, ce matin, fit-elle. Si tu veux, je peux m'occuper un peu de toi après ton petit-déjeuner.

-T'as racheté des suppositoires ? Demandai-je.

-Oui, et d'autres accessoires, aussi.

Elle avait ajouté cette phrase avec un sourire aux coins des lèvres. Cela suffit à attirer ma curiosité. Je terminai rapidement mon bol de céréale et le déposa sur la table basse.

-D'accord, fis-je.

-Ok, viens en haut avec moi, il faut aller dans la salle de bain.

J'étais entrain d'attendre dans la baignoire vide, assis. Manon m'avait fait déshabiller et m'installer ainsi pendant qu'elle préparait son matériel. Mon sexe était déjà en érection à l'idée de la petite séance qui se préparait.

Je vis Manon presser un tube pour faire tomber une noisette de gel sur son doigt.

-Mets-toi à quatre pattes, je vais te mettre du lubrifiant.

Je lui obéis, laissant mes cuisses le plus écarté possible pour attendre mon traitement.

-C'est pour aider à rentrer dans ton cul-cul, expliqua-t-elle.

Juste après, je la sentis m'écarter les fesses, puis venir y déposer le gel froid directement sur mon anus. Elle en étala un peu partout autour avant de finalement appuyer et faire rentrer son doigt. En effet le lubrifiant était très efficace : elle me perfora avec tant de facilité que je fus surpris de ne presque rien sentir.

Elle en profita d'ailleurs pour faire des mouvement de va et viens en faisant à chaque fois rentrer son doigt entièrement. Au bout d'un moment, ce nouveau massage me donna envie d'aller faire caca. Manon, elle, continuait tranquillement son geste.

-Pourquoi on doit faire ça dans la baignoire ? Demandai-je.

Elle arrêta son massage, puis retira son doigt.

-Ce n'est pas pour ça, c'est pour après. Je vais te donner un lavement, et ça risque de mettre de l'eau un peu partout.

Je la regardai, curieux. Elle attrapa alors sa poire à lavement pour me la montrer.

-C'est avec ça qu'on fait les lavements, expliqua-t-elle. Je dois te rentrer la tige dans le derrière, et je fais rentrer l'eau en pressant dessus. Regardes.

Elle visa dans la baignoire, et fit jaillir un jet d'eau hors de la poire. Puis elle se redressa, et se retourna pour la remplir à nouveau d'eau tiède dans l'évier. Quand elle me fit à nouveau face, elle annonça :

-Voilà, maintenant c'est à ton tour. Tu peux te mettre à quatre pattes, ou te coucher sur le ventre si tu veux.

Je choisis la deuxième solution, et m'allongea sur la surface froide de la baignoire. Dans cette position, mes fesses étaient serrées, et je ne pouvais pas écarter mes jambes. Manon se pencha au-dessus de moi et ouvrit mes fesses avec deux doigts. Je sentis d'abord de l'eau couler entre mes fesses, puis l'embout de la canule me toucher. Elle poussa doucement, et fit rentrer en douceur une bonne partie de la longueur de la tige.

-Ça va ? Demanda-t-elle.

-Oui.

En général, j'aurais été plus soucieux avant de la laisser me planter une poire à lavement, mais là, avec le lubrifiant, je ne sentais aucune douleur, tout passait en douceur.

Manon commença alors à vider la poire. Cela me chatouilla et me provoqua un éclat de rire qui me fit presque retourner sur moi-même dans la baignoire.

-Arrêtes, ça chatouille ! Fis-je.

-Désolé, je vais appuyer moins fort. C'est bon comme ça ?

-Oui, c'est mieux, fis-je.

Elle termina de vider la première poire, puis me demanda si j'en voulais une autre. J'acceptai, et la laissa m'injecter une autre dose dans les fesses. Après cela, elle me proposa une troisième, mais je refusai, estimant que c'était suffisant comme ça. Elle me laissa alors aller sur la cuvette des toilettes. En enjambant la baignoire, je libéra un mince filet d'eau qui mouilla les jambes de Manon.

-Désolé, m'excusai-je.

-Pas grave, fit-elle. Maintenant assieds-toi et fais tout ressortir.

Elle attendit avec moi que je commence. Une simple poussée fit l'affaire, et Manon prit la porte.

-Tu peux me rejoindre dans la chambre quand tu auras fini.