Vues: 443 Created: 2017.01.09 Mis à jour: 2017.01.09

Visite médicale d'aptitude au sport

Chapitre 3

Nous retournâmes vers l’assistante à la réception. Elle nous donna à chacun un gobelet en plastique fermé avec un couvercle. Une étiquette avec notre nom était collée sur le côté.

— Vous pourrez le rapporter ici après ou le laisser sur place si cela vous dérange de le transporter, dites-moi simplement le numéro de la chambre. Vous voyez ce couloir à droite ? Il y a six chambres identiques. Choisissez-en une avec la lumière verte. Tournez l’interrupteur pour allumer la lumière rouge et fermez à clef pour qu’on ne vous dérange pas. Prenez votre temps, il y a très peu de monde aujourd’hui. Les donneurs de sperme se font rares. Laissez la lumière rouge allumée à la fin, nous devons nettoyer avant le patient suivant. Tout est clair ?

— Je pense, dis-je.

— Il y a un interphone dans la chambre, n’hésitez pas à m’appeler si vous avez encore une question.

Nous nous dirigeâmes vers le couloir.

— Tu sais ce qu’il te reste à faire ? demandai-je à Yassin.

— Oui, allons d’abord voir une chambre ensemble.

Nous entrâmes dans la première. Elle avait une fenêtre avec un rideau en tulle tiré devant. Les murs étaient recouverts de bois pour donner une atmosphère plus chaleureuse qu’une chambre d’hôpital. Une table sur laquelle étaient posés un vase avec une orchidée, quelques revues érotiques, une boîte de kleenex, un lecteur ainsi qu’une dizaine de DVD. Deux chaises. Un écran fixé au mur qui faisait face à un lit dont la tête était relevée. Il était recouvert d’un drap jetable. Il y avait également un lavabo avec des lingettes humides.

— Eh bien, c’est parfait, dis-je à Yassin. Je resterais bien avec toi, mais je crois que tu préfères être seul.

— Écoute, me dit-il, j’ai pensé à quelque chose. Nous allons dormir dans la même chambre pendant les vacances et je ne pense pas que tu pourras te retenir de te masturber pendant quatre nuits. Si nous sommes dans le même lit, l’autre ne pourra pas ignorer ce que nous faisons.

— En effet, ce serait bête de nous cacher. Il n’y a pas de honte à se masturber ensemble. Tous les jeunes le font et cela n’a rien à voir avec l’orientation sexuelle.

— Je suis d’accord que tu restes, mais tu commences.

— Je vais aller d’abord allumer la lampe rouge dans une autre chambre, pour qu’on ne sache pas que nous sommes ensemble.

Je fis ce que j’avais dit puis je revins vers Yassin. Le couloir était désert, personne n’avait remarqué mon manège. Je fermai la porte à clef.

— Tu veux un DVD ? me demanda Yassin.

— Je ne pense pas que ce sera nécessaire, répondis-je.

Il faisait chaud dans la chambre car elle n’était pas climatisée. Je me mis à l’aise, j’enlevai mon pantalon, mon tee-shirt et me couchai sur le lit. J’étais soudain gêné. Yassin m’avait vu nu de nombreuses fois, mais c’était différent cette fois.

— Je pourrais regarder ton prépuce ? me demanda mon ami, voir si cela a fait des progrès ?

— Bien sûr.

J’ôtai mon boxer.

— Tu peux essayer toi-même, lui dis-je.

Yassin prit précautionneusement mon pénis dans sa main et le décalotta. Il réussit à dégager presque entièrement le gland. J’eus immédiatement une érection.

— Tu vois, c’est bientôt résolu, dis-je.

Yassin m’apporta le gobelet en plastique que j’avais laissé sur la table. Il s’assit et se mis à feuilleter les revues. Je commençais des mouvements de va-et-vient, tous en essayant de voir si mon ami regardait des journaux gay. J’étais très excité à cause de l’abstinence et je jouis très rapidement. J’avais failli oublier de mettre le gobelet pour récolter le sperme. Je ramassai les quelques gouttes qui avaient coulé sur mon ventre. Yassin m’apporta des kleenex et une lingette pour finir de me nettoyer. Je n’avais pas vu si il m’avait regardé ou si il avait feuilleté les revues. Je me levai et me rhabillai.

— À ton tour, dis-je à mon ami.

Je m’assis à la table. La revue sur la pile s’appelait dreamboys, était-ce celle qu’il avait lue en dernier ? J’observai Yassin.

Il avait l’air très calme et sûr de lui, comme quand il marquait ses buts. Il se déshabilla entièrement, posant et pliant méticuleusement ses habits sur la chaise. Son sexe était à moitié dressé lorsqu’il se coucha. Il ferma les yeux et débuta ses caresses. J’eus tout le temps de contempler son magnifique pénis, droit comme un i et de fort belle taille, bien plus gros que le mien. Il ne se pressait pas, faisait des mouvement très lents, semblait savourer chaque va-et-vient. Cela dura au moins 10 minutes, un quart d’heure même, avant qu’il n’éjaculât dans le gobelet. Il avait eu un véritable orgasme, son corps était secoué de spasmes. Il avait un air narquois, l’air de me dire : « Alors, tu es content ? Tu es arrivé à tes fins ? Tu m’as enfin vu jouir ? ».

La boîte de kleenex était restée sur le lit. Yassin se nettoya. Je pris une lingette, mais, au lieu de la lui tendre, je la passai moi-même sur son pénis encore légèrement gonflé. Il me dit tout simplement :

— Merci.

Il se rhabilla ensuite. Nous prîmes nos gobelets et sortîmes. Je passai dans l’autre chambre pour froisser le drap du lit et mettre quelques mouchoirs dans la poubelle. Nous donnâmes les échantillons à l’assistante qui nous dit :

— Tout s’est bien passé, Messieurs, je vois que les gobelets sont bien remplis. Nous allons faire les analyses. Nous vous enverrons un mail avec les résultats et vous pourrez revenir si jamais il y avait un problème.

Nous prîmes congé. J’étais euphorique. Yassin avait accepté de se masturber en ma compagnie, c’était encourageant. J’étais maintenant sûr d’être homosexuel. Et j’étais sûr d’être amoureux de mon ami. Je ne savais toujours pas si lui l’était aussi.

Comments

clyso Il ya 7 ans