Florence


Vues: 872 Created: 2007.10.11 Mis à jour: 2007.10.11

Florence

Chapitre 3

Lettre de Florence à sa Tante Paula

Chère tante Paula,

Merci de ton appel téléphonique, du renouvellement de ton invitation, et des préparatifs que tu envisages à cet effet. Ils me font entrer dans un imaginaire excitant où tes pensées rejoignent l’évocation de ma lointaine découverte de l’érotisme résultant des vieilles pratiques clystérophiles.

Je sais chère tatie Paula que tu seras ravie de mon retour vers toi. Je sais aussi qu’il va se dérouler comme avant, selon ce même rite très particulier dont tu raffolais et auquel je me soumettais, d’abord par respect obéissant, puis par plaisir malgré que tes pratiques ne fussent pas toujours de tout repos pour moi.

Je n’étais pas sitôt arrivée chez toi que déjà tu me prétendais fiévreuse et je me trouvais rapidement déculottée pour te présenter mes fesses pour l’inévitable intromission du thermomètre médical que j’assimilais à la clef de ta porte d’entrée.

Pour cela, tu me faisais recourber sur tes genoux ou sur le grand pouf du salon. Tu me mettais en place ton pénétrant instrument de mesure, très délicatement en en plongeant plusieurs fois la fine pointe comme pour apprivoiser ma partie anale. Puis te me l’enfonçais résolument en lui donnant des mouvements de va et vient qui mettaient mes sens en éveil. Il te plaisait de me regarder ainsi prise par cet objet anodin. Tu effleurais mes fesses du bout de tes doigts, ce qui avait le pouvoir de faire monter la fièvre du désir là où tu en testais le degré. Tu faisais glisser le thermomètre dans mon petit trou et notais mes réactions qui exprimaient un doucereux plaisir . Alors je fermais les yeux et faisais mine de ne pas m’apercevoir que tu avais remplacé ton auxiliaire paramédical par quelque chose de plus gros, de plus long, que plusieurs tu m’enfonçais plus profondément que le thermomètre pour ensuite le retirer doucement, pour mon plaisir et pour le tien. Cela durait jusqu’à ce que ce gode explorateur déclenche en moi l’appel d’un besoin naturel.

C’est alors que tu me dirigeais vers une cuvette mobile qui reposait sur un siège de ta fabrication. Là, je me soulageais en ta présence en prenant le temps de produire suffisamment de matières à l’utilisation raffinée que tu voulais en faire.

Je me souviens aussi chère tía Paula que tu procédais ensuite à ma toilette intime et que de tes lèvres et de la langue expertes, tu ravivais le feu que tu avais allumé en moi pendant la séance de la prise de température. Puis tu finissais de me dénuder et m’envoyais dans ta chambre à coucher pour y attendre, comme une consultante docile, le résultat de l’expertise de mes scelles Je t’attendais sur le lit, couchée nue sur le dos afin de te voir entrer porteuse de l’instrument du traitement que par ton bon vouloir tu allais m’administrer.

Généralement tu entrais porteuse d’un bock à lavements muni de son long tuyau de son robinet et d’une canule provoquante et victorieuse comme si elle savait qu’elle allait autoritairement m’investir. Tu accrochais le bock à un des crochets qui au mur étaient disposés à de différentes hauteurs pour rendre le débit du lavement plus ou moins rapide. Déjà j’essayais d’évaluer le contenu du réservoir. Si j’en percevais les effluves aromatiques, il s’agissait de la traditionnelle décoction de camomille pour en limiter l’agressivité, de fleurs de guimauve pour le rendre plus doux, d’eucalyptus pour qu’il soit odorant et de graines de lin pour qu’il soit huileux.. Si je ne percevais aucune odeur, c’était du lait mélangé d’huile d’olive. Certes, ces savantes préparations étaient destinées à me préserver des meurtrissures du lavement que l’on perçoit pendant l’injection et surtout après, mais l’intensité des douleurs que je risquais d’endurer dépendaient surtout du volume, de la tiédeur du liquide. et de sa pression. Je tentais d’apprécier ces deux premiers facteurs mais souvent tu m’en cachais les valeurs. Quant à la pression, elle dépendait du crochet que tu allais utiliser et tu en changeais à loisir, du plus haut au plus bas, quand tu ne prenais pas le bock à bout de bras.

Souvent tu me déclarais que je ne t’avais pas tout donné dans la cuvette et que tu allais me donner ce lavement soit pour me punir de ma rétention et m’obliger à produire ce que j’avais illicitement retenu, soit pour me prémunir contre une constipation qui risquait de devenir opiniâtre. Le résultat pour moi était le même et je regardais ce bock ventru avec une inquiétude qui parfois se transformait en angoisse

Il arrivait aussi que pendant que le lavement se refroidissait un peu, ce qui ne manquait pas de me réjouir, tu flattes mon sexe jusqu’à le faire cracher. C’est alors que tu saisissais la canule pour l’enduire de ce produit lubrifiant. Là, l’administration du lavement était imminente.

Du regard je t’interrogeais pour savoir la position que je devais prendre. Elle ne dépendait que de ton inspiration et du plaisir que tu allais prendre à me regarder en voyeuse avisée.

C’était en levrette ou à plat ventre, les cuisse serrées entre lesquelles tu déployais le long tuyau, ou sur un côté avec une jambe repliée; ou encore sur le dos, les jambes repliées, les cuisses écartées et les reins surélevés par un coussin.

C’était toi qui m’introduisait la canule mais parfois dans un voyeurisme accru tu m’obligeais à le faire moi-même. Une fois même tu fis intervenir une tierce personne plus sévère et plus exigeante que toi et qui pour ton plaisir me traita sans ménagement.

La pénétration de la canule ou des sondes m’était toujours très agréable et je t’étais reconnaissante de la faire durer et même de t’y prendre à plusieurs fois.

Quand tu commençais l’irrigation, dans la plupart des cas tu le faisais lentement. Je sentais le lavement couler en moi dans une indéfinissable sensation de douceur. Sa chaleur envahissait mes entrailles et son transit était pour moi une caresse interne dont par aucun autre moyen on ne pouvait ressentir les bienfaits. J’étais dans un doux bien-être qui devenait de plus en plus voluptueux à mesure qu’augmentait en moi la quantité de ce fluide bienfaiteur.

Puis le lavement se faisait espiègle et je le pardonnais de m’infliger quelques pointes de coliques que je maîtrisais gentiment. Toi aussi tu te faisais espiègle car tu accrochais le bock de plus en plus haut. Finalement l’espièglerie se transformait en un remue ménage impétueux . Mon souci était alors de contenir les lancées du lavement qui poussait rageusement vers la sortie et de tenter de retenir mes cris de douleur que tu aurais pu prendre pour des protestations.

Quand c’était fini, quelle n’était pas ma fierté d’avoir su tout prendre et exécuter ta volonté. Tu m’imposais toujours une garde avant d’aller me libérer, encore devant toi et de la manière dont tu décidais. Pendant cette garde, certes douloureuse j’intégrais ce produit agressif comme étant mien. Les massages de mon ventre endolori, que tu me prodiguais, arrivaient à calmer la fougue de ces assaillants que tu avais toi même poussés à l’attaque. Je t’en étais reconnaissante, je retrouvais le bien-être du début et me préparais mentalement à la scène finale de la restitution du don que tu m’avais fait.

La manière que tu m’imposait pour rendre le lavement relevait de ta fantaisie toujours fertile en nouveaux raffinements. Debout dans la douche, couchée sur le dos ou sur le ventre dans la baignoire ou encore à genoux en levrette ...et bien d’autres de tes exigences aux quelles je me soumettais sans réserve. Il te plaisait parfois que je le fasse dans tes mains ou sur toi .. Tu tentais de placer un doigt dans mon orifice pour en limiter le débit, mais c’était en vain et ta tentative ne servait qu’à provoquer des éclaboussures semblables à celles d’un robinet sous pression. Tu aimais ce spectacle et pour le rééditer, sous prétexte de l’inefficacité du précédant lavement, ou parce que je ne l’avais pas pris à ta convenance, tu m’en donnais d’autres, successifs et chaque fois plus abondants.

Une autre fois, C’était heureusement dans la baignoire Le lavement était comme souvent, de deux litres mais j’ai tout lâché à un litre et demi. Je crois maintenant que tu l’avais fait exprès. Tu ne me maintenais pas la canule en place et tu avais élevé le bock de telle sorte que ce lavement déferla en moi comme un orage furieux.

Il n’empêche que pour me punir de ce manque d’endurance, debout dans la même baignoire tu m’as donné sur mes fesses et mes cuisses ruisselantes et souillées, la fessée brûlante et le martinet cinglant comme l’éclair. Puis, sous prétexte que ce lavement que je n’avais su tenir, ne comptais pas, tu m’en prépara un autre que tu versa dans un bock énorme pour y ajouter le demi litre qui restait du précédant. Je dus produire des efforts inouïs d’endurance pour arriver même dans des cris désespérés et d’atroces souffrances, à le prendre jusqu’à sa dernière goutte dans un défi d’où je sortis exténuée mais fière.

Une autre fois, tu me fis coucher sur tes genoux. Tu n’avais dans le creux de ta main qu’une poire d’une contenance d’un quart de litre, munie d’une fine canule, cependant assez longue. Je crus naïvement à une gâterie comme souvent tu aimais me les servir. En réalité, la poire contenait du champagne chaud. Dès que tu lui en comprimas énergiquement le ventre, je crus que tu avais mis à feu une fusée dans le mien. Ce fut rapide . Je poussai un hurlement sinistre. En me débattant je me retrouvais par terre sur le sol de ta salle de bains et la fusée partit en sens inverse, avec un élan qui la projeta à plus d’un mètre de distance. Je dus ensuite bien mettre trois jours à en évacuer les gaz qui étaient restés en moi.

Une autre de tes habitudes mais que je prisais délicieusement, c’était tes visites matinales alors que dans mon lit je dormais encore.

Dans une semi inconscience je sentais ta main s’insinuer sous mes couvertures. Elles cherchait mes cuisses que J’écartais lentement puis tu remontait jusqu’à mon sexe. pour le masturber habilement jusqu’à l’orgasme. Là, si tu utilisais mes sécrétions pour humecter mon petit trou, c’était le signe qu’un lavement allait suivre ce bonjour matinal. J’ouvrais les yeux pour chercher à découvrir soit le bock déjà suspendu à un des crochets ou sur la table de nuit, ton attirail de godes, de poires et de seringues.

Tu écartais alors mes couvertures, troussais ma chemise de nuit pour mettre à jour mon anatomie intime et me faisais prendre la position qui te convenait le mieux.

Un de ces matin là, tu m’avais faite mettre sur le ventre, le haut de mes cuisses reposant sur un coussin pour que mon fessier soit en légère élévation. Le lavement descendant placidement du bock prenait place dans mon ventre sans trop d’encombres. Le problème était que dans ma position, le coussin appuyait sur ma vessie qui dans la nuit s’était remplie confortablement et peut être plus que de coutume. (peut être m’avais-tu la veille fait absorber à mon insu un quelconque diurétique) . Il en résultait que j’avais plus de mal à maîtriser une irrésistible envie d’uriner, que le lavement lui même. j’avais une peur panique de ne pouvoir me contenir et de en catastrophe pisser sur place. D’une voie saccadée par mes efforts, je te fis part de mon désarroi. Tu me répondis:

- Tu ne peux vraiment pas attendre la fin du lavement pour te débarrasser des deux en même temps ?

- Il reste combien ?

- Entre un quart et un demi litre.

- Non Tatie, je ne viendrai pas à bout des deux. Le pipi presse tellement que je ne sens plus les lancées du lavement. Ca PRESSE TATIE !!!!!!

- Bien ma petite Florence ! nous allons faire un transfert pour que tu n’aies à t’occuper que d’un seul de tes tracas.

Tu as alors arrêté le lavement et m’as même retiré la canule. Puis tu as fait glisser le coussin de sous mon ventre et l’as remplacé par un vase de nuit que je crus faire déborder par un jet puissant et interminable.

Quand j’eus terminé, tu posas le vase sur la table de nuit et me fis mettre sur le dos en, à nouveau, surélevant mes fesses par un plus gros coussin que le précédent, ce qui me mit dans une position fortement en pente. Tu me fis aussi replier mes jambes et écarter mes cuisses, ce qui n’était par de la meilleure augure.

Le lavement suivit cette pente et, vexé d’avoir été jusque là négligé, partit rageusement à la conquête de lieux inexplorés.

De mes mains je massais mon ventre pour tenter de calmer sa fougue, mais mes yeux allant vers toi s’écarquillèrent d’horreur. Tu étais en train de vider le vase de nuit dans le bock, puis tu te mis en devoir de remplacer la canule par une longue sonde en caoutchouc.. Tu te tournas vers moi et me dis doucereusement.

- Ma petite Florence, c’est ça un transfert, le lavement est-il bien descendu ?

- Oui tatie mais il me parait très en colère.

- C’est par ce qu’il a été interrompu et qu’il attend son complément ....Nous allons le rejoindre dans son exil. - Et malgré mon air horrifié, tu entrepris de me mettre en place cette sonde qui me paraissait deux fois plus longue que de nature.

A mesure qu’elle progressait elle me déclenchait d’inconfortables coliques que le lavement en place interprétait comme un message annonçant les renforts.

Quand à nouveau tu ouvris le robinet, l’effet en fut immédiat. Ce fut pour moi comme une tornade accompagnée d’éclairs fulgurants, de sinistres grondements de tonnerre et de puissantes précipitations subites. . Je ne pus retenir mes cris, mes halètements et mes contractions convulsives dont les battements de mes mains et de mes pieds scandaient l’infernale cadence de mes insupportables élancements.

Tu en fus émue et tout en caressant mon front et mon visage mouillés de sueur et de larmes, tu me proposas d’arrêter cette terrible injection.

Entre deux spasmes je te répondis énergiquement --NON !!!! de ma voix étranglée et des mouvements saccadés de ma tête. Dans cette même énergie je puisais le courage, l’endurance, la dignité de ma résistance et la résolution d’aller jusqu’au bout de cette épreuve inattendue.

Tu me fis grâce de la garde et même m’apportas près du lit un seau hygiénique sur lequel je me suis précipitée dés que tu me fût par toi retirée cette misérable sonde que dans ma détresse j’assimilais à une lance d’incendie qui crachait du liquide inflammable sur un ardent foyer de douleur.

Voilà chère Tante Paula ce qui remonte en moi dans cette évocation d’un passé qui m’a marquée pour la vie. Tes exigences et aussi tes douceurs se sont liées en moi dans un même souvenir fait de plaisirs intenses et de douleurs puissantes. C’est pour ça que je reviens vers toi, mais je dois te l’avouer, la peur au ventre.

Ta petite Florence, timide, prude, fragile, peureuse, angoissée, mais déterminée et confiante.

Florence.