Clairodon


Vues: 568 Created: 2009.04.17 Mis à jour: 2009.04.17

Descente au ciel ou montée en enfer si vous préférez

Chapitre 8 : La petite famille

Bien que je ne songeais pas encore à reprendre mes études, les visites d’Emilie m’avaient fait du bien. Contrairement à mes copains d’Internet elle ne nous critiquait pas, ce qui m’aidait à profiter encore plus de mes jeux. Et l’après-midi passé avec Sophie avait été un des hauts points de mon existence.

Après les mois mouvementés, et le séjour traumatique en institution psychiatrique, j’étais trop heureuse de constater que la routine s’installait dans notre « petite famille ». Encouragé par Maria, je jouais maintenant presqu‘en permanence mes rôles, surtout celui de Petite Claire.

Pour Maria c’était évidemment le rôle le plus facile. À 12 ans je me débrouillais tout seul pour m’habiller, faire ma toilette et manger. Et en plus j’aidais dans le ménage. Puisque Petite Claire est très timide, même avec les personnes qu’elle connaît bien, je m’occupais en général tout seul, sauf quand Maria me proposait de faire quelque chose ensemble. Je l’accompagnais tout les jours au supermarché, ou je m’installais par terre pour lire des bd pendant qu’elle fasse les courses.

Bien que beaucoup moins fréquent, je jouais aussi mes autres rôles. Lo, l’ado de 14 ou 15 ans, et Maria avaient été des bonnes copines dés l’arrivée de Maria. Elles échangeaient des confidences et des vêtements comme deux adolescentes.

Un week-end Guy partait à une chasse entre hommes et je restais donc seul avec Maria. La nuit j’étais réveillé par une terrible tempête. J’ai toujours eu peur des tempêtes et du vent. Je me levais et, rentrant dans le rôle de Petite Claire, j’allais dans la chambre de Maria et me faufilait entre ces draps. Je m’endormais tenant la main de ma nanny.

Le matin quand je me réveillais et voyais la belle philippine à côté de moi j’étais envahit d’un sentiment d’amour et d’un désir irrésistible. Je me penchais sur elle et, posant un bisou sur ces lèvres, je caressais ces cheveux. .

Elle se réveillait et sans hésiter répondait à mes bisous et caresses. C’était clair que ce n’était pas sa première fois. La jeune femme catholique, sage, gentille, cachait un tempérament passionné inattendu. La réaction de Maria excitait Lo qui couvrait la jeune femme de ces baisers et la caressait ferventement. Maria la laissait faire d’abord. Mais puis elle me prenait par la main, m’emmenait à la salle de bain et, mettant une tétine dans ma bouche, me déshabillait et me lavait. Bien qu’étonné pas cette tournure des évènements je me laissais faire parce que être soigné par Maria devenait tout d’un coup une expérience extrêmement sensuelle.

Sentir ces mains s’attarder sur mon sexe et mes seins me faisait trembler sur mes jambes, même me faire savonner lentement les cheveux devenait une expérience sensuelle. Et quand elle me séchait le corps de haut en bas en me disant que maintenant j’étais un petit bébé tout propre j’aurai voulu que ça continue pour toujours. Quand elle me mettait des couches je me sentais au ciel. .Je passais toute la journée dans le rôle de Bébé, mouillant mes couches, tétine en bouche, jouant avec des blocs.

Je crois que Maria avait voulu indiquer que malgré la passion avec laquelle elle avait réagit à mes avances, elle restait en charge, que je continuais à être sa petite protégée.

Un peu plus tard je commençais à me rendre compte que je n’étais pas la seule personne dans la maison à être attirée par la belle asiatique. Un soir quand je faisais des travaux d’aiguilles avec Maria, Guy m’encourageait en regardant au-dessus de mon épaule. Quand je me retournais je voyais qu’il avait son bras autour des épaules de Maria. J’étais très absorbé par mon travail et ne voyais donc rien de mal dans ce geste.

Mais plus tard je me demandais ce que cela signifiait. Un simple geste amicale? Ou est-ce qu’on était devenu un ménage à trois ?

Quelques jours plus tard Guy et moi avions passé un week-end super chargé de vernissages, restaurants, concerts. Le dimanche soir on était heureux, mais épuisé. Je sortais mes Barbies et les habillait de la manière la plus originale et extravagante possible, combinant des pièces d’ensembles tout à fait différents. Petite Claire montrait fièrement chaque fois le résultat à Guy, qui m’encourageait. À un certain moment il me prenait sur ces genoux. Il a encore toujours un peu peur de Petite Claire, ne sachant pas s’il doit la traiter comme un enfant ou comme une ado. J’étais donc super heureux de m’installer sur ces genoux reposant ma tête sur son épaule.

Quand Maria rentrait, - les dimanches elle part en général chez des copines – elle avait l’air contrarié de nous trouver ainsi, et découvrant que ma chambre était un vrai taudis, elle interrompait notre moment de tendresse, exigeant que j’aille ranger ma chambre. Essayant d’y échapper je rentrais dans le rôle de Pupuce. Guy et Maria comprenaient immédiatement mon intention et se mettaient à rire en proposant de m’aider.

Quand la chambre était rangée Maria insistait qu’il était temps pour les petites filles d’aller au lit, surtout après un week-end très chargé. Une fois au lit je n’arrivais pas à trouver mon sommeil. Je descendais et trouvais Maria, vêtue d’une de mes jupes plissés de collégienne et des bas trois- quarts, et Guy en train de s’embrasser. Quand elle voyait que je les regardais elle n’était nullement gênée. Elle me prenait par la main et, m’installant devant la télé pour regarder un DVD d’enfants. Après une demi-heure elle venait me chercher et me remettait au lit.

Que Guy ait une relation amoureuse avec Maria ne me dérangeait pas trop, et en plus je le comprenais parfaitement. Il était tombé amoureux d’une jeune femme sexy, provocatrice, amusante et intelligente, mais la moitié du temps il se retrouvait avec une petite préado de 11 ans, compliquée et timide. Qui le jugerait de rechercher une récompense dans les bras d’une jolie jeune femme asiatique ?

Et Maria, elle arrivait à combiner parfaitement ces propres désirs avec les besoins des autres. Guy avait besoin d’une soirée sexy mais sa fiancée était allée au lit avec ces poupées et sa sucette ? Pas de problème Maria se convertit dans une lycéenne ardente. Petite Claire avait besoin d’attention ? Maria ferait des jeux avec elle toute une après midi. Lo, la nymphomane, était sur le point d’attirer de l’attention non désiré ? Maria redirigeait ces impulses vers un échappatoir moins dangereux. Certes, ce n’était pas une sainte, mais qui demandait ça ?

Je réalisais évidemment que la situation avec une nanny qui veillait sur moi en permanence, et qui était devenue l’amante de mon fiancé, n’était pas une vraie solution. Mais je me sentais réellement heureuse et je ne voulais certainement pas changer quelque chose pour le moment.

Comme j’ai dit plus haut, encouragée par Maria, j’étais presque tout le temps dans mes rôles. Mais cela n’empêchait pas que je réfléchissais de plus en plus sur le pourquoi que j’étais tellement accroc à ces jeux, au point de ne plus vouloir, - ou était ce ne plus pouvoir ? -, retourner à ma vie « normale ». Mon thérapeute m’aidait à réfléchir et à mieux comprendre ce qui m’arrivait.

Je commençais à comprendre les origines de mon addiction dans mon enfance. Je n’ai jamais été maltraitée physiquement, mais avec l’aide de mon thérapeute je comprenais que j’avais été maltraité psychologiquement par ma mère pendant tout mon enfance et ma jeunesse. Avant d‘aller en thérapie je n’avais jamais compris que c’était de la maltraitance, pour moi cela avait été normale.

Ma mère a toujours miné ma confiance. Elle critiquait tout ce que je faisais et ne me félicitait jamais quand je réussissais quelque chose. J’étais plutôt bonne élève, mais quand je rentrais avec un bulletin d’école marquant que j’étais la meilleure de la classe elle réagissait d’une manière cynique en disant que cela disait beaucoup sur le niveau de la classe. Mon père avait été le contraire, toujours près à m’encourager. Il m’adorait et je crois que cela rendait ma mère jalouse. Après le décès de mon père, quand j’avais 8 ans, cela devenait pire.

Quelques jours après les funérailles j’avais un premier accident. En plein nuit je m’étais réveillé en me trouvant en pyjama et draps trempés. Puisque ma mère, en ménagère prévoyante, recouvrait tous les matelas d’une alèze, les dégâts étaient limités. Néanmoins elle en faisait tout un foin, changeant les draps en plein nuit pendant que, tout honteuse, j’attendais à pouvoir regagner mon lit.

Puis il y avait un second, et puis un troisième accident. Le jour après le troisième accident, quand j’étais prêt à me coucher, ma mère rentrait dans ma chambre tenant une couche jetable en main. Je protestais fortement que ce n’était pas nécessaire, que je ferai plus attention, mais ma mère ne se laissait pas changer d’idée. D’abord elle essayait de me convaincre en disant que je me sentirais mieux, que je pourrai dormir tranquillement sans avoir peur de mouiller mon lit, et que c’était quand même mieux que de me réveiller en plein nuit dans un lit mouillé. Mais quand je continuais à protester, en disant que les couches étaient pour des bébés, elle s’énervait et répondait qu’en effet les couches c’était pour des bébés, mais puisque je faisais pipi au lit j’étais un petit bébé et donc c’était normale qu’ »elle me mette en couches. Me poussant sur mon lit elle ajoutait que de toute manière elle en avait mare de devoir laver mes draps tout les jours. Tout honteuse je me laissais langer.

Les premiers jours je me réveillais avec des couches sèches et après quelques jours je commençais à demander à ma mère si je ne pouvais pas de nouveau dormir sans protection, mais elle refusait. Et puis les accidents recommençaient. C’était très irrégulier, mais ma mère à chaque fois me grondait en insistant que ce n’était pas normale qu’à 8 ans je faisais pipi au lit, ou en insistant que j’admette que ça avait été une bonne idée de mettre des couches.

Un samedi matin je me réveillais de nouveau dans des couches trempées. Comme tous les jours de week-end ma mère faisait la grasse matinée. Je sortais du lit, enlevait la couche et la jetait dans la poubelle. Quand ma mère se levait elle me demandait si j’avais mouillé ma couche. Je mentais en disant que non. Elle avait tout de suite vu que je mentais. Elle partait et revenait tout de suite tenant ma couche mouillé en main. Elle me traitait de petit bébé menteur. Et puis elle disait qu’elle allait me montrer ce qu’on fait des petites pisseuses qui mentent.

Elle mettait la couche trempée dans une nouvelle couche propre et me forçait à porter cette double couche pendant toute la journée. Le soir elle m’obligeait à me regarder dans le miroir portant les couches lourdes du pipi de 24 heures, en se moquant de moi.

Après deux ou trois mois mes accidents se sont terminés aussi brusques qu’ils n’avaient commencés. Mais elle me faisait porter des couches pendant plus qu’un an.

Sauf les couches il y avait plein d’autres humiliations. J’étais assez maladroite et nerveuse de nature ce qui m’amenait souvent à me tâcher les vêtements pendant les repas. A chaque fois ma mère adorait m’humilier en disant que je n’étais qu’un petit bébé et en me faisant porter des bavettes à chaque repas. Je me rappelle encore très bien mon 9ième anniversaire. J’avais pu inviter quelques copines pour une petite fête et quand on se mettait à table pour manger un morceau de tarte ma mère apportait ma bavette. Mes copines se sont tous mises à rire croyant que c’était une blague. Moi, larmes aux yeux, je protestais, mais ma mère avait insisté. « Ne faites pas le bébé maintenant, ce n’est pas parce que tes copines sont là que je vais faire l’exception et te faire manger sans bavette en te laissant ruiner ta belle robe ». Tout le monde c’était tus pendant que ma mère nouait la bavette autour de mon cou. Pour moi la fête était finie

Rétrospectivement je comprends qu’elle me traitait en gamine pas seulement pour m’humilier, mais aussi pour me protéger, parce qu’elle avait une personnalité maladivement inquiète. Par exemple jusqu'à mes 9, 10 ans elle coupait ma nourriture dans mon assiette parce qu’elle trouvait que j’étais trop jeune pour employer un couteau.

Et probablement je n’étais pas un enfant aussi facile que je ne le croyais. Mes propres incertitudes me faisaient souvent réagir d’une manière inadéquate. Taquiné à l’école je pleurais facilement. Contrarié par ma mère, je piquais des crises de colère horribles. Lors de ces crises je jetais tout ce qui était à portée de ma main par terre. Une fois calmée ma mère me mettait au bain me lavait et puis me laissait m’endormir dans ces bras. C’étaient les seuls moments de tendresses que je connaissais.

À 11 ans et demi je changeais d’école pour aller en humanités. Du coup j’étais la plus petite de la cour et on commençait à se moquer de moi. Bientôt tout le monde m’appelait « la petite » ou « la puce ». Ce n’était pas trop méchant, mais j’en souffrais quand même, et continuais à réagir par des pleurnichons, ce qui renforçait mon image de petite fille. Pour compenser, vers 13 ans je demandais à pouvoir m’habiller en « ado », suivant un peu la mode. Ma mère se moquait de moi en disant que je n’étais qu’une petite fille et m’achetait au contraire des vêtements plus jeunes, qu’elle achetait au Carrefour ou au Cora, m’obligeant à aller à l’école en jupes plissées et chaussettes blanches.

Un jour, ayant épargné pendant des longues mois le peu d’argent de poche que je recevais, je m’achetais un T-shirt noir avec un dessin légèrement « gothic », et un short gris, que je portais avec des collants foncés. Je me trouvais trop cool, et mes copines me félicitaient. Quand ma mère avait découvert ce que j’avais acheté elle était furieuse. Elle confisquait l’ensemble en disant que j’étais beaucoup trop jeune pour porter des vêtements pareils, qu’ils étaient moches et ordinaires, et que dorénavant je ne recevrais plus d’argent de poche puisque j’étais manifestement trop jeune pour le gérer. J’aurais pu la tuer, mais je m’étais limité à piquer une de mes crises colériques, lançant des méchancetés à sa tête en hurlant.

Mais ce n’était pas fini. Quelques jours plus tard, après que j’avais de nouveau sali une jupe, -est ce que je le faisais express ?- elle arrivait à la maison avec deux tabliers d’école, le modèle classique en vichy bleu avec des longues manches, fermant avec un rangée de boutons et un nœud dans le dos. Elle m’a fait porter ces tabliers en permanence quand j’étais à la maison. Jusqu’à mes 15 ans. « Aussi long temps que tu n’auras pas de respect pour tes vêtements et que tu te comportes comme un petit bébé je suis bien obligé de te traiter comme tel. ». A partir de ce jour je n’ai plus jamais invité des copains chez moi.

Un peu après mon 15ième anniversaire j’ai pris la décision de ne plus obéir, à la grande surprise, et colère, de ma mère. Cela avait duré quelques jours, mais puis elle n’avait plus jamais insisté. J’étais libre.

Vers 16 ans j’annonçais que je voulais faire des études universitaires. D’abord elle avait essayé de me dissuader, que ce n’étais pas « pour des personnes comme nous », et que malgré mes bons résultats d’école je ne devais pas me surestimer. Quand elle voyait que je ne cédais pas elle disait qu’elle ne pouvait pas payer des longues années d’études. Le jour que je lui ai annoncé que j’avais obtenue une bourse qui couvrait tout les frais, y compris les frais de logement, elle avait cédé, contrecœur.

J’avais été persuadé que j’avais laissé tout ça dernière moi, mais mes jeux compulsifs m’amenaient à comprendre que tout ce passé pesait toujours. Pax exemple je comprenais pourquoi j’aime tellement jouer Pupuce, Quand j’ai peur d’être humilié je rentre dans la peau de la petite fillette de 5 ans, et alors devenant toute jeune je ne sais plus être humilié. Par contre le rôle de Bébé c’est l’inverse. Je joue ce rôle justement parce que je cherche à être mis dans une position dépendante et humiliante avec des couches sales.

Et Lo? Lo c’est ma carapace. Je suis en réalité une fille sérieuse, disciplinée, determinée, discrète, mais très timide et avec un manque de confiance en moi-même très profond. La Claire publique, - gai, assertive, aimant être dans le centre d’attention -, c’est un rôle que je joue en permanence. Lo, la nymphomane de 15 ans n’est qu’une variation de ce rôle que je joue en permanence depuis mon adolescence.

Et puis Petite Claire? Petite Claire c’est moi 7, 8 années en arrière : timide, aucune confiance, très solitaire, soumise, mais colérique. Quand elle essaie de sortir de son isolement, ou de prendre ces propres décisions, elle est maladroite, voir agressive. Petite Claire rêve d’être une fille heureuse, épanoui, protégée par des parents qui l’aiment. Guy et Maria m’offraient cet environnement rêvé.

Bien vite j’allais comprendre le double jeu de Maria, mais d’abord j’étais trop contente d’avoir trouvé ce milieu protégée, et j’en profitais à fond.

Comme ce jour ou Maria et moi partaient faire du shopping. J’avais trouvé un petit ensemble trop adorable, une jupe-culotte courte en velours côtelée bleu claire, avec une courte veste assorti, avec une doublure de fausse fourrure. D’abord Maria n’avait pas voulu l’acheter parce qu’elle trouvait la jupe trop courte « pour une fille de mon âge » - je ne savais pas si elle me considérait trop jeune ou trop âgée –, mais j’avais insisté et elle avait cédée. Rentrée à la maison je ne pouvais attendre de mettre mon nouveau ensemble, avec des collants rayés coloriés et un T- shirt Disney. Maria m’aidait à mettre des tresses multi couleurs dans mes cheveux et c’est ainsi que Guy me trouvait, regardant un DVD Harry Potter, quand il rentrait le soir.

J’étais tellement absorbé par le film que je réalisais à peine qu’il s’asseyait à coté de moi. Après un petit temps il posait son bras autour de moi et je reposais ma tête sur ces épaules. Quand le film était terminé il me complimentait sur mes habits et sur ma coiffure (le gentil menteur, je sais qu’il n’aime pas mes cheveux comme ça !). Petite Claire oubliant sa timidité se mettait debout et tournait sur elle pour se faire admirer. Le meilleur jour de la vie de Petite Claire !

Mais le lendemain Petite Claire allait vivre un jour encore plus heureux. C’était un samedi et je m’étais habillé en Lo parce que j’avais envie de séduire Guy. Peut-être que j’étais un peu jalouse de Maria quand même? D’habitude il ne résistait jamais aux avances de la petite nymphomane de 15 ans, mais ce jour là je n’arrivais pas à l’exciter. Guy était gentille, drôle, de bonne humeur, comme toujours, mais pas de réaction passionnée. Cela me frustrait, surtout que je n’avais plus fait l’amour depuis plusieurs semaines. Ce qui m’irritait en plus c’était que j’étais convaincue que Guy et Maria faisaient l’amour tout le temps et je voulais ma part. Guy, ne remarquait pas ma frustration, mais il m’invitait au restaurant. Ce n’était pas du tout ma priorité, mais j’adore aller au restaurant, et une tête à tête m’offrirait l’opportunité de le séduire, donc j’acceptais avec enthousiasme.

Mon enthousiasme était un peu tempéré quand il m’annonçait qu’il avait choisit les vêtements qu’il voulait que je porte. Je trouvais qu’avec ma très courte tunique en soie sur des collants foncés j’étais parfaitement habillé pour une soirée de séduction, mais j’aime quand il choisit mes vêtements et courait donc vite à ma chambre.

En voyant ce qu’il avait choisit j’étais déçue. C’était la petite jupe culotte en velours côtelé bleu claire avec la courte veste assortie que j’avais acheté le jour avant. Avec un t-shirt brun au dessin de Milou – le chien de Tintin- et les collants assortis, également avec des dessins de Milou, cela faisait un ensemble trop mignonne, mais trop enfantin pour la soirée que j’avais en tête.

En même temps j’étais trop heureuse réalisant qu’il avait réellement dû apprécier mon mode-show du jour précédent et je me dépêchais à me changer et à mettre mes cheveux ensemble en deux petites tresses. Quand il me voyait Guy réagissait avec un enthousiasme sincère qui m’allait droit au cœur.

Il m’emmenait à un restaurant de luxe ou ils n’avaient guerre l’habitude de recevoir des clients aussi jeunes. Petite Claire recevait une attention tout particulière, spécialement après que Guy demandait au maitre ce qu’il recommandait à faire découvrir à « une bouche pas encore blasée ». Une soirée délicieuse.

Une fois rentrée je mettais mes bras autour de son cou et le couvrant de petits bisous je lui disais combien je l’aimais. Sans réfléchir je l’appelais « papa » pour la toute première fois. Il répondait avec des bises paternelles d’abord, mais assez vite nos bouches se rencontraient. Et quand j’ouvrais sa ceinture il me laissait faire. Il me prenait dans ces bras et me portait dans la chambre ou il me déshabillait gentiment et faisait l’amour de la manière la plus tendre possible. Impossible à décrire en paroles comment je me sentais. C’était encore mille fois mieux que cette autre fois que j’ai raconté dans le chapitre 3 quand on avait également fait l’amour quand j’étais complètement dans mon rôle de fillette.

La différence était probablement qu’à cette autre occasion j’étais trop surprise par ce qui m’arrivait et trop jeune pour réagir avec passion. J’avais été portée à une autre planète, mais complètement passive. Cette fois ci j’éprouvais comme pour la première fois le réveil de toute ma sensualité, mais avec l’innocence d’une fille de 11 ans. La sensation d’abandon complet, parce qu’avec la confiance absolu et inconditionnel qui peut seulement exister entre une fille encore enfant et son père, est impossible à décrire avec des mots.

Je comprenais pourquoi l’inceste est un tabou aussi grand. Ce genre de bonheur est paralysant. Les jours et semaines suivants je ne pouvais rien faire qu’attendre que mon papa voulait bien me reprendre, voulait bien me revisiter, venir me pénétrer. Attendre pour qu’à nouveaux je cesse d’exister pour redevenir une partie de lui.

Je réalise bien sûre que l’inceste n’est pas toujours comme ça. Au contraire qu’en général c’est un viol triste par une personne qui s’impose à une personne faible et dépendante. La pire perversité. Mais je sais aussi maintenant que l’incest peut être la plus jolie forme de faire l’amour. Que j’ai pu éprouver ça d’une manière complètement légal fait de moi une personne favorisé pour toujours.

L’expérience avait clairement laissé une forte impression sur Guy aussi. Les jours suivants on faisait plusieurs fois l’amour de cette même manière, à la fois tendre et passionné. Rempli d’un amour paternel inconditionnel. Un jour je le surprenais en train de pleurer après avoir fait l’amour. Il m’assurait que c’étaient les larmes du parfait bonheur.

Mais Guy n’aimait pas en parler. Il se sentait coupable pour cette relation qu’il ressentait, tout comme moi, comme une relation incestueuse et pédophile. Il avait toujours été attiré par mon aspect « fillette » et mon caractère spontané, un peu fou. Mais il n’avait pas prévue de se retrouver la moitié du temps à faire du babysitting pour une fillette de 5 ans, et l’autre moitié à faire l’amour à sa fille de 11 ans. Je suis persuadé que Guy profitait plus de notre relation que jamais avant. Mais en même temps cela pesait. Pupuce le fatiguait et il avait honte de sa relation avec Petite Claire. Maintenant que finalement il avait trouvé comment il devait la traiter il avait honte. Ces jours de bonheur parfait ne pouvaient donc pas durer. J’aurai pu me limiter à mon rôle de Lo. Mais les autres rôles me rendaient trop heureuse, et en plus, la nymphomane de 15 ans avait maintenant une redoutable rivale.