Vues: 641 Created: 2014.11.04 Mis à jour: 2014.11.04

Don du sperme

Chapitre 2

J'ai publié ce récit sur un autre site, un lecteur a regretté l'absence d'un "joli infirmier". J'ai donc décidé de faire une nouvelle version de l'histoire. Le début ne change pas, nous sommes toujours dans le futur mais dans un monde moins déshumanisé. Désolé pour celles et ceux qui auraient préféré une infirmière, vous pouvez remplacer les « il » par des « elle » ou utiliser votre imagination.

J’entrai dans le centre d’insémination. Grâce à la puce qui était insérée dans mon corps, le système d’accueil contrôla immédiatement mon identité et m’indiqua que je devais prendre place à la salle d’attente et qu’on viendrait me chercher. Je fus étonné, car tous disaient que c’était entièrement automatique. Il y avait peut-être un accueil spécial la première fois.

J’étais arrivé à l’avance et je dus attendre l’heure de la convocation. Un jeune homme entra. Il était à peine plus âgé que moi, une vingtaine d’années. Il était vêtu d’un tee-shirt et de pantalons blancs. Il avait son nom sur un badge : « Julien » et sa fonction : « Infirmier préleveur ». Comme j’étais le seul à attendre, je me levai et lui serrai la main. Il me salua :

— Bonjour Monsieur, bienvenue.

— Bonjour Monsieur.

— Je suis votre infirmier, veuillez m’accompagner.

— Merci, je pensais que je serais seul.

— Il y a eu trop de réclamations, les hommes reproducteurs n’étaient pas à l’aise. Nous testons un nouveau concept d’accompagnement des clients et vous avez été choisi au hasard.

Nous suivîmes un long couloir et nous entrâmes dans un local. Il avait été rénové et sentait encore la peinture fraîche. Je vis tout suite la machine qui devait servir au prélèvement. Il n’y avait rien d’autre, à part une chaise. Julien me dit :

— Voici donc la nouvelle chambre prototype. L’appareil est pratiquement le même que dans les autre cabines. Et il y a aussi une douche. Vous pouvez commencer.

J’hésitais, ne sachant pas que faire. Je pensais que l’infirmier allait quitter la pièce.

— Vous restez ? lui demandai-je.

— Cela vous dérange-t-il ? Je peux appeler une infirmière si vous préférez.

— Non, ce n’est pas ça. Je n’ai simplement pas l’habitude de me déshabiller devant des inconnus.

— Ne vous en faites pas, je vois des bites, pardon des gens nus toute la journée depuis que je fais ce travail.

— Il y a longtemps ?

— Non, je dois l’avouer, vous êtes mon premier client. J’ai fait seulement des essais avec d’autres collègues lors de la formation. Excusez-moi si je suis encore maladroit.

J'enlevai mes habits, les posai sur la chaise, hésitant au moment de baisser mon boxer. Je me retrouvai nu devant Julien.

— Vous devez prendre une douche, c’est obligatoire. Et pensez à décalotter votre gland avant.

J’entrai dans la cabine de douche. Elle avait une porte transparente et l’infirmier pouvait me voir. Je fus automatiquement aspergé par des jets puissants sur mon pénis et mon anus, je sentis l’odeur d’un produit désinfectant. De l’air chaud me sécha ensuite, puis je ressortis.

Julien me montra une marque sur le sol indiquait où je devais poser mes pieds. Je me positionnai. En face de moi, un bras télescopique avec une sorte de tube muni d’une ouverture qui me fit penser à un jouet sexuel. L'infirmier mit des gants puis me dit:

— Je vais enduire votre pénis de gel lubrifiant, ce sera plus agréable.

Il mit du gel sur mon pénis et le répartit sur toute sa longueur. J’étais très gêné mais en même temps très excité. Je dois vous avouer que j’étais vierge et que c’était la première fois qu’on me caressait le pénis. Je bandai déjà un peu. Julien fit glisser mon prépuce, approcha le masturbateur et introduisit mon membre à l’intérieur.

Je sentis qu’il lubrifiait aussi mon anus, puis il inséra une sonde. Ils allaient ainsi aussi s’occuper de cette ouverture, pour me prendre la température ou me stimuler ?

La lumière s’éteignit et je fus entouré d’images. C’étaient celles de mes phantasmes préférés, je me demandai comment ils les connaissaient. À ce moment-là mes sensations devinrent incroyables, indescriptibles, je n’avais effectivement jamais vécu cela. Je ne sais pas combien de temps dura la séance. J’étais submergé par mes propres phantasmes qui défilaient devant mes yeux, mieux ils envahissaient tout mon corps. Je fus de nombreuses fois prêt à jouir, mais le masturbateur automatique ralentissait ses caresses et l’excitation retombait un peu.

Je finis par avoir une très longue éjaculation, je sentis le sperme jaillir de mon méat en de longues rafales.

Tout finit abruptement. La lumière se ralluma. Un écran affichait déjà la quantité de sperme récoltée, le nombre de spermatozoïdes, la durée de l’orgasme et d’autres données médicales : le pouls, la température, la tension artérielle, la température. On me signalait que ces données étaient disponibles sur le site du centre d’insémination sous mon numéro de client. J’allais pouvoir contrôler les variations d’un mois à l’autre. Je savais déjà qu’une baisse de qualité m’exclurait définitivement du don.

Je me tournai vers mon infirmier et je portai mes yeux sur son entrejambe par hasard. Il me sembla qu’il avait une grosse bosse sous son pantalon blanc, une très grosse bosse. Je relevai les yeux et croisai son regard. Il rougit. Je n’hésitai pas à lui demander :

— C’est moi qui vous fais cet effet ?