Le médecin alla se laver les mains tandis que Léa passait un gant humide son son anus endolorie. Son ventre avait bien diminué même s'il restait rond.

- Allonge toi sur la table d'examen Léa.

Épuisée la jeune fille obtempéra. Il lui écarta les jambes et regarda son anus.

- Bon ça va tu n'as pas de lésion. Voyons ton ventre.

Il le palpa méticuleusement.

- Il est beaucoup plus souple, même si tu reste encore un peu ballonnée, ce qui est normale. Tu étais vraiment très constipée. Ne reste plus jamais plus autant de temps sans vider tes intestins. Je sens maintenant bien tes ovaires et ton utérus, tout est en ordre.

En disant cela il avait fourré ses doigts dans son vagin pour terminer son examen. Léa ne pensa même pas à s'en formaliser.

- Tu peux te rhabiller ma belle. Reviens me voir d'ici une semaine que je contrôle ton ventre afin de voir si ton transit reprend normalement. Ne serre pas trop ton pantalon ton joli bidon est fragile.

Léa se rhabilla lentement, un peu sonnée, et remercia le docteur. La consultation avait duré vraiment longtemps, la secrétaire était partie. Elle revint sur ses pas pour payer le médecin. Elle se rendit compte qu'elle aimerait se trouver encore un autre mal pour se mettre nue à nouveau devant lui, mais elle s’abstint, paya, et sortit.

Quand Léa était rentrée chez elle après le rendez-vous elle était allé se reposer dans sa chambre, épuisée par le traitement et un peu assommée par l'expérience, en un sens érotique, qu'elle venait de vivre. Elle ne pouvait se séparer d'un sentiment de gêne en repensant à ce que lui avait fait le médecin, mais, en même temps, elle en ressentait un certain plaisir. En tout cas son intense douleur au ventre avait disparu, même si elle ressentait toujours une certaine gêne due à une persistance de ballonnement : normal lui avait dit le médecin, ses intestins ne pouvaient pas se remettre immédiatement d'une telle constipation. Sa mère était rentrée, elle vint lui demander si le rendez-vous s'était bien passé et si elle avait des médicaments à prendre. Léa expliqua à sa mère qu'elle n'avait pas vu le médecin habituel mais un remplaçant et que celui-ci l'avait directement « débloquée » par un lavement plutôt que de la renvoyer chez elle avec un traitement. La maman de Léa répliqua alors qu'elle connaissait ce remplaçant et qu'en effet il était très efficace pour ce genre de problèmes. Elle posa alors sa main sur le ventre chaud de sa fille et le trouva encore assez ballonné. Elle expliqua alors à Léa qu'il allait falloir surveiller cela car parfois un lavement ne suffit pas pour retrouver un transit intestinal normal. Et en effet le lendemain Léa put aller aux toilettes, mais avec beaucoup de difficulté et en n'évacuant que peu de matières, lesquelles étaient toutes sèches. Elle n'en dit rien à sa mère, craignant de se retrouver de nouveau dans une situation gênante.

Cependant sa mère la surveillait discrètement. Le surlendemain Léa était depuis une bonne demi-heure sur les toilettes qui se trouvaient dans la salle de bain. Elle avait pris un long bain pour se détendre, s'était massé le ventre, et tentait maintenant de se soulager. Il faisait chaud dans la pièce, elle était restée toute nue. Voyant que sa fille restait longtemps dans la salle-de-bain, la mère de Léa frappa à la porte :- Tout va bien ma chérie ?- Oui maman, je prends mon temps c'est tout.- Ton ventre ça va ? Tu parviens à faire caca ?- Mmoui, un peu. En fait aujourd'hui rien ne sortait et son ventre recommençait à être douloureux. Comprenant que sa fille hésitait à lui dire la vérité, la mère entra. Léa, nue, était assise sur la cuvette des toilettes, elle avait les deux mains posées sur son ventre arrondi, les cuisses écartées, et ses seins légèrement tombant oscillaient quand elle se penchait en avant pour pousser. Léa fut surprise de l'entrée de sa mère, qui ne l'avait pas vue nue depuis très longtemps, elle eut un mouvement d’agacement, puis se ravisa rapidement, ressentant, comme avec le médecin un certain plaisir dans l'attention qu'on lui portait. - Rien ne vient ? demanda la mère de Léa.- Non, impossible de faire caca, répondit la jeune fille. Alors sa mère pris un tabouret qu'elle posa à côté des toilettes, se rapprocha de sa fille, et commença à masser son ventre ballonné et tendu. Elle dessinait des cercles de plus en plus large autour du nombril, dans le sens des aiguilles d'une montre, jusqu'à toucher le bas ventre de Léa. Sa main chaude appuyait fortement sur tout le ventre, y compris tout près du pubis de la jeune fille, que la main de sa mère recouvrait parfois.- Pousse Léa pendant que je te masse. Le ventre de Léa se contractait alors, son visage se crispait et elle tentait, sans succès, d'expulser de la matière, ne parvenant qu'à évacuer quelques gaz, parfois fort long. En poussant jaillissait de sa toison pubienne des jets d'urine discontinus tandis que l'effort exercé par la jeune fille sur tout le bas de son corps faisait que les lèvres de son sexe s'écartaient. Sa mère ne pouvait s'empêcher de regarder le sexe de sa fille, qu'elle trouvait beau, il était tout ouvert et laissait voir un clitoris proéminent. Après un bon quart d'heure de massages infructueux, Léa expliqua qu'elle sentait que l'étron n'était pas loin, mais qu'il lui semblait très dur et gros et qu'il était probablement trop large pour son anus. Il lui arrivait la même chose que chez le docteur lors de l'expulsion du lavement. Sa mère proposa alors de lui administrer un suppositoire. Léa accepta. Sa mère sortit et revint avec un de ces suppositoires jaune translucide à la glycérine.- Je vais te le mettre Léa, ce sera plus facile. Léa se mit à quatre patte et écarta ses fesses, après avoir autant poussé elle avait mal à l'anus. - Maman, tu ne vois rien d'anormal ? J'ai mal euhh à mon trou. La mère se pencha sur les fesses de sa fille, Léa avait bien écarté ses fesses, et l'anus, d'un rose assez foncé, était nettement visible. En dessous se détachaient les lèvres de son sexe qui semblaient légèrement humides. L'anus était un peu entrouvert.- Ma puce on voit que tu as forcé, ton trou est un peu rouge, par ailleurs c'est curieux il est un peu entrouvert, c'est probablement que tu as un gros caca qui a besoin de sortir. Elle mit alors un peu d'une crème à consistance grasse sur ses doigts et appuya sur l'anus de sa fille. Léa sursauta.- C'est très douloureux Léa ?- Non pas beaucoup maman, mais j'ai été surprise.- Ton trou est tendu, un peu dur ma puce, et il ne semble pas vraiment pouvoir s'ouvrir plus, c'est pour cela que tu as du mal à faire caca. Elle prit le suppositoire et l'enfonça dans l'anus de sa fille en l'accompagnant avec les doigts, elle sentait une résistance due à la présence de matière. Il aurait mieux valu faire un lavement avec une petite poire mais elle n'avait pas le matériel nécessaire, et puis, au moins, cela lubrifierait un peu. Finalement elle commença à masser doucement l'anus de sa fille. - Ça te fait du bien Léa ?- Oui je sens que ça se détend, appui bien dans mon trou, ça me donne envie d'expulser. Au bout de plusieurs minutes, Léa se remit sur les toilettes, sa mère restait près d'elle. Elle recommença à pousser. Elle sentait un liquide épais et gluant s'échapper de son anus, dû à la fonte du suppositoire. Cela agissant comme un lubrifiant, elle parvint à expulser un peu de matière, cependant, le suppositoire avait redoublé son mal de ventre. Sa mère recommença à lui masser le ventre pendant l'expulsion. Au bout d'un petit moment, il n'y avait plus que des gaz qui venaient, le ventre de Léa était un peu détendu mais il était évident qu'elle n'avait pu se vider comme il aurait fallu.- Il est clair que tu as un problème ma puce, demain il va falloir retourner chez le docteur, je ne suis pas sûre que le remplaçant soit encore là, mais je vais voir. Léa acquiesça, et refit un petit tour dans la douche pour nettoyer ses fesses rendues grasses par l'expulsion du suppositoire. Elle en profita pour rincer son sexe luisant. Il était clair que malgré sa douleur au ventre elle avait pris un certain plaisir à ce que sa mère s'occupe d'elle.

Le lendemain Léa se réveilla avec le ventre très rond. Son nombril était presque ressorti comme souvent celui des femmes enceintes. Elle n'avait sûrement pas beaucoup plus de matières dans les intestins, ayant peu mangé la veille, mais sa constipation lui donnait beaucoup de gaz. Elle se caressait le ventre en appuyant aux endroits où elle sentait l'air se déplacer tout en relevant les jambes afin d'écarter ses fesses. Les pets sortaient difficilement. Elle pensait au massage que le médecin lui avait fait et à son efficacité et se disait qu'elle en aurait bien besoin actuellement. Elle s'habilla d'un pantalon à ceinture élastique pour ne pas trop comprimer son ventre douloureux. Sa mère vint la prévenir qu'elle avait pu avoir le remplaçant au téléphone, ce dernier n'était pas disponible ce jour-là mais l'avait redirigée vers un collègue gastro-entérologue officiant dans une clinique proche de leur domicile. Son père allait l'emmener, elle-même travaillant ce jour là.

Ils partirent donc en voiture. Léa avait toujours été très proche de son père, que ce soit lui qui l'accompagne ne la gênait donc pas, de plus il savait toujours se faire discret.

Une fois arrivé à la clinique l'attente fut brève. Léa passa bientôt dans la salle d'examen du gastro-entérologue tandis que son père restait dans la salle d'attente. Le médecin lui expliqua que son collègue, le remplaçant qui avait soigné Léa, lui avait expliqué son cas. Il lui demanda de s'allonger sur la table d'examen, releva son tee-shirt, abaissa légèrement son pantalon et commença à appuyer fortement sur son ventre ; Léa grimaçait.

- Tu as le ventre tendu Léa et vraiment très ballonné.

Il prit un stéthoscope et commença à écouter ses intestins.

- Cela ne semble pas très alarmant mais il faut voir ce qui se passe exactement dans ton ventre Léa, descend de la table, je t'envoie passer une échographie dans le service voisin. Il écrivit quelques mots sur un papier, décrocha son téléphone, prononça quelques mots, puis dit à Léa de rejoindre son père et de se diriger vers le premier étage.

- Déjà revenue Léa ? demanda son père incrédule.

- Mwoui, il veut que j'aille passer une échographie, rien de grave visiblement mais c'est histoire d'y voir plus claire.

Le service de radiologie était vide, un jeune interne était de permanence, c'est lui que le gastro-entérologue avait prévenu. Peu habitué aux usages de la clinique il fit entrer Léa, mais aussi son père dans la salle d'examen, puis demanda à la jeune fille de se mettre en sous-vêtements. Cela ne la gênait pas particulièrement, son père la voyait bien en maillot de bain. Le père de Léa quant à lui semblait un peu plus mal à l'aise.

Léa était maintenant déshabillée, l'interne sortit quelques minutes pour aller chercher un formulaire. La jeune fille s'approcha alors de son père qui avait détourné le visage, elle lui demanda si on sentait quelque chose de particulier pendant une échographie.

- Je n'en ai jamais eu Léa, mais d'après ta mère on ne sent rien.

En disant cela il porta son regard sur la jeune femme, il ne l'avait jamais vue avec un ventre aussi proéminent. Léa surprit son regard, enleva ses mains posées sur son ventre, découvrant aussi son nombril un peu ressorti, et s'approcha de son père. Elle prit sa main et la posa sur son ventre.

- Oui je sais je suis vraiment toute gonflée. Tu sens comme c'est tendu ?

Son ventre gargouilla. Le père de Léa, assis, passait maintenant sa main sur tout le ventre de sa fille.

- Tu as beaucoup mal Léa ?

- J'ai une grande sensation de douloureuse et parfois des crampes assez fortes, c'est supportable mais très désagréable.

Son ventre recommença à gargouiller.

- J'ai envie de péter, murmura-t-elle en esquissant un sourire taquin.

Il pouffèrent tout deux, Léa se pencha en avant et émit un long pet. Elle se redressa brusquement car l'interne venait de revenir.

Il demanda à Léa de s'allonger, puis étendit un gel visqueux sur son ventre. Sa main était chaude et il semblait plus caresser le ventre de la jeune fille que de simplement étaler le gel. Il commença ensuite l'échographie. Il annonça bientôt qu'il n'y avait pas de gros problème mais une très importante concentration de matière fécales dans la partie terminale de l'intestin, près du rectum, et ajouta que l'intestin de Léa était rempli de vraiment beaucoup de gaz qu'il faudrait évacuer.

Il dit à Léa qu'elle pouvait se rhabiller, et rédigea un rapport qu'il alla porter au gastro-entérologue. Ce dernier expliqua qu'il fallait évacuer le fécalome présent près du rectum de Léa et faire sortir le plus possible de gaz. Il ajouta que Léa ayant subi un lavement additionné d'un produit assez fort quelques jours auparavant, il faudrait éviter d'en faire un de nouveau. Il invita alors Léa à le suivre, son père suivit, et ils s'installèrent dans une autre salle d'examen. Léa se sentant moins en confiance avec ce médecin qu'avec l'autre, elle demanda à son père de rester.

Le médecin interrogea Léa sur ce qui se passait quand elle essayait de faire caca. Elle lui expliqua qu'elle avait la sensation que son anus était trop petit pour laisser passer l'étron.

- Tu as peut-être un dysfonctionnement passager de l'anus, cela arrive après une constipation soignée trop tardivement. Il faut que je t'examine en détail. Déshabille toi et ne garde que ton soutient gorge.