NDA Pas mal de lectures pour cette nouvelle histoire, c’est un sujet qui intéresse. Je ne sais pas encore si j’ai trouvé le bon équilibre entre une réalité possible et quelques éléments plus érotiques.

L’infirmière nous distribua encore un bracelet à notre nom avec une puce électronique. L’ordinateur avait un appareil qui la lut et débloqua l’accès au questionnaire. Un avertissement s’afficha sur l’écran : « Vous n’êtes pas obligé de répondre à toutes les questions. Mais nous serons mieux à même d’évaluer votre état de santé si vous le faites. » Je bus un peu d’eau et je commençai à répondre. Les premières questions concernaient l’état général, les maladies, opérations que nous avions eues, puis suivirent d’autres au sujet des activités physiques, de l’alimentation. Le questionnaire se terminait par des questions plus intimes, je vous en cite quelques unes :

— Êtes-vous satisfaits de vos organes génitaux ? De leur taille ? De leur fonctionnalité ?

— Vous masturbez-vous ? Depuis quel âge ? Combien de fois par semaine ?

— Avez-vous des éjaculations ?

— Avez-vous déjà eu des relations sexuelles ? Avec une fille ou un garçon ?

— Avez-vous eu des rapports non protégés ?

— Avez-vous des interdits qui vous empêchent de vivre votre sexualité ?

Pour chaque question, on pouvait afficher une fenêtre d’aide qui nous aidait à la comprendre. Le professeur Woyzeck devait être un obsédé sexuel. Je m’efforçai d’être sincère, même si je dus avouer être encore puceau. Heureusement que mes camarades ne voyaient pas mes réponses. L’infirmière nous rappelait régulièrement de vider la bouteille d’eau.

Au bout d’une demi-heure, l’infirmière nous interrompit. Elle nous dit que nous aurions la possibilité de répondre plus tard, entre les examens. Il y aurait aussi d’autres tests psychotechniques. J’étais content car ma vessie commençait à me presser. On nous conduisit au vestiaire. La représentante du maire vint aussi, je pensai qu’elle voulait en profiter pour se rincer l’oeil. L’infirmière nous pria de mettre la tenue de sport que nous avions dû prendre. Elle nous indiqua que ce serait plus pratique pour nous déshabiller rapidement. Nous mîmes nos habits dans une armoire et la verrouillâmes avec le bracelet.

Nous nous rendîmes tous ensemble dans une autre pièce. Pendant que l’infirmière prenait du sang à une partie de mes camarades, les autres reçurent un gobelet en plastique pour la récolte de l’échantillon d’urine. Dans le coin de la pièce il y avait des toilettes entourées d’un rideau. Je dus m’y rendre en premier. La doctoresse me suivit et me dit de laisser le rideau entrouvert afin de pouvoir surveiller si je m’y prenait correctement. J’étais affreusement gêné. Elle me demanda tout d’abord de baisser mes shorts de sport et mon boxer. Il fallait selon elle pouvoir être sûr que je ne trichais pas. Je lui tournai le dos et elle ne voyait heureusement que mes fesses. Elle m’invita à prendre une lingette humide et de me décalotter, puis de me nettoyer le gland. J’obéis, elle me dit ensuite d’uriner quelques gouttes dans les toilettes, puis de m’arrêter et de remplir le gobelet. Une fois celui-ci plein, je dus le tendre à la doctoresse. Je me contorsionnai afin qu’elle ne vît pas mon pénis. Elle referma le rideau, je pus finir tranquillement de vider ma vessie et me laver les mains. Ouf, la première épreuve était passée.