Je devinai de quoi il s’agissait, je n’allais pas pouvoir y échapper. Le professeur ouvrit une porte que je n’avais pas remarquée et m’invita à passer dans la pièce attenante. Les deux dames nous suivirent, l’envoyée spéciale de la mairie avait un sourire carnassier aux lèvres. Elle allait enfin voir la bite d’un jeune puceau. Était-elle elle-même encore vierge ou couchait-elle avec le maire ?

Le professeur Woyzeck refit un laïus :

— C’est en fait cette partie de la visite médicale qui est nouvelle, même révolutionnaire je dois le dire. Il faut que nos jeunes patients prennent l’habitude de parler librement de leur sexualité et qu’ils en soient fiers, fiers de leur organes génitaux. Il faut qu’ils surmontent la honte qu’ils auraient à les montrer. Nous avons donc prévu de les installer sur cette chaise qui se trouve au milieu de la pièce, entièrement nus pendant toute la durée de l’examen. Nous leur poserons tout d’abord des questions sur la base des questionnaires remplis au début de la matinée, puis nous ferons un examen très complet et approfondi.

— Mais, l’interrompit la représentante du maire, n’avez-vous pas peur qu’ils soient un peu, comment dirais-je, excités par cette situation spéciale, et, comment dirais-je, que cela se manifeste, pour les garçons, par des réactions du corps que…

— Vous pensez qu’ils pourraient bander, appelons les choses par leur nom, Mme Dupont, non, cela ne nous dérangerait pas, cela nous permettrait aussi d’examiner leur membre dans cet état. Mais assez bavardé, M. A***, je vous prie d’enlever votre sous-vêtement et de vous installer sur la chaise.

La mort dans l’âme, je baissai mon boxer, les dames portèrent immédiatement leurs regards sur ma bite qui se contracta. Je m’installai sur la chaise, je remarquai qu’elle avait des étriers, le professeur nous dit :

— Nous utilisons ici une chaise gynécologique qui est idéale pour l’inspection des organes génitaux. Cela nous permet également d’examiner les filles dans la même salle. C’est notre contribution à l’égalité des sexes.

Tous rirent, sauf moi. Je m’installai tant bien que mal, le professeur écarta mes jambes au maximum. Les dames se déplacèrent de manière à ne rien perdre du spectacle.

— Vous êtes à l’aise ? me demanda le professeur Woyzeck.

— Pas vraiment, répondis-je.

— Cela ne durera pas longtemps.

En fait, ça allait durer une éternité.

— Je vais vous poser quelques questions pour commencer, répondez-moi sans fausse pudeur. Vous n’avez pas de problèmes avec vos organes génitaux ?

— Non, enfin si, peut-être, j’ai des petits boutons blancs sur le gland.

— Nous verrons cela tout à l’heure. Pas de difficulté pour uriner ?

— Non.

— Avez-vous des érections satisfaisantes ?

— Oui.

— Le matin en vous réveillant ?

— Oui, aussi.

— Avez-vous déjà mesuré la longueur de votre pénis en érection ? Nous faisons juste une statistique pour une étude scientifique.

— Euh oui, je dois vous la dire ?

— Si vous le désirez.

— 13 cm.

— Vous pensez que c’est assez long ?

— J’aimerais bien quelques centimètres de plus.

— Elle pourrait encore grandir. Pas de difficulté à décalotter le gland ?

— Non.

— Avez-vous déjà eu des éjaculations ?

— Oui, depuis trois ans environ.

— Des relations sexuelles ?

Je rougis.

— Non, je suis toujours puceau.

— Pensez à vous protéger lorsque vous en aurez.

Le professeur n’aurait eu qu’à lire mon questionnaire sur son ordinateur au lieu de me reposer toutes les questions. Il termina :

— Voilà, j’ai fini. Je vais lasser la doctoresse s’occuper de vous, je pense que vous serez plus à l’aise avec une femme qu’avec moi. Je pourrais ainsi donner des explications à Mme Dupont, si elle le désire.

— Bien sûr, répondit-elle. Je suis très curieuse, on peut toujours apprendre. Ce n’est pas tous les jours que j’ai la chance d’avoir un spécialiste, comment dirais-je, en pénisologie, sous la main.

— Très bien. Mme Tartempion, vous pouvez officier.

Je me demandai si la représentante du maire avait aussi envie de se faire examiner par ce Woyzeck ou même de coucher avec lui, mais je pensai qu’il était pédé. Il n’avait pas arrêté de mater ma bite en me posant ses questions vicieuses.