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Vues: 740 Created: 2007.07.19 Mis à jour: 2007.07.19

La clinique secrète

Chapitre XXI

Un léger repas fut servi à la blonde de la chambre n°14.

Elle se sentait très nerveuse et anxieuse car elle n'ignorait pas que la journée n'était pas encore finie pour elle. Une mystérieuse séance d'exhibition était prévue dans la soirée. Comment cela allait-il se passer?

Que lui serait-il demandé de faire ou d'endurer? Probablement des choses qui allaient encore une fois mettre à mal le peu de pudeur et de fierté qui lui restait. Mais quoi, précisément, elle l'ignorait.

Elle imagina le pire lorsque la longiligne sexologue entra dans sa chambre, un sac à la main.

"Bonsoir ma chérie, tu as bien récupéré de ta petite séance de sport?"

Comme à l'accoutumée, la bourgeoise sentit monter en elle un sentiment d'agacement face à la brune. Décidément, la sexologue était au courant de tous ses faits et gestes, on ne pouvait rien lui cacher. La blonde préféra ne rien répondre et se mit à gamberger en voyant la tenue de la grande brune. Virginie Voyret portait des cuissardes en cuir noir, un short moulant noir et en haut une veste de cuir de la même teinte. Ses lèvres étaient peintes en violet et ses yeux couleur charbon. Elle avait le parfait look de la maîtresse dominatrice sans ambiguité possible.

Ses cuissardes rendaient ses jambes immenses et pour couronner le tout, des talons de 10 cm la faisaient passer pour une géante. Du coup, Laurence eut l'impression d'être une gamine à côté de sa grande soeur. Lorsque l'intimidante sexologue ouvrit le sac et en sortit la belle fourrure noire de Laurence, celle-ci sauta de joie, telle une enfant à qui l'on rendrait sa peluche préférée. Elle put aussi récupérer sa paire d'escarpins et s'étonna naivement:"Mais il manque le reste de mes vêtements?!"

"Espèce de petite idiote, tu ne vas tout de même pas t'habiller comme une none pour une séance d'exhib!".

Le sourire qu'affichait la grande brune était encore plus racoleur et intimidant que d'habitude. Dans un geste de bonté calculée, elle aida la blonde à enfiler sa fourrure à-même son corps nu, puis ses escarpins. Elle lui noua alors un bandeau hermétique autour des yeux. Puis profitant que sa soumise se retrouvait aveugle, elle accrocha dans son dos une affichette sur laquelle était inscrit:"Je m'appelle Laurence Bardon, je suis une chienne de 30 ans".De sa voix envoutante, Virginie Voyret annonça:

"Nous allons sortir à l'extérieur de la clinique ce soir, nous nous promènerons et peut-être en chemin ferons nous des rencontres intéressantes, ah ah ah...".

A cet instant, Laurence réalisa dans quelle posture risquée elle allait se retrouver, toute nue sous sa fourrure sur la voie publique ou peut-être ailleurs. Une boule d'angoisse envahit sa gorge. Virginie Voyret lui prit la main et lui conseilla de marcher à côté d'elle, lui promettant de la guider, bien consciente que sa soumise ne pouvait rien voir.

Lorsque Laurence sentit l'air frais du soir sur son visage, elle comprit qu'elle se retrouvait à l'extérieur de la bâtisse. Elle suivit à l'aveugle la jeune femme en cuissardes, sentant des gravillons crisser sous ses escarpins. Elle en déduisit qu'elle devait emprunter une allée du domaine qui la conduirait dans la rue. Les deux femmes aux extravagantes tenues marchèrent un long moment sans dire un mot, les talons de la blonde faisant écho sur le trottoir à ceux de la dominatrice. Puis Laurence, sans avoir la moindre idée de l'endroit où la brune pouvait l'avoir amenée, reconnut des sons familiers;tout d'abord le bruit d'une voiture qui passa tout près, puis des éclats de voix, un coup de klaxon, de la musique. Elle comprit qu'elle était dans un quartier de la ville. Les deux femmes ralentirent leur marche, et la blonde sentit la présence de plusieurs personnes autour d'elle. Elle se sentait de plus en plus nerveuse. La sexologue décida de stopper la marche et ouvrit discrètement un pan du manteau de fourrure de sa patiente, dévoilant une cuisse de la bourgeoise aux personnes alentour. Devant la grande nervosité de sa soumise, la grande brune serra plus fort la main de Laurence et lui chuchotta:"Tu ne risques rien,

je contrôle la situation".Elle ouvrit alors en grand la fourrure, exhibant le corps nu de la jolie blonde à un groupe de voyeurs. Laurence entendit peu après des sifflets admiratifs doublés de commentaires salaces. Dire que madame Bardon se sentait morte de honte d'être exhibée ainsi en public dans sa ville est un euphémisme. La sexologue souhaita pousser plus loin l'expérience et retira complètement la fourrure de sa patiente, la laissant ainsi toute nue sur ses talons devant des inconnus de plus en plus pressants autour d'elle. Virginie Voyret cria soudain:"On regarde et on ne touche pas, compris? Sinon je t'en colle une!!!"

Laurence réalisa que la sexologue était à l'aise dans ces circonstances et maitrisait parfaitement la situation. La géante brune chuchotta à l'oreille de sa protégée:

"Tu es géniale ma chérie, tu fais sensation, ils sont tous excités à te regarder".Jamais Laurence n'aurait imaginé qu'un jour dans sa vie elle se retrouverait dans pareille posture. Mais cette situation comportait un aspect à la fois aventurier et clandestin qui la troublait. De plus, elle ignorait jusqu'où irait ce petit jeu de l'exhibition et cela rendait la chose encore plus pimentée

Soudain, elle sentit quelque chose de chaud et moite se glisser contre sa main. En aveugle, elle palpa avec circonspection l'objet et elle ne mit pas longtemps à réaliser qu'il s'agissait d'une verge dressée. Elle paniqua sur le coup mais la brune dominatrice la rassura sur le champ:"N'ai pas peur ma chérie, tu ne risques rien.

Il veut juste que tu le branles avec ta main".

"Non, non, pas ça, je vous en prie, je ne peux pas faire ça, je veux rentrer"

"Allons Laurence, sais-tu que tu les fais tous bander? Je suis fière de toi alors ne me déçois pas maintenant".

Le voyeur s'enhardit à placer sa verge érectée dans la paume de main de la bourgeoise.

"Allons Laurence, branle-le, c'est un ordre, sinon je te laisse toute seule ici!"

"Oh non non, pas ça, je vous en supplie, ne m'abandonnez pas ici!"

"Alors branle-le à fond jusqu'à ce qu'il jute!"

La blonde bourgeoise n'eut pas d'autres choix que de masturber l'inconnu qu'elle sentait si près et qu'elle imagina en train de mâter son corps nu parmi d'autres voyeurs. L'homme fortement excité ne mit pas longtemps à éjaculer sa semence en poussant des râles bestiaux puis s'éloigna. Laurence n'en revenait pas de ce qu'elle venait d'accomplir, cela dépassait son entendement et pourtant elle l'avait fait, le coeur palpitant et l'esprit plein d'émois.

"Bon,ça suffit, le spectacle est terminé" lança Virginie Voyret aux voyeurs. Elle passa la fourrure sur les épaules de sa soumise et lui annonça qu'elles allaient rentrer.

En chemin, la sexologue félicita à maintes reprises sa patiente pour son obéissance et les audaces auxquelles elle s'était livrée au cours de la soirée. Pour la première

fois depuis longtemps, Laurence Bardon reprenait confiance en elle, en sa féminité et en son pouvoir de séduction.