Examed


Vues: 813 Created: 2012.03.24 Mis à jour: 2012.03.24

La visite médicale de Julie

Episode 8

Les ongles un peu longs de l'infirmière avaient frotté la fine peau du dos de Julie lors de la séparation des deux fines bandes ajourées de tissu noir en arrière de la petite pièce de lingerie. La jeune femme avait bien timidement tenté de se libérer de l'emprise de la doctoresse mais la pression sur ses poignets était trop forte et elle avait renoncé à toute résistance. La femme mûre lui libéra alors une main pour que l'infirmière fasse tomber la première bretelle puis elle fit de même pour la seconde tout en maintenant à nouveau l'autre main. Le soutien-gorge, libéré de ses entraves, chuta pour échouer aux pieds de Julie.

Julie ravala une fois de plus sa salive. La honte et l'humiliation l'envahissaient d'être ainsi, seins nus, aréoles aux pointes durcies par ce mélange explosif entre fraîcheur relative du cabinet et situation embarrassante. Elle se rappela alors cette fameuse visite médicale au lycée où le médecin, déjà une femme relativement âgée, lui avait dévoilé sa poitrine, en écartant juste les bonnets du soutien-gorge pour contrôler, selon ses dires, l'état d'avancement de sa puberté à ce niveau-là.

A peine sa mission accomplie, l'infirmière, sans dire un mot ni échanger un regard avec Julie, s'éclipsait. Face à la doctoresse qui scrutait la poitrine dénudée, la jeune femme ne savait plus que faire pour surmonter son angoisse. D'instinct, elle porta ses deux mains redevenues libres pour cacher ses aréoles en érection manifeste : " Comment voulez-vous que je pratique mon examen de vos seins si vous les cachez... Vous êtes vraiment coincée par votre corps on dirait !" La femme mûre lui prit, cette fois délicatement, les deux mains et plaça ses bras juste au-dessus du haut des fesses : "Redressez le menton et tenez-vous bien droite, poitrine vers le haut !"

L'infirmière partie, Julie se calma légèrement. Certes la doctoresse la stressait mais au moins il n'y avait plus de tierce personne pour observer l'humiliation qu'elle ressentait. Elle s'exécuta en priant pour que tout ceci prenne fin au plus vite. Alors, la praticienne se rendit de nouveau à son bureau. Elle se pencha sur la droite de la table sous laquelle trônait un caisson à roulettes et en ressortit une pochette noire assez fine. Elle se positionna face à Julie juste devant son bureau. Elle ouvrit alors ce qu'elle tenait dans ses mains. Toujours tenue par son espèce de garde-à-vous, la jeune femme se demanda ce que la doctoresse allait encore lui imposer. Elle ne tarda guère à comprendre que l'humiliation resterait de mise.

Julie pensa, avec erreur, que la doctoresse allait déballer le contenu de sa petite pochette dans l'instant. L'objet se retrouva sur le bureau et la femme mûre retourna s'asseoir devant son écran d'ordinateur : " Voyons d'abord ce que donnent les images thermographiques prises par l'infirmière tout à l'heure ! En attendant, restez bien comme je vous l'ai demandé ". L'analyse ne prit guère de temps : " C'est parfait, je vais donc compléter tout cela par mon propre examen visuel."

La doctoresse se replaça devant son bureau, fesses posées sur le rebord. Elle fixa le buste arrogant de Julie tout en commençant à ouvrir la mystérieuse pochette noire : "Vous avez vraiment de jolis seins, bien proportionnés, bien fermes en apparence et manifestement pas gonflés comme j'en vois de plus en plus ces dernières années... Les aréoles sont très contrastées avec une taille idéale par rapport au volume des seins !".

Les commentaires flatteurs de la doctoresse perturbèrent Julie. Sous prétexte professionnel, avait-elle à exprimer ainsi ce qu'elle constatait ? Dans la confidentialité obligée du cabinet médical, rien ne sortirait et la jeune femme préféra ne pas relever. La praticienne tourna ensuite autour d'elle, se baissant pour mettre son visage au niveau de la poitrine de sa patiente. Si l'examen s'arrêtait à cela, Julie s'en contenterait bien. Toutefois, l'étrange pochette n'avait pas encore délivré son secret et c'est cela qui l'inquiétait le plus pour le moment : "Parfait, parfait Mademoiselle ! Dans l'instant, je n'ai rien remarqué d'anormal... Rien ne vaut pourtant ce que je vais pratiquer dans quelques minutes...". La doctoresse se figea, retournée qu'elle était, face à Julie, contre le bureau. Sa main gauche ouvrit la petite pochette et ce qu'elle extrayait ne rassura pas la jeune femme.

Julie aimait photographier mais l'appareil, que venait de sortir la doctoresse de son étui, celui-ci, elle le maudit d'emblée.

Aucun doute ne traversa l'esprit de Julie. Le petit et fin objet chromé que tenait au creux de sa main la doctoresse était un appareil photo numérique. Pourquoi la praticienne en avait-elle besoin dans le cadre d'une visite médicale du travail ? D'un côté rien ne la surpenait plus beaucoup de la part de cette femme rigoureuse et peu amène. Elle attendit donc qu'elle dévoile ses intentions avant de s'inquiéter... peut-être pour rien. Après quelques secondes de silence pesant, durant lesquelles elle avait tripoté les minuscules touches de son appareil photos, la doctoresse releva la tête.

La doctoresse, sentant sans doute que Julie allait protester face à l'intrusif petit appareil, prit les devants, sèchement, comme à son habitude : " C'est la procédure Mademoiselle. Comme je vais vous suivre régulièrement, je vais prendre en photos vos seins sous plusieurs angles... Cela me permettra de voir s'il y a une évolution au fil du temps ! Ne vous inquiétez pas, ces photos restent dans votre dossier confidentiel et je suis la seule à pouvoir les consulter... Je pourrai vous les montrer si vous le souhaitez, bien sûr !". La praticienne donnait le change pour amadouer la jeune femme qui, comme elle l'espérait, ne manifesta sa gêne que par un visage légèrement rougissant.

La doctoresse prit tout son temps pour tourner autour du buste de Julie et prendre une bonne vingtaine de photos dont elle ferait le tri plus tard précisa-t-elle à la jeune femme. Elle lui fit lever les bras, les baisser puis se tenir très droite avant que de lui demander de se pencher en avant. Ses seins pendant vers le sol devait intéresser au plus haut point la praticienne puisque c'est dans cette position inconfortable qu'elle prit le plus de photos. Une fois l'appareil rangé, et Julie de nouveau debout, bras le long du corps face au bureau, la doctoresse alla se laver les mains avec attention puis se les essuyer avec autant de préciosité : " Allons Mademoiselle, il est maintenant temps de contrôler avec précision l'état de santé de cette si belle poitrine...". L'insistance de la femme mûre à rappeler à Julie qu'elle était bien faite commença à interpeler la jeune femme : " Je me demande si elle ne serait pas un peu intéressée par les femmes... Oh ! Ce n'est vraiment pas mon jour... Quand je vais raconter cela à mon chéri, il va sûrement se foutre de moi et me taquiner...".

Julie n'avait jamais eu la moindre attirance sexuelle pour les autres femmes. Certes une ou deux de ses amies avaient laissé l'impression qu'elles auraient bien passé un moment d'intimité saphique avec elle mais elle avait fait semblant de ne pas comprendre et cela n'avait pas eu de conséquences. Quant à son chéri, il la taquinait effectivement de temps en temps en lui suggérant d'essayer un jour une partie de jambes en l'air avec l'une de ses collègues ; il lui savait des penchants plus que lesbiens. Julie avait donc toujours pris cela comme un jeu pout titiller leur appétit sexuel de jeune couple amoureux, sans plus. Mais voilà qu'aujourd'hui, l'imprévu la met face à une situation plus réelle de relation féminine ambigüe.

" Bras le long du corps s'il vous plaît ! " aboya presque la doctoresse à l'adresse de sa patiente, au front suant de crainte. Julie s'exécuta. Elle s'était résignée à faire ce qu'on lui disait, tant que cela restait dans le cadre médical qu'elle s'imaginait logique, pour écourter cette longue séance humiliante. Les mains frippées de la praticienne se posèrent sous les deux globes dont les pointes étaient encore peu dressées. Déjà Julie frissonnait.

Jamais personne n'avait palpé les seins de Julie comme le fit la doctoresse. Tout juste celle qui l'avait examinée au lycée, plus jeune, avait passé ses mains rapidement pour évaluer leur développement. Là, pendant dix minutes, les mains de la praticienne avaient joué une partition plus proche, selon sa patiente, du tripotage que de gestes médicaux adaptés. Elle les avait soupesés, avait pincés plusieurs fois la tendre peau en divers endroits, sans, toutefois, s'occuper des aréoles qui, pourtant, s'étaient frippées, pointes dressées avec arrogance, à cause de la palpation appuyée.