Examed


Vues: 803 Created: 2012.03.24 Mis à jour: 2012.03.24

La visite médicale de Julie

Episode 7

Devant son silence rougissant, la doctoresse poussa l'ironie : " Ne me dites pas que vous mettez un tel soutien-gorge juste comme cela, par hasard !"

Julie crût d'abord que son espoir allait être réalité. La doctoresse l'avait d'abord observée en lui laissant le soutien-gorge tout en lui faisant tenir plusieurs postures qui mettaient en avant le beau volume, sans excès, de sa poitrine. Elle constata que la pièce minimaliste de lingerie lui maintenait quand même bien les seins : "Quel décolleté Mademoiselle, je pense que, ainsi équipée, vous devez attirer un maximum de regard de ceux, ou pourquoi pas, celles que vous croisez... Non ?".

Julie était troublée par les insinuations de la doctoresse. Elle savait qu'elle avait de beaux seins et son compagnon le lui disait avec délice chaque fois qu'il en avait l'occasion. Néanmoins, sa réserve naturelle limitait sa propension à les mettre en avant dans n'importe quelle situation. Elle avait accepté de mettre sa nouvelle parure uniquement pour entrer dans le jeu coquin de celui qu'elle portait dans son coeur. Lui seul avait le droit de les tripoter à sa guise et de les voir mis en valeur. C'est pourquoi la remarque de la praticienne l'avait vexée jusqu'à en rougir et ne pas savoir quoi répondre. Manifestement elle avait été provoquée et elle se garda bien de tenter de trouver quoi dire, fusse une baliverne, pour donner le change.

Devant son silence rougissant, la doctoresse poussa l'ironie : " Ne me dites pas que vous mettez un tel soutien-gorge juste comme cela, par hasard !"

Julie baissa les yeux et rougit à nouveau mais ne releva pas la question indiscrète de la doctoresse. Un silence pesant s'ensuivit. Julie savait que sa poitrine allait faire l'objet direct et précis de toutes les attentions de la femme mature. Cette dernière avait tourné autour de la jeune femme qui avait alors dû lever une dernière fois les bras en l'air : "Très bien, très bien... Nous allons donc passer à l'étape suivante avec l'inspection minutieuse de vos deux seins. Avant cela, vous allez me dire si vous pratiquez l'autopalpation de votre poitrine pour détecter d'éventuels soupçons d'anomalies !".

Julie n'avait jamais eu l'idée de faire ce geste dont elle savait pourtant, à travers les magazines féminins, qu'il pouvait se révéler fort utile. Personne, ni même son médecin généraliste, ne lui en avait parlé jusqu'à ce jour : " Euh... Non Madame, je ne l'ai jamais fait et...".

La doctoresse coupa l'élan de Julie : "... et vous ne voyez pas à quoi cela peut servir à votre âge ! N'est-ce pas Mademoiselle qui pense aussi qu'un gynécologue,ce n'est pas encore utile d'aller le voir régulièrement ! Vous allez changer d'avis avec moi... Dans six mois, pour la visite de contrôle, je vous ferai pratiquer une auto-palpation devant une glace et devant moi bien sûr !". Le ton martial de la praticienne, combiné à l'idée de devoir se palper la poitrine devant cette vieille chouette, glaça le sang de la jeune femme. Elle se retrouva sans voix, les bras ballants. Un léger sourire moqueur au coin des lèvres, la doctoresse alla pianoter quelques indications sur l'ordinateur puis, restant assise sans regarder directement sa patiente, elle demanda à Julie de se rapprocher du bureau :" Enlevez votre soutien-gorge et tenez-vous ensuite bien droite, tête haut les bras le long du corps !"

Julie voulut se retourner pour éviter le regard inquisiteur de la praticienne mais cette dernière la rabroua : "Ne faites pas encore votre timorée que diable ! Je suis une femme qui sait ce que c'est...".

Face à la doctoresse, Julie n'en menait pas large mais elle avait du mal à passer ses mains derrière son dos pour dégrafer son soutien-gorge demi-seins. Elle pensa à son amoureux qu'elle aurait largement préféré avoir comme observateur de son déshabillage... La praticienne, mains sur les hanches en signe d'impatience, s'énerva : "Vous voulez peut-être que je m'en occupe moi-même, non ?". Julie n'arrivait plus à sortir un mot de sa bouche. Ses mains tremblaient mais elle fit un effort sur son angoisse afin d'éviter l'humiliation de se faire mettre les siens à l'air par cette vieille peau, comme elle la qualifiait depuis qu'elle était entrée dans le cabinet.

Tétanisée, ,Julie l'était maintenant. Elle ramena ses mains devant elle comme un signe d'impuissance face à la demande de la doctoresse qu'elle jugeait exorbitante même si elle savait que c'était fait dans un cadre professionnel strict. Elle aurait voulu dire à la praticienne combien elle était mal à l'aise mais rien ne sortit de sa bouche pâteuse. Bras ballants, elle n'osait croiser le regard de la femme autoritaire qui s'assombrissait face à l'immobilisme de la jeune femme : "Vous l'aurez voulu jeune fille, je vais m'occuper de cela et vite ! Tournez-vous, votre manège a assez duré !"

Julie était acculée. Si elle se laissait faire, elle se sentirait plus humiliée encore. A contrario, si elle résistait et n'obtempérait pas, elle pouvait dire adieu à son premier emploi sérieux dont elle avait tant rêvé. Sa peau était maintenant chair de poule.

Soudain, on entendit frapper à la porte. La doctoresse, qui allait tendre ses mains fripées vers le haut du dos de Julie, se figea avant de se diriger vers l'entrée principale de la pièce. La jeune femme ne vit pas qui avait frappé mais, en tout cas, elle bénéficiait d'un répit salutaire : " Si seulement elle avait un imprévu à gérer, peut-être serait-elle obligée d'aller plus vite dans sa procédure et me laisser tranquille avec tout cela ! " se dit-elle comme pour se rassurer... sans trop vraiment y croire. Espoir vain. La doctoresse réapparut deux minutes plus tard. La personne qui l'accompagnait ne pouvait pas jouer en la faveur de Julie.

Que venait donc faire l'infirmière avec la doctoresse ? La question tarauda furtivement l'esprit de Julie. La praticienne ne lui laissa pas le temps de trouver logique à sa question : " J'ai trouvé la solution Mademoiselle pour avancer dans la procédure d'examen ! L'infirmière va m'aider à vous retirer le soutien-gorge sauf si vous me dites que vous renoncez à la suite de l'examen et donc... à votre travail... Je suis bien claire, n'est-ce pas ? "

Julie lutta pour ne pas dire à la doctoresse qu'elle abusait de sa position et qu'elle allait s'en aller sans demander son compte. Etait-ce bien raisonnable de faire ainsi pensa-t-elle immédiatement. Elle savait qu'il fallait laisser passer l'orage, mettre sa timidité et sa pudeur au vestiaire car dans une heure elle serait au bureau pour bosser et montrer ce qu'elle vaut à ses employeurs.

L'infirmière allait-elle juste récupérer un document pour sa gestion des patientes? Avait-elle besoin d'un renseignement que seule la doctoresse pouvait donner ou allait-elle assister à l'examen inéluctable de ses seins ? Julie osa espérer que la réponse se trouverait dans les deux premières hypothèses. Etre sous le regard de deux inconnues ensemble, fussent-elles là strictement pour leur travail, la gênerait encore plus que de se faire examiner en détail par la doctoresse. Devant le silence initial de l'infirmière, la jeune femme s'inquiéta. Avec raison. La doctoresse demanda alors sèchement à son assistante de passer derrière Julie alors qu'elle s'empara sans crier gare des mains moites de sa patiente.

La doctoresse avait brusquée Julie en lui prenant les mains fermement et la jeune femme avait protesté aussitôt rabrouée par la femme mûre : " Puisque vous mettez de la mauvaise volonté, je suis bien obligée d'être ferme avec vous comme le seront vos responsables au travail quand vous ne répondrez pas à leurs attentes professionnelles ! Allons détendez-vous un peu, ce n'est pas la mer à boire que de dévoiler votre jolie poitrine !".

Derrière elle, Julie sentait les doigts fins et doux de l'infirmière qui s'affairait à dégrafer son soutien-gorge. elle décida de se laisser faire pour en finir au plus vite avec cette situation qui l'humiliait de plus en plus. Elle voyait bien que la doctoresse avait les yeux fixés sur les deux globes mammaires et attendait, manifestement avec délectation, de découvrir la forme des deux aréoles de sa patiente.