Examed


Vues: 729 Created: 2012.03.24 Mis à jour: 2012.03.24

La visite médicale de Julie

Episode 10

Quand bien même elle l'aurait oubliée en se couchant la veille au soir, la visite médicale que Julie devait passer ce matin serait revenue dans son esprit tant son rêve avait été intense et troublant. Elle déjeuna moins sereinement que d'habitude et parla peu à son compagnon. Il le remarqua : "Dis-donc ma belle, on dirait que cette visite médicale ne t'enchante guère et semble te perturber... Tu as peur de tomber sur un vieux pervers qui te materait ?". Julie leva doucement la tête du dessus de son bol de café : "Euh... Non, je m'en fiche... De toute façon, on m'a dit que dans cette boîte c'était vite fait bien fait et que l'on restait habillée donc...". Elle replongea dans ses pensées et il alla se laver.

Autant, avant de s'endormir la veille au soir, Julie s'était peu posé de questions sur la visite médicale à venir, autant, après ce rêve perturbateur, elle ne savait plus trop comment appréhender le rendez-vous. Elle avait un sentiment partagé sur ce scénario nocturne : elle se disait que ce n'était sûrement pas possible de vivre une telle procédure pour valider une embauche et qu'elle pouvait y aller sans se soucier de sa tenue puisqu'elle avait compris, en discutant avec des collègues, que ce n'était qu'une banale formalité mais, a contrario, elle avait été troublée au fond d'elle-même par certaines étapes de son rêve. Elle jeta un oeil rapide à l'horloge de la cuisine ; il fallait qu'elle se remue un peu pour ne pas être en retard au travail puisque la visite médicale aurait lieu à 10.30 heures.

Julie se rappela qu'elle avait un rendez-vous avec un client dans l'après-midi et qu'elle se devait de mettre la tenue exigée par son entreprise ce qui excluait d'office jean et autres éléments trop "relâchés". Elle avait bien acheté un ensemble tailleur mais elle n'y sentait pas franchement à l'aise dedans et se le réserverait quand elle ne pourrait pas faire autrement. Elle ne put réfléchir trop longtemps car les minutes lui étaient de plus en plus comptées. Une fois sous la douche, elle s'épila le léger duvet sous les aisselles puis, quand elle en arriva à se frictionner la vulve, elle s'interrogea.

La jeune femme se demanda si ses collègues, qui parfois la taquinaient comme nouvelle dans l'entreprise, ne lui avaient pas donnée des indications erronées sur la visite médicale. Personne ne lui avait précisé sérieusement les conditions de passage de cette dernière. Si finalement, elle avait à se mettre en petite tenue, il faudrait bien qu'elle soit parfaitement présentable, à tout point de vue. Alors que les doigts de sa main gauche frottaient plus intimement son sexe, elle se dit qu'elle ferait mieux de s'épiler au moins le contour du triangle pubien et les côtés des grands lèvres pour éviter, au cas où, les poils qui dépassent la petite culotte. Finalement, elle pourrait prendre un peu plus de temps pour se préparer car elle n'avait pas de rendez-vous précis en début de matinée et ses responsables toléraient une certaine souplesse avec l'horaire d'embauche dans de tel cas ; de plus, son dossier pour aller en clientèle l'après-midi était préparé depuis la veille.

Julie sortit de la douche et se sécha prestement. A cet instant son petit ami passa la tête à travers l'encadrement de la porte de la salle de bains : "Bisous ma chérie, passe une bonne journée et n'oublie pas de mettre la lingerie que je t'ai préparée pour que je puisse en profiter ce soir après notre dîner en amoureux... et... bonne visite médicale ! ". La jeune femme acceptait sans broncher de se soumettre aux desiratas de son petit copain auquel elle tenait tant ; régulièrement, il lui achetait de la lingerie et de temps en temps prenait des dessous plutôt coquins. Elle verrait cela tout à l'heure en allant s'habiller dans leur chambre dont elle n'aurait pas le temps de faire le lit, aux draps saccagés par leurs ébats de la nuit passée.

Quand elle se saisit de sa crème dépilatoire spécial maillot, Julie était décidée. Elle ferait une petite surprise à son chéri pour ce soir. Elle était si sûre que la visite médicale serait une formalité rapide, qu'elle ne pensa pas un instant que son intimité serait dévoilée, contrairement au rêve de la nuit passée. Elle s'assit sur son tabouret de salle de bain, écarta ses cuisses tout en posant une glace par terre, pour pouvoir bien voir où elle appliquerait la crème. Elle avait bien lu la notice et s'appliquait à ne pas la faire déborder sur les muqueuses. Dans moins d'un quart d'heure, elle aurait une foufoune allégée se dit-elle avec sourire. Elle pensait plus à la fin de journée qu'à la contrainte administrative de son employeur.

Pendant une bonne dizaine de minutes, Julie ne bougea bien sûr pas. Elle pensa à la surprise que constituerait, pour son chéri, cette nouvelle minette, c'est le surnom qu'elle donnait à son sexe. Elle n'était pas une acharnée de la bagatelle, avait vu quelques films adultes, pour faire dans le coup, mais sans plus. Elle savait que la mode était à l'épilation intime sous plusieurs formes. Elle ne voulait surtout pas ressembler à une gamine et l'option pubis et grands lèvres glabres avait été abandonnée, d'office.

La jeune femme respecta scrupuleusement la procédure indiquée sur la boîte du produit dépilatoire. Quant elle en eût fini, elle se regarda dans la glace avec un sourire satisfait : sûr que ce soir ce serait sa fête ! En attendant, elle envoya un message écrit à sa responsable au boulot pour lui indiquer son heure d'arrivée. Elle regagna sa chambre et ouvrit son armoire à linge.

Après avoir choisi sa tenue dans l'armoire, Julie irait voir sur la table du salon de son petit appartement la parure de lingerie choisie par son chéri. Pour l'instant elle, comme c'était le début de l'été, elle ne mettrait ni bas ni collant et, de plus, ses jambes étaient suffisamment bronzées pour éviter de compenser leur éventuelle blancheur par ces artifices.

Jupe courte et petit chemiser blanc ou robe courte et échancrée au niveau du décolleté : elle pensa d'abord au client qu'elle allait rencontrer dans l'après-midi avant que de voir le côté pratique ou non dans le cadre de la visite médicale. C'est la première option qui l'emporta. Au cas où, comme elle l'escomptait fortement, elle n'aurait qu'à montrer son torse pour une éventuelle utilisation du stéthoscope, elle se dit qu'elle n'aurait qu'à montrer son soutien-gorge et cela elle l'accepterait quand même du moment qu'elle ne se retrouve pas en petite tenue complète : montrer sa petite culotte à une inconnue ou à un inconnu la rebutait.

Julie se garda la découverte de son ensemble de lingerie pour le dernier moment. Toute nue, elle se rendit dans le placard aux portes coulissantes de l'entrée pour choisir sa paire de chaussures. Elle savait que, même si elle n'était pas toujours à l'aise avec, les hauts talons, sans verser dans le vertigineux, mettait en valeur et ses jambes et sa cambrure et que, devant son client, ce serait un atout de conviction facile. Avec ses ongles minutieusement vernis, en marron tirant vers le noir, et la belle journée estivale qui pointait à l'extérieur, elle choisit de ses escarpins ouverts argentés qui lui magnifiaient les pieds. Elle jeta un oeil rapide à l'horloge murale du salon et se rendit compte que, malgré la souplesse admise pour arriver au bureau, il lui fallait accélérer le rythme. Dents brossées, queue de cheval haut perchée sur l'arrière, fin collier posé autour du cou, bracelet au poignet et chaîne à la cheville, elle découvrit enfin ce que son chéri avait préparé pour elle.

Julie connaissait bien le goût affirmé de son chéri pour la belle lingerie : sexy à souhait, voire provocante sans être vulgaire. Quand elle découvrit le soutien-gorge et le string associé, elle eut un petit sourire au coin des lèvres. Pour sûr, sa toison intime redessinée, après son épilation matinale, serait mise en valeur. Elle imaginait l'excitation du jeune homme quand il la déshabillerait avec délicatesse ce soir. Toutefois, elle se dit que le string serait une provocation si toutefois le médecin lui demandait de se mettre en petite tenue ce matin ; elle décida de prendre une petite culotte plus convenue dans son sac à main pour le remplacer au dernier moment.

Elle ajusta le haut de sa lingerie pour que ses seins soient bien maintenus ; elle sentit que frottement de la tulle sur ses tétons les avait légèrement érigés et cela l'émoustilla quelque peu en pensant à ce soir. "Zut, j'ai oublié de mettre mon "déo" et mon parfum ! " s'exclama-t-elle faussement perturbée. Les aisselles traitées, elle s'empara du flacon d'un prestigieux parfumeur et s'aspergea avec précision les endroits adéquats de son corps que son chéri appréciait tant. Jamais elle ne l'avait fait, mais ayant vu, en parcourant l'Internet, que de plus en plus de femmes s'y mettaient, elle franchit le pas et, protégeant de sa main, les surfaces épilées, elle délivra de légères doses de la fragrance au sein de ce qui restait de sa toison intime.