Le dossier d’indemnisation de Mme Fontane n’avait pas beaucoup avancé depuis son accident de circulation ; certes, elle avait retrouvé sa pleine mobilité mais gardait des traces visibles de ses opérations…

Elle entra dans la salle d’examen de la commission médicale qui semblait être une ancienne classe d’école et découvrit comme au tribunal, ses interlocuteurs tous masculins, placés en rang d’oignons derrière un long bureau de formica gris années 60.

« Bonjour, je suis le Docteur Noh et je parlerai au nom de mes collègues médecins ici présents. Rappelez nous rapidement les circonstances de votre accident »

Mme Fontane s’exécuta en passant très vite sur les détails qui l’emmenèrent à se trouver dans une situation alarmante : perte de son emploi, opérations chirurgicales diverses, et au final deux petites cicatrices altérant si peu son physique parfait…. Même si elle avait surmonté les retombées psychologiques d’une telle situation, elle se sentait bien dépitée de ne pouvoir faire avancer son dossier d’indemnisation.

« Mme Fontane, nous souhaitons pouvoir vous examiner, pouvez vous vous déshabiller ? »

Interloquée par une telle demande (les cicatrices se trouvant sur le bras et la hanche de l’intéressée) elle rougit malgré sa peau brune de créole.

« Je….je ne peux pas, dit elle hésitante, cela ne me semble pas nécessaire… »

« Madame, vous devez ! »

« Mais… »

« Allons, nous sommes médecins, il s’agit pour nous de vous ausculter »

« Cela me gêne »

« Je peux le comprendre mais vous devez coopérer ; restez en sous-vêtements si vous le souhaitez »

Mme Fontane s’exécuta, toujours aussi hésitante en retirant lentement le petit pull qui lui assurait certes un peu de chaleur mais surtout un rempart à son intimité ; elle se retrouva donc en soutien-gorge devant ses juges qui observaient la scène en silence mais sans non plus baisser les yeux.

« Mme Fontane, le reste… »

Essayant de cacher son buste avec ses longs cheveux noirs, elle saisit un à un les boutons de la fermeture de son pantalon et soumise à ses bourreaux le fit glisser le long de ses jambes superbes. Elle regretta beaucoup d’avoir enfilé un string à la hâte ce matin là, n’ayant pas grand chose d’autre de plus classique. Elle n’osait plus lever les yeux et se sentit à la fois honteuse mais de manière surprenante un rien envoutée.

Le médecin en chef s’approcha d’elle et sans s’intéresser particulièrement aux cicatrices, tourna plusieurs fois autour d’elle en s’attardant à chaque fois sur la partie la plus charnue de son corps qui au demeurant, devait être le plus beau cul du monde.

« Je vois, je vois… » dit il d’un air aussi éloigné du serment d’Hippocrate que Yannick Noah du serment du jeu de paumes.

Les minutes passaient et Mme Fontane, malgré le froid ambiant se sentait proche des portes de l’enfer ; des élans de chaleur la parcouraient et la gêne la paralysait.

« Mme Fontane, je dois afin de constituer votre dossier médical, prendre quelques clichés de vos cicatrices ; veuillez retirer ce qu’il vous reste afin que les photos offrent un rendu optimal »

Cette fois, c’était comme si le diable en personne lui piquait les fesses avec sa fourche !

Elle comprenait bien que le dossier devait inclure ces photos mais le médecin n’avait-il pas, ainsi que ses collègues, quelque autre intention…

« Vous pouvez rester de dos devant la commission »

Comme sous hypnose, elle se retourna et dégrafa sans trembler son soutien-gorge et essayant de cacher ses petits seins de son bras libre, elle ôta le seul morceau d’étoffe qui l’habillait encore.

Elle ne l’entendit pas mais la commission semblait crier un « Whaouuuuuuuu !!! » retentissant.

Vêtue de son unique nudité, elle estima que le temps s’était définitivement arrêté ; seuls les cliquetis de l’appareil photo venaient imiter le tic-tic d’une horloge comtoise, rappelant que le temps existait encore….

Bizarrement le Docteur Noh pris en gros plan les cicatrices du bras et de la hanche, puis se recula et pris sous tous les angles les rondeurs de Mme Fontane…ces clichés ne seraient sûrement pas joints au dossier médical…

« Mme Fontane, nous allons procéder à un test de mobilité ;

pouvez vous lever les bras à l’horizontale…effectuez une rotation du torse vers la gauche puis dans l’autre sens »

Cela lui rappelait des exercices qu’elle fit il y a bien longtemps en cours de gym à St Denis… à chaque passage apparaissait la pointe de ses seins au combien surveillés par les scientifiques. L’un après l’autre ils s’ajoutaient au profil de la jeune femme…

« Pouvez vous toucher le sol avec vos mains, sans plier les genoux »

Toujours retournée devant les membres de la commission, elle tenta la manœuvre rendue encore plus difficile car elle avait gardé ses chaussures à talons. Ce faisant, ses fesses s’ouvrir sur sa petite chatte rasée de près qui semblait luire ; peut-être mouillait elle ?

« Très bien, restez ainsi un moment »

Elle ne se rendait pas compte du spectacle qu’elle offrait car elle se pensait protégée par sa position « verso » ; si elle avait su ce qu’elle exposait à ses observateurs…. Les cliquetis avaient repris, mais elle était trop employée à prendre la pose demandée pour s’en préoccuper. Ce grain de café intéressa longuement l’assemblée.

« Maintenant relevez vous et essayez de positionner vos pieds sur les deux marques jaunes au sol »

Il eut été plus simple de lui dire d’écarter les cuisses car les marques en question étaient distantes d’un bon mètre et l’obligeaient à s’ouvrir comme une fleur au soleil.

La vision qu’avait désormais le corps médical était tout en suggestion ; hormis ses magnifiques fesses rondes et bien visibles, la corole formée par ses petites lèvres apparaissait en contre-jour et son sexe glabre ne cachait aucun détail de son calice sombre.

Elle était toujours de dos et mentalement elle pensait ne vivre qu’un demi -désastre ; là aussi elle se trompait….

« Maintenant, regardez le tableau de vision derrière nous »

Quelque peu surprise de devoir se soumettre à un visio-test (elle n’avait pas eu d’atteinte oculaire) elle chercha le tableau en question, mais il lui fallut pour cela se retourner…son attention démobilisée un moment pour déchiffrer les quelques XAZQ, elle mit plusieurs secondes pour remarquer qu’elle était désormais nue face à ses inquisiteurs…le temps pour eux de profiter d’un spectacle rare, superbe et généreux : elle était la femme originelle, l’Eve noire, black magic women…

« Cachez un œil »

Rapidement elle mit une main sur son sexe et sa poitrine ; elle n’en était que plus pathétique. Mais le dilemme était de savoir, ce qu’elle souhaitait cacher avec sa seule main libre ; elle opta pour le haut, légèrement complexée à tort, par la taille modeste de ses seins….….elle avait fait du triangle duveteux de son entrejambes un fin filet noir bien taillé.

La lecture faite ; le médecin chef la remercia et lui dit d’un air naturel : « vous voyez, cela n’était pas si terrible que çà ».

Il se leva tenant la fiche de visite qu’elle devait remettre à son assurance, s’arrêta à bonne distance d’elle et lui tendit ; encore une fois par réflexe, elle s’en saisit de sa main droite et de fait découvrit ses beaux petits seins fermes ; comment aurait elle pu expliquer que ses tétons s’étaient redressés vers le ciel, peut être le froid.…..

A ce moment précis, le Docteur Noh lui tendit un stylo : « vous devez signer ». Il lui restait une main disponible mais cette fois ci elle ne bougea pas…de longues secondes passèrent puis en souriant elle se saisit du stylo et dit « merci Docteur ».

Elle se pencha sur le bureau en formica et signa, reprit son petit tas d’habits et sortit rapidement. Personne n’avait remarqué qu’une perle de liquide avait coulé le long de ses jambes….