Vues: 811 Created: 2014.08.09 Mis à jour: 2014.08.09

Une romance imprévue

Chapitre 6

Une romance imprévue - 21 ► 24

Un examen curieux se déroule au cours duquel les deux protagonistes sont entièrement nus, médecin comme malade. Chantal, avec toujours son infinie douceur, m'écoute le cœur et me prend la tension . Tout est a priori normal, sauf que je grelotte et claque des dents. Le thermomètre investit une nouvelle fois mon rectum. Chantal le maintient en place, mais évite pour cette fois de jouer avec. Elle ne cesse de répéter : « Tu n'as rien de grave, ne t'inquiète pas ».

Le fait est que je me sens vraiment très mal. Je tremble de tous mes membres, je grelotte et je claque des dents. « C'est peut-être une punition divine pour avoir perdu ta virginité » fait Chantal en forme de plaisanterie. Le pire est que je ne suis pas loin de le penser. Je me souviens de l'aumonier du lycée en seconde, ma dernière année de cathé , qui nous enseignait que la masturbation et les relations sexuelles avant le mariage sont des péchés mortels.

Chantal retire le thermomètre avec douceur et lit le résultat avec effarement : 39.5. Je ne crois pas avoir eu une température aussi élevée depuis ma rougeole à l'age de cinq ans. Chantal continue de m'affirmer que ce n'est rien de grave, juste mon insolation que mon corps supporte mal. Elle réfléchit un instant, puis m'annonce : « Même si je ne pense pas que tu es en danger de mort, il ne faut pas prendre cette fièvre à la légère. Je vais te faire une petite piqûre et tout reviendra dans l'ordre. »

« Tu n'as pas trop peur des piqûres ? » demande Chantal, toujours avec son large sourire ». « Pas si c'est toi qui les fait », je réponds. « Excuse-moi, mais cest une réponse débile, reprend Chantal, dans les hopitaux , ce sont les infirmières qui font les piqûres et très rarement les médecins, ...Je crois que je suis assez nulle et tes fesses vont trinquer, mon petit ».

Elle cherche un produit dans son sac, puis va chercher une seringue dans la salle de bain. Je suis resté sur le ventre depuis qu'elle m'a pris la température. « Désolé pour tes fesses et leur coup de soleil », fait Chantal en piquant l'une d'elle et en m'injectant le produit.

Je n'ai rien senti et ressens un soulagement immédiat. Je ne grelotte plus, mais je ressens une fatigue extrème. Je baille à me décrocher la machoire. Chantal m'a cherché une couverture qu'elle étend sur moi. Elle me dit : « Tu vas dormir deux heures et après tu te sentiras en pleine forme. Je pense que tu te sens déjà mieux »

Avant de m'endormir, je dis à Chantal ; « Je suis désolé, je gâche nos « dix jours », je te demande pardon ». « Mais non, répond la jeune femme, je suis heureuse de pouvoir m'occuper de toi. L'amour, ce n'est pas seulement baiser comme des fous, c'est aussi vivre ensemble avec tout ce que cela comporte de positif et de négatif. Toi qui aime l'Amérique comme moi, si je te dis : « Love means never having to say you are sorry » je pense que tu as la référence... »

Même si je lutte contre l'endormissement, je reconnais le « pitch » de Love Story, film sorti récemment. Je tombe rapidement dans un sommeil profond

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Chantal me réveille alors que je dors profondément. Elle soulève la couverture qu'elle a mise sur moi et constate que ma queue est complètement HS, flasque et minuscule. « Tu es encore plus mignon quand tu ne bandes pas, observe la jeune femme, tu as l'air tellement vulnérable ». « Mais, j'ai trop envie de toi....Je veux faire l'amour....Je voulais te faire une fellation d'enfer, mais comme tu es malade, on va faire dans la « nostalgie » et rejouer ta première fois d'hier ». Toujours assise au bord du lit, elle saisit ma queue et entreprend de lui redonner vie. Malgré ma fièvre et ma somnolence, son entreprise est rapidement couronnée de succès et mon sexe durcit et pointe vers le plafond. Elle se permet même de l'abandonner un instant pour stimuler mes petits testicules. « Je trouve que, nous les filles, ne prêtons pas assez attention a vos petites couilles, Messieurs ». Après une ultime pression vigoureuse sur mes couilles, Chantal revient à ma queue qui se dresse maintenant avec vigueur. La jeune femme se place sur moi, ses jambes enserrant mon thorax. Elle prend en main ma queue et empale elle-même son vagin dessus. S'estimant bien placée, elle commence à aller et venir sur le manche à balai qu'elle s'est offerte. La situation n'est pas désagréable pour moi, loin de là. J'agrippe ses fesses à pleines mains et Chantal me fait l'amour dans la position d'Andromède, ou cow-girl position pour nous autres anglophiles.

Je dégouline de sueur, résultat de ma fièvre et de la séance que Chantal est en train de m'imposer. Comme hier, à un moment donné, Chantal se dégage de mon sexe, se retourne vivement et se réempale sur mon sexe en m'offrant les délices de la reverse cow-girl position, c'est à dire une vue imprenable sur ses fesses montant en descendant sur ma queue. « Je crois que tu préfères comme ça » murmure Chantal. « C'est vrai, je reconnais, tu as un cul splendide et c'est fascinant de le voir bouger ainsi ». « Tu veux dire un gros cul... », fait la jeune femme avec une pointe d'amertume. Elle ajoute en gémissant doucement : « Ce qui est bien, c'est que nous sommes amoureux l'un et l'autre de nos culs respectifs,.... c'est déjà une chose ». A ce moment, elle revient à la position initiale avec la même justification qu'hier : « J'aime voir ton visage quand je te baise ».

Je viens, toujours trop vite et je sens ma semence qui se répand en jets impétueux dans l'intimité de Chantal. A ce moment, la jeune femme râle sous l'effet d'un orgasme. Tout-à-coup, pour la première fois, avec angoisse, je me demande ce qui se passerait si Chantal se retrouvait enceinte de moi....

C'est alors que tout bascule. Le beau visage de Chantal se couvre soudain de pustules noirâtres et sa peau part en lambeaux sanguignolants. Puis, c'est tout son corps qui se décompose et se délite. Seuls les jolis yeux de Chantal échappent dans un premier temps à cette affreuse métamorphose, mais rapidement ils se décomposent et disparaissent, laissant place à d'horribles orbites béantes. Chantal devient une sorte de monstre sanglant qui continue d'aller et venir sur ma queue, en perdant peu à peu de sa substance. Finalement, ce n'est plus qu'un squelette qui reste d'elle, qui continue d'aller et venir sur mon sexe . Je hurle de frayeur. Soudain, le squelette se redresse et me saisit avec fermeté. Je ne peux pas me dégager. Une voix caverneuse m'annonce : « Je t'emmène en enfer pour te punir de ce que tu as fait avec cette fille ».

Je hurle. Soudain, je retrouve le doux visage de Chantal face à moi. « Qu'est-ce-qui t'arrive, mon pauvre chéri ? » fait-elle alors que je réalise enfin que j'étais dans un cauchemar. Je respire mal et je continue de grelotter alors que je reprends pied dans la réalité. « Tu as encore tout chaud, note Chantal qui essaie de me réconforter, ta fièvre résiste à mon traitement....il te faut peut-être une deuxième dose » . « Tu permets que je revérifie ta température ? » demande pour la forme Chantal, tout en préparant son thermomètre et me faisant me retourner à nouveau sur le ventre.

Chantal écarte mes fesses et glisse son thermomètre à fond dans mon sphincter anal. « Ton petit cul est bouillant, ta peau est encore plus douce » note la jeune femme. Même si je ne peux pas ne pas apprécier cette sensation de douce pénétration de mon rectum, je suis incapable de bander. Je suis inquiet de cette poussée de fièvre et encore traumatisé par le rêve affreux que je viens de faire.

Tout en maintenant le thermomètre en place bien enfoncé dans mon rectum, Chantal me raconte : « Tu as dormi à peine une demie-heure. Je t'observais, c'était assez fascinant. ….D'abord, tu étais tout calme, puis j'ai vu une grosse bosse sous la couverture et tu avais l'air content, heureux,.... j'espère que c'est bien de moi que tu rêvais....Puis, dans les dernières secondes, la bosse a disparue et tu étais complètement paniqué, ...j'étais sur le point de te réveiller quand tu m'as épargné cette peine ». Toujours avec son infinie douceur, elle retire le thermomètre.

« 39,9 , constate Chantal à la lecture du thermomètre, tu vas avoir droit à une deuxième piqûre, mon petit.... »

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Je n'ai jamais eu une température aussi élevée. Je panique quelque peu et Chantal s'en rend compte. « Ne t'inquiète pas, je vais te remettre sur pied » fait la jeune doctoresse en consultant la notice d'un autre produit qu'elle a extrait de son sac. « Là, ça devrait marcher, dit-elle en préparant une nouvelle seringue , sinon je t'envoie aux urgences d'ici où j'ai quelques copines sympa ». « Avec ton petit cul, je suis sûre que tu ferais des ravages » plaisante-t-elle. Angoissé comme à mon habitude lorsqu'il est question de voir des médecins, je n'ai aucune envie d'atterrir aux urgences même si ces dames (et les messieurs?) devraient apprécier mon petit cul. Pour l'heure, je me remets à plat ventre pour une deuxième injection. Cette fois, la piqûre est douloureuse et j'ai une sensation curieuse de brûlure, intense mais brève, qui envahit mon postérieur, puis une large part de mon dos. « Je t'ai mis la dose maximale admise hors hopitaux, annonce Chantal, là, tu vas bien dormir sans vilains cauchemars » Je n'ai pas livré à ma doctoresse favorite le détail de mon cauchemar et je ne sais si je pourrais le faire un jour. Avant que je m'endorme, Chantal me dit : « Il est plus de cinq heures, si tu dors deux heures, je suppose que tu ne pourra pas rester ici pour la nuit et qu'il faudra que je te ramène at home. Ce sera l'occasion de te révéler mon deuxième secret. Je pense que tu vas aimer... » Je suis trop fatigué pour réfléchir à ce que peut être ce nouveau secret et m'endors d'un sommeil sans rêve cette fois.

Je me réveille en effet deux heures plus tard et je me sens en pleine forme. « Pas de rêves, cette fois? » demande Chantal. Je lui confirme que non. La jeune femme brandit un thermomètre et me demande de me mettre en position de l'accueillir. Je retrouve des sensations plus « normales » et mon pénis réagit à la pénétration de mon rectum par le thermomètre. Chantal maintient sagement l'instrument en place sans jouer avec, mais reviens sur son « deuxième » secret. « Allez, fait-elle, tu as les trois minutes du thermomètre pour deviner ce secret....C'est assez facile puisque je t'ai dit que je devrais te ramener ». La réponse me paraît en effet assez évidente : « Tu as une bagnole, comme beaucoup d'étudiants et sûrement la plupart des médecins ». Comme vexée par mon commentaire, Chantal m'enfonce un peu plus le thermomètre, ce qui accentue mon sentiment de jouissance rectale : « Oui, ...c'est une bagnole, mais une bagnole un peu spéciale quand même, il te reste deux minutes trente pour trouver ». Je ne suis pas tellement bagnole moi-même, j'ai mon permis et j'emprunte parfois la 504 de mon père si je dois rester tard le soir à Paris. « Ce n'est pas une Ferrari, quand même » dis-je en sortant le seul nom de voiture de luxe qui me vient à l'esprit. « Tu n'es pas si loin », me dit Chantal en faisant faire un nouvel aller-retour au thermomètre qui m'arrache un râle de satisfaction. « Je vais t'aider, dit la jeune femme, puisque tu aimes le cinéma américain, je pense que tu as vu « Bullit ». J'ai la réponse et je suis impressionné. « Tu as une Ford Mustang ». « Eh oui » fait Chantal en me retirant le thermomètre. « C'est dingue, dit la jeune femme, tu as 36.9 , ça fait trois degrés de moins en 2 heures ». « Je me sens en pleine forme » assuré-je de mon coté. « Tu es quand même un peu faible et je ne te laisserai pas rentrer à pied, même si ce n'est pas loin. Tu auras donc les honneurs de ma Mustang ».

« D'ailleurs, il est temps d'y aller si tu ne veux pas être en retard chez Papa-Maman , observe Chantal, habille-toi ». Nous sommes tous les deux nus depuis le début de l'après-midi. Chantal passe un jean et un Tshirt, toujours sans soutif. Nous rejoignons le garage de l'immeuble où des box assurent une relative discrétion aux voitures voyantes comme celle de ma copine. Malgré la lumière blafarde, je suis éblouis par la splendide machine, rouge vif en plus. « On pourrait aussi faire un tour avec pendant nos dix jours » note Chantal.

Chantal conduit avec dextérité et prudence sur les quelques centaines de mètres que nous avons à faire. Je la guide vers notre modeste pavillon de banlieue. Ce trajet suffit à Chantal pour me raconter l'histoire de cette voiture. « Je suivais les cours d'été de la Harvard Medical School. Comme beaucoup de familles alsaciennes, nous avons un oncle d'Amérique. Le notre est super riche. Pendant ce séjour, il m'a invité chez lui à New York et il m'a emmenée chez Tiffany's pour acheter un bijou. Je suis pas très bijou, alors je lui dit franchement que, s'il voulait me faire plaisir pour le même prix, il pouvait m'offrir une Ford Mustang, aux States, c'est plutôt basic comme voiture tu sais, y compris le coût du transport, qui a dû doubler le prix. Et je te dis pas les problèmes pour la passer aux Mines, etc.... ». « Parfois, je me dis que j'ai fait une connerie, d'autant que je suis assez gênée de me balader avec à la fac, à l'hosto et autres.... J'espère que, toi, tu aimes » . « J'adore, dis-je sincérement, j'espère que tu me laisseras la conduire ». « Bien sûr, mais pas aujourd'hui, répond Chantal. Nous sommes arrivés devant le pavillon de mes parents et nous nous quittons sur un (relativement) chaste baiser. « Et pour faire l'amour, c'est pas mal non plus » murmure Chantal. Par ailleurs, nous avons convenu que nous nous retrouverons demain à 14 :00 après ses visites pour lesquelles elle laisse son bolide au garage.

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J'arrive à la maison peu avant le repas du soir. Ma mère ouvre la porte de ma chambre pour me faire un léger reproche : « Tu m'as dit que tu avais de la fièvre à cause de tes coups de soleil et tu te balades dans Paris ». Sur mon bureau, je trouve une enveloppe de l'organisme que organise ce voyage en Californie. J'ouvre la lettre qui constitue un rappel pour une réunion qui doit se tenir samedi, c'est-à-dire dans trois jours, au cours de laquelle les participants découvriront le profil de leur famille d'accueil et le programme du séjour. La participation est vivement recommandée. J'avais complètement oublié cette réunion et me souvient que mes parents avaient prévu un week-end dans notre résidence secondaire de Normandie justement ce week-end. Une idée germe dans ma tête. Je tiens mon week-end en amoureux avec Chantal.

Je lance le sujet au début du repas et, à ma surprise, reçois un accueil positif de mes parents. « Il vaut mieux que tu te repose avant ton grand voyage, dit ma mère, ...et puis tu serais encore capable d'attraper des coups de soleil sur la plage ». « Je peux aussi rester à Paris », demande ma petite sœur de douze ,qui n'aime pas trop notre maison de campagne ». « C'est tout à fait hors de question, tu viens avec nous » tranche mon père .

Pendant la suite du repas, où mon attention reste accaparée par la Ford Mustang de Chantal dont je viens de découvrir l'existence, mes parents m'interrogent sur ma visite chez la doctoresse. Je les assure qu'elle a été très gentille et m'a prescrit une pommade pour mes coups de soleil et une lotion ultra-protectrice pour la Californie. Ma mère insiste sur sa lubie : « Et tu ne l'as pas invitée à prendre un café ? ». Je réagis de manière un peu vive.

« Maman, premièrement, je t'ai déjà dit que je te veux pas d'une copine qui serait médecin, infirmière, aide-soignante ou même dentiste, qui passerait son temps à m'examiner., Deuxièmement, Chantal (Oups, je me suis coupé...)... , Le Docteur Knecht est « très sympa », mais elle ne correspond pas du tout à mon type de femme. Elle est peut-être mignonne pour une petite brune, mais moi, je préfère les grande blondes, de préférence aux yeux bleus.Troisièmement, est-ce-que tu m'imagines, au moment où elle me prenait la température de la manière que tu devines, lui dire : « Docteur, je voudrais prendre un café avec vous ? » Elle m'aurait ri au nez, ou peut-être même donné une fessée...N'oublie pas qu'elle a cinq ans de plus que moi et me considère comme un enfant ». Ma mère est choquée par mes propos et ma petite sœur rigole : « Elle t'a vraiment pris la température dans les fesses, la gentille doctoresse ? » demande-t-elle avec la naïveté de ses douze ans ; Je lui confirme : « je lui ai dit que j'avais de la fièvre, elle a vérifié,cela me semble normal, non … Moi, je trouve ce genre de situation humiliante, mais c'est tout ». « Ca veut dire quoi humiliant ? » insiste ma sœur . J'essaie d'expliquer avec des mots simples : « Eh bien, je trouve très génant d'être tout nu devant une femme, même si elle est médecin ». « Ton frère est un petit pudibond » affirme ma mère. Mon père intervient : « Ce n'est pas forcément désagréable de se faire prendre la température par une jeune femme ». Ma mère le fusille du regard. Le repas se termine dans un silence pesant.

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clyso Il ya 10 ans  
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