Vues: 866 Created: 2015.02.24 Mis à jour: 2015.02.24

Camps de vacances

Chapitre 5

Mon récit se déroule en parallèle dans deux univers. ce sont les mêmes personnages, mais dans un cadre différent. Dans ce monde-là, la visite est un peu moins agréable.

Questionnaire pour le médecin du camp :

Prénom : Damien

Taille : 185 cm

Poids : 75 kg

Cheveux : roux

Forme physique (peu entraîné, normal, grand sportif) : grand sportif

Habitudes alimentaires spéciales : aucune

Maladies, remèdes, allergies : rien

Opérations, graves maladies : aucune

Autres remarques concernant la santé : rien

Jusque-là les questions étaient habituelles, à part la couleur des cheveux. Celles qui suivaient l’étaient beaucoup moins. J’hésitai, que signifiait tout ceci ? Devais-je tout annuler et renoncer ? Ce n’était plus possible, mes parents avaient déjà payé. Je me dis que le médecin ferait seulement de la prévention contre les MST et qu’il distribuerait des préservatifs. Je rajoutai 2 cm à la longueur de ma bite.

Orientation sexuelle : hétérosexuel

Expériences sexuelles : aucune

Fréquence de masturbation : au moins une fois pas jour

As-tu déjà eu des éjaculations ? : oui

Taille du pénis au repos : 10 cm

Taille du pénis en érection : 16 cm

Es-tu circoncis ? : non

Autres particularités du sexe ? aucune

...

Nous étions toujours entièrement nus, alignés sur deux rangs. J’étais devant, le premier tout à gauche. À ma droite, le camarade qui dormait à côté de moi. Il avait de longs cheveux bouclés (roux bien sûr). Son corps avait l’air chétif et fragile. Je me demandai pourquoi il avait choisi ce camp. Il s’appelait Loïc.

Le moniteur revint avec un chariot. Il fit entrer un homme que nous n’avions encore jamais vu, la trentaine, vêtu d’un pantalon noir et d’une chemise polo bleu marine, et nous le présenta :

— Voici le Docteur Stéphane X. C’est le médecin du camp qui interviendrait si l’un d’entre vous tombait malade ou avait un accident, ce que ne n’espère pas, bien entendu.

— Bonjour Messieurs, dit le médecin.

Il avait une grosse valise, il l’ouvrit et en sortit une blouse blanche qu’il enfila. Il déposa ensuite toutes sortes d’instruments médicaux sur le chariot. Il hésita, puis s’approcha de moi, suivi du moniteur qui poussait le chariot et de l’obèse au complet blanc.

— Voici mon premier patient, me dit-il en me serrant la main.

Le moniteur avait également pris nos questionnaires médicaux. Il chercha le mien puis cria, pour que tout le monde l’entende :

— Damien X, Pas de maladies, grand sportif, 10/16.

— 10/16 ? s’interrogea le médecin en regardant mon entrejambe, cela me paraît quelque peu exagéré.

J’entendis quelques rires derrière moi, je sentis mon pénis rétrécir encore. Le docteur prit un abaisse-langue sur le chariot et m’inspecta la gorge. Ensuite il m’ausculta. Il mit des gants, prit une réglette graduée, s’agenouilla et mesura mon pénis au repos puis l’étira le plus qu’il pût. Je grimaçai.

— Vous pouvez corriger et mettre 8/13, indiqua-t-il au moniteur.

Il décalotta mon gland plusieurs fois, assez brusquement. Heureusement que je n’avais pas de soucis à ce niveau. Il me tâta les testicules et me fit tousser pendant qu’il plantait son doigt dans le pli de l’aine. Je m’étais attendu à cet examen, presque un rite de passage comme il se pratiquait autrefois dans les conseils de révision ou les « 3 jours ». J’étais devenu un homme maintenant, j’avais le doit de baiser. Il me demanda de me retourner, et là je fus plus surpris, d’autant plus que j’étais le premier. Je sentis son doigt me lubrifier, puis pénétrer dans mon anus, sans qu’il m’eût prévenu. Les camarades du deuxième rang avaient l’air gêné, ne perdant toutefois pas une miette du spectacle. Je sentis ensuite un piqûre dans mes fesses. Le médecin me dit :

— C’est fini, j’ai aussi mis à jour vos vaccinations. Vous pouvez vous retourner. Au suivant.

Bizarrement, il sauta Loïc. L’obèse s’approcha de moi. Le moniteur expliqua :

— Nous aurions souhaité vous raser la tête, ça aurait été plus agréable avec la chaleur estivale. Monsieur trouve dommage, il aime tant vos cheveux roux. Nous vous demandons par contre de raser votre pubis et votre scrotum, pour ceux qui ne l’ont pas encore fait.

Il prit un rasoir et de la mousse sur le chariot et les tendit à Loïc en lui disant :

— Monsieur Loïc, je vous prie de raser Monsieur Damien.


Loïc eut l’air totalement décontenancé. Je décidai de l’encourager :

— Vas-y Loïc, ne sois pas si timide. Les poils ça repousse.

— Mais…

— Je ne peux pas le faire moi-même. Sois très prudent.

Le gros homme observait la scène en souriant bêtement. Loïc se résolut à me badigeonner le pubis avec la mousse. Il fit attention de ne pas me blesser en me rasant. Il redoubla de prudence pour les couilles, mais me fit quand même une ou deux égratignures.