Anonymous


Vues: 640 Created: 2010.12.10 Mis à jour: 2010.12.10

La harpiste

Chapitre 1

(Histoire évidemment imaginaire...)

Voici comment j'ai abusé d'une patiente et, tout en n'étant pas médecin, j'ai pu réaliser deux fantasmes : appuyer sur le ventre d'une femme, et lui faire faire pipi sur la table d'examen.

J'ai un ami médecin généraliste. Je travaille dans l'informatique et il y a quelques temps, je lui ai installé quelques nouveaux logiciels sur son ordinateur. J'ai donc passé quelques temps avec lui à son cabinet, hors des heures de consultations. Il ne sait rien de mes fantasmes medicaux.

Un après-midi, alors que je faisais les derniers réglages sur son ordinateurs et qu'il en profitait pour classer des dossiers dans son armoire, le téléphone sonna : une urgence. Un patient l'appelait à domicile.

- Je te laisse le cabinet, me dit-il. Je reviens d'ici deux heures.

- Euh... T'attends personne cet après-midi ?

- Non... Enfin, si. Une dame qui doit passer me remettre des résultats d'analyses à 14 heures. Tu les prends et tu diras que je la rappelerai.

- Elle avait rendez-vous ?

- Oui. Mais c'est pas grave.

Il s'habilla pour partir, puis se ravisa :

- C'est une femme un peu spéciale. Elle à 40 ans, deux enfants, son mari l'a plaquée. Elle est un peu... pas hypocondriaque mais presque. Elle est prof de musique au conservatoire mais un peu niaise, je trouve. Enfin, tu verras. Fais-la quand même entrer et asseoir cinq minutes, qu'elle ne croie pas que je ne veux pas la voir. Et si elle te demande, prends-lui la tension. Tu sais faire comme je t'ai appris ?

- Oui...

- Et si elle est pas bien, fait-la allonger, palpe lui le ventre un coup ou deux et elle se sentira mieux.

Mon ami partit. Je jetai un oeil sur le carnet de rendez-vous : 14 heures, Melle Lydie Mellian. Joli nom, pensais-je.

J'étais un peu anxieux quand même. A la fois parce que j'avais peur de faire une gaffe et braquer la pauvre femme, et aussi parce que je sentais sourdre en moi le fantasme de la patiente : j'étais le docteur ! Pouvais-je vraiment la faire allonger et la palper, comme avait dit mon ami ? Etait-ce du lard ou du cochon ?

14 heures moins cinq : on sonne. J'ouvre. Une femme d'environ un mètre soixante cinq, pâle et frêle, portant des lunettes de vue dorées, vêtue d'une robe bleue fonçé nouée à la taille et qui arrivait sous les genoux. Elle portait des sandales blanches. Ses bras étaient nus, fins et blancs. Elle me dit bonjour sans sourire.

- Entrez, je vous en prie.

Je lui fis signe d'entrer directement dans le cabinet.

- Le docteur Robert n'est pas là, il a du partir pour une urgence.

- Ah. Vous êtes son remplaçant ?

Je ne sais pas pourquoi j'ai répondu :

- Oui.

Elle posa ses affaire sur une des deux chaises qui faisaient face au bureau et dit :

- Je devais porter des analyses aux docteur.

Elle me tendit l'enveloppe.

- Je les donnerai au docteur quand il reviendra. Il a meilleure connaissance de votre dossier. Il vous rappelera.

Elle semblait déçue. Elle avait un joli visage fin, des yeux gris bleu et des cheveux fonçés noués en un petit chignon. Sa stature fine me faisait penser à une balerine. Ne sachant que dire, je demandai :

- Vous avez quelque chose de spécial à signaler ? Quelque chose que je peux faire pour vous ?

- Oui. Depuis une semaine environ, j'ai mal dans le bas du ventre.

- A quel endroit spécialement ?

- En bas à droite.

Elle montra un zone sous la ceinture de sa robe près de l'aine.

- C'est une douleur supportable ?

- Oui.

- En permanence ?

- Non, plutôt le soir.

J'étais lancé. Je jouais mon rôle. C'est vrai que la patiente semblait un peu niaise, ou bien était-ce sa voix un peu affectée.

- Vous êtes constipée ?

- Non.

- Vous avez des douleurs quand vous urinez ?

- Non plus.

- Vos dernières règles remontent à quand ?

- Deux semaines.

- Vous avez eu des opérations dans cette région ? Ou au ventre ?

- L'appendicite quand j'avais 15 ans.

Ouf, déjà ça de moins à diagnostiquer.

- Bon... dis-je. Je peux regarder ?

- J'enlève ma robe ?

- Non non, c'est pas la peine. Degraffez juste la ceinture et allongez-vous.

Elle se leva, défit la ceinture qu'elle posa sur la chaise, dégraffa ses sandales et marcha pieds nus jusqu'à la table où elle monta et s'allongea. Je me levai de derrière le bureau, sentant une boule dure dans mon pantalon.

Je pris le tensiomètre et passai le brassard au bras droit de ma patiente. J'avoue que je tremblais un peu. Je me positionnais légèrement derrière la table de façon à ce qu'elle ne me voit pas car je devais avoir le visage rouge et un peu transpiré. Je pris la tension, deux fois, puis retournai noter les chiffres sur le bureau.

- Montrez-moi où vous avez mal.

Elle remonta sa robe, découvrant successivement ses genoux, ses cuisses, sa culotte et son ventre entièrement.

Melle Mellian avait des cuisses très blanches, la peau diaphane laissait voir des veines bleues qui serpentaient dans la chair. Sa culotte, bleu gris, était vieillotte et peut–être un peu sale. La couleur contrastait avec la peau du ventre, aussi diaphane que les cuisses, avec des vaisseaux bleus qui parcouraient les fosses iliaques. Son ventre était plat, presque concave, mais il ne me semblait pas pour autant musclé. Soit cette femme était de faible corpulence, soit elle souffrait de maigreur. Je vis une petite trace blanche : sa cicatrice de l'appendicite.

Elle posa son doigt près de l'aine, un endroit encore dissimulé sous la culotte qui couvrait le bas-ventre presque jusqu'au nombril. Je fis glisser le tissus pour dégager la partie inférieure de l'abdomen jusqu'aux poils pubiens.

Puis je pressai légèrement sur l'abdomen de la patiente. C'était chaud et mou. Mes doigts s'enfonçaient de plus en plus. Je songeai tout à coup à contrôler le visage de Melle Mellian pour déceler une douleur.

- Vous n'avez pas mal ?

- Non.

Je continuai en déplaçant ma main et en palpant profondément, très profondément, tout son ventre : estomac, foie, j'insiste bien sur le foie, il y a une masse solide sous les côtes, puis re-estomac, puis rate, puis les reins, bien fort. Enfin, j'attaque les intestins en appuyant autour du nombril, et le colon. Les intestins étaient un peu dur, et le colon semblait contenir quelques poches de gaz ou de matières molles.

Puis, songeant que j'avais entre les mains une femme encore en âge d'enfanter, il me fallait vérifier les organes génitaux.

- A quand remontent vos grossesses, Melle Mellian ?

- La première il y a vingt ans et la seconde il y a quinze ans.

Elle avait un ventre de jeune femme pour avoir quarante ans et avoir subi deux grossesses ! Et je palpai de plus belle, dans le même ordre, appuyant fort jusqu'à sentir les organes ou quelque chose de dur qui était certainement un organe... Palpant avec insistance un peu au dessus du nombril, je sentis battre l'aorte. Je dus rester à presser la veine un moment car soudain, je sentis Melle Mellian se contracter et bouger les jambes.

Jetant un oeil sur son visage, je vis qu'elle me regardait, derrière ses lunettes dorées. Elle eut un petit sourire, le premier depuis qu'elle était entrée. Alors se produisit un incident : sans m'en apercevoir, je m'étais rapproché de la table et mon pantalon frottait maintenant contre le rebord de la table, où reposaient aussi, le long de son corps, son bras nu et sa main. C'est alors que mon sexe, bien dur dans mon pantalon et formant un bosse visible, heurta sa main. Elle eut un petit mouvement de recul. De nouveau, nos regards se croisèrent, le sien assez interrogateur. Il me troubla. Cette femme n'était pas niaise comme le pensais mon ami. Elle était belle et sensuelle.

- Avec mon mari, dit-elle, on a essayé cinq ans d'avoir un troisième enfant mais on n'y est pas arrivé. Et après il est parti.

- Vous avez fait des examens à l'époque ?

- Oui, j'ai vu plusieurs gynécologues. Il n'y avait rien d'anormal.

Je palpai maintenant en dessous du nombril, de plus en plus bas, tâtant l'utérus, puis le haut de la vessie. Et c'est là que je sentis une masse un peu ferme. Elle avait la vessie pleine, ou en train de se remplir.

Je remontai sur l'utérus, appuyant fermement dans son bas-ventre, ce qui étirait son nombril et le faisait ressembler à une crevasse verticale, comme une ouverture dans son ventre blanc. Puis, de nouveau, j'appuyai sur la vessie. La réaction fut immédiate : Melle Mellian respira fort, marque d'une incommodation.

J'avais envie de la faire parler d'elle. J'alternai un moment les palpations sur l'utérus et les ovaires, allant de l'un à l'autre, plus ou moins fermement et profondément.

- Vous pratiquez un sport ?

- Non. Je devrais. J'ai fait de la danse classique pendant presque vingt ans.

- Ah, ça explique votre physique aussi mince.

- Oui.

- Et aujourd'hui, vous ne dansez plus ?

- Non. J'ai arrêté après mon deuxième. J'ai continué dans la musique classique quand même.

- Vous jouez d'un instrument ?

- J'enseigne la harpe au conservatoire.

Au moment où elle dit cela, j'appuyais fermement sur le haut de la vessie, creusant son abdomen et faisant surgir les poils noirs de son pubis de dessous l'élastique de la culotte. La vessie était plus dure que tout à l'heure. J'insistai encore et encore. Maintenant, lorsque j'appuyai, je sentais les muscles pelviens de ma harpiste se contracter. J'avais souvent fantasmé sur les musiciennes : elles sont des femmes à l'écoute de leurs sens, qui ont certainement un potentiel sexuel plus grand que les autres femmes.

Mais je lui faisais mal. Et cela m'excitait. Elle ne disait rien. Elle se contentait de contracter son bas-ventre et respirer plus fort. Soudain, je palpai une fois de trop. La harpiste eut un petit gémissement et je sentis son ventre durcir et je vis la culotte se mouiller et du liquide suinter et se répandre sur la table en jaunissant le papier protecteur. Elle pissait.

- Pardon, dis-je...

Melle Mellian resta allongée, vidant sa vessie sur la table, répandant le liquide chaud et légèrement odorant. Une odeur agréable, douceâtre, sensuelle. La pression à la sortie de l'urètre était telle que le liquide giclait de quelques centimètres à travers le tissu de la culotte et maculait les cuisses de la musicienne.

De nouveau mon sexe heurta sa main au travers de mon pantalon. Elle bougea légèrement la tête et regarda sa main et ma bosse, puis elle leva les yeux vers moi :

- J'en parlerai pas au docteur Robert. Ne vous inquiétez pas. Vous n'êtes pas médecin, ça se voit.

- Je suis désolé. J'ai honte.

Elle sourit, se décontractant alors que sa vessie était vide.

- Non... Vous avez failli me faire éclater la vessie.

- Ne bougez pas, je vais chercher de quoi vous nettoyer.

J'allais prendre des serviettes dans le cabinet de toilette et les donnai à Melle Mellian. Elle s'essuya, puis se leva, gardant sur elle sa culotte mouillée.

Tout en réajustant sa robe elle me dit :

- J'imagine que vous n'avez rien diagnostiqué concernant ma douleur ?

- A votre avis ?

- Pas grave. Je demanderai au docteur Robert.

Puis, après quelques secondes de silence, elle dit, d'une voix bien plus assurée que jusqu'à présent :

- Vous jouez souvent au docteur avec des inconnues ?

- Non, c'est la première fois.

- On pourra recommencer, si vous voulez.

Je n'en croyais pas mes oreilles. Etait-elle sérieuse ?

- Bon, j'ai une répétition à 15 heures. On joue dimanche à l'église, à 18 heures, si ça vous dit de venir m'écouter....

Comments

dudu Il ya 13 ans  
clyso Il ya 13 ans