Anonymous


Vues: 497 Created: 2010.12.12 Mis à jour: 2010.12.12

La harpiste

Chapitre 2

Voici la suite...

Après le départ de Melle Mellian, j'entrepris de nettoyer la table d'examen souillée de pisse. Je retirai le papier protecteur trempé et le mis dans un sac en plastique que je cachai à l'intérieur de ma veste. Puis, j'épongeai l'urine, j'essuyai et tirai un nouveau papier protecteur.

Mon ami revint environ une heure après. Je lui expliquai, un peu gêné, que Melle Mellian était venue, je lui avais pris la tension et lui avais palpé le ventre. Elle a dit qu'elle reviendrait pour avoir plus de détails sur les analyses et sur sa douleur abdominale.

Puis, je partis, emportant dans ma veste le sac contenant le papier trempé de pipi.

Arrivé chez moi, je me mis entièrement nu, et, prenant le papier encore humide et sentant l'urine de la musicienne, je le portai à mes narines puis frottai mon sexe avec. En peu de temps, j'éjaculai dans le papier plein d'urine en imaginant avoir pénétré Melle Mellian.

L'après-midi du concert, je me rendis à l'église où cela devait avoir lieu. Il y avait du monde. Je ne la voyais pas. Elle devait être dans la sacristie. Je m'assis dans une allée et attendis. Le concert démarra. Elle jouait avec une toute jeune violoniste d'à peine dix-huit ans qui venait d'avoir son prix au conservatoire. Elle entra sur scène vêtue d'une robe longue noire. Ses bras étaient nus. Pendant tout le concert, je ne pouvais m'empêcher de regarder son ventre, le revoyant nu et allongé. Ce ventre que j'avais torturé jusqu'à ce que la vessie cède sous mes pressions. Comment était-il à cette heure-ci ? Noué par le trac ? J'aurais voulu le palper avant le concert.

Après le concert, elle repartit dans la sacristie. J'attendis à l'extérieur de l'église, espérant la croiser. C'est ce qui arriva.

- Bonjour, me dit-elle.

Elle était avec deux grands adolescents qui devaient être ses fils.

- Bonjour.

- Ca vous a plu ?

- Beaucoup, oui.

Elle me présenta à ses fils comme un médecin remplaçant son médecin traitant. Je rougis et je faillis la corriger mais elle continua :

- Je rentre chez moi à pied. Vous m'accompagnez un bout du chemin ?

Et nous partîmes à pied dans des rues presques vides. En marchant, je lui dis :

- Pour l'autre jour, je... je suis encore vraiment confus...

- Taisez-vous. Vous avez cédé à une pulsion. Et je vous signale que je me suis laissée faire. Ca devait donc me faire du bien. De toute façon, je suis retournée hier me faire voir par le docteur Robert. Il pense que ma douleur vient de l'aérophagie. Il m'a palpé l'ovaire droit et l'a trouvé normal. Vous savez comment on fait pour palper l'ovaire ?

- Euh...

- Il m'a gentiment demandé d'enlever ma culotte et d'écarter un peu les cuisses. Il a mis un gant en latex et a rentré deux doigts dans mon vagin. Avec l'autre main il appuyait sur mon ventre, comme vous, mais moins fort. Et il touchait mon ovaire avec les deux mains : une par dessus le ventre, l'autre par le vagin. Vous devriez savoir cela.

- Je le sais, mais je ne l'ai jamais pratiqué.

- Vous auriez pu, l'autre jour.

- Disons que vous avez... craqué avant.

Elle rit.

- Vous ne saviez plus ce que vous faisiez, vous appuyiez sur ma vessie comme une brute.

- Désolé.

Puis, après un silence, elle me dit :

- Vous méritez tout de même une punition.

- Ah ?

- Si vous ne l'acceptez pas, je révèle tout à votre ami et cela pourra aller en justice.

- Je vous écoute.

- J'ai pris rendez-vous pour vous chez la doctoresse qui me soignait quand j'étais adolescente. Je lui ai dit que vous étiez mon conjoint et que vous aviez des douleurs testiculaires et à la prostate quand vous éjaculez. Je vous préviens, elle est plutôt bourrue et pas toujours très douce... Nous y allons après demain. Et il est évident que j'assisterai à l'examen. On se tutoiera, ça fera plus vrai.

***

Deux jours plus tard, je rejoignis Lydia devant l'entrée de l'immeuble où se trouvait sa toubib. Elle portait la robe bleue qu'elle avait quand je l'avais examinée. Nous attendimes un long moment dans la salle d'attente pendant lequel, à voix basse, elle me rappelait ce que nous devions dire :

- Tu dis bien que tu as mal aux testicules depuis quelques temps et que lors de l'éjaculation, ça te fait mal à l'intérieur, ce qui te semble être la prostate. Répète.

Je répétai, sans faute.

La doctoresse vint nous chercher. Elle devait avoir la soixantaine, grande et mince, des cheveux blancs très élégants. Lydia se leva et elles se firent la bise :

- Comment vas-tu ? dit la doctoresse. Félicitations pour l'autre soir. Je ne suis pas venue te voir après le concert, mais c'était super.

Puis, elle tourna ses yeux bleus vers moi :

- Bonjour. Entrez.

Une fois assis dans le cabinet, Lydia dit :

- Elle m'a soignée quand j'étais ado et assez tard. Et j'ai pleine confiance en elle pour ton problème.

- Alors, qu'est-ce que je peux faire pour vous, me dit la doctoresse.

J'expliquais donc ce que Lydia voulait que j'explique. Elle me posa quelques questions calmement sur mes antécédants. Puis elle me dit en se levant :

- Allez, enlevez le bas, on va regarder ça.

J'enlevai le pantalon, puis, hésitant, le slip. Lydia regardait avec insistance mon sexe mou pendouillant entre mes jambes sur lequel je rabattis immédiatement ma chemise.

- Allongez-vous.

Je respirais lentement et regardais le plafond. Je sentais les mains chaudes de la toubib me toucher les testicules, mais très doucement. Cela dura une minute, peut-être. Puis, elle palpa mes aines et mon pubis. Là, je sentis une érection commencer.

- Bon, dit la toubib, il n'y a rien. Peut-être un peu de pression de liquide, mais rien de grave.

Lydia se leva et vint voir. Elle se plaça de l'autre côté de la table d'examen.

- Dites-moi docteur, dit-elle. Pour la palpation des testicules, est-ce qu'on peut vérifier soi-même s'il n'y a rien d'anormal ?

- Bien sûr, l'autopalpation. Votre fiancé peut le faire lui-même. Ou bien tu peux le faire, toi.

- Comment on fait ?

La toubib, de nouveau, palpa sans presser trop fort, la surface de mes bourses. Puis elle prit la main de Lydia et la posa sur mon testicule.

- Et là, tu appuies un petit peu, pas trop sinon ça fait mal. Tu sens s'il n'y a pas de grosseurs.

Lydia, continuant de jouer avec mes bourses, me dit :

- Ca n'a pas l'air de te déplaire. Ne rougis pas comme ça.

- Ensuite, dit la toubib, tu peux prendre la bourse entre le pouce et l'index et en faire le tour. Ne pince pas trop fort non plus.

Et Lydia de tâter mes bourses. Et mon érection de continuer de plus belle.

- J'ai un fiancé qui est chaud, hein ? dit Lydia à la doctoresse.

Celle-ci sourit :

- Il réagit normalement, c'est physiologique.

- Il avait la trouille de venir surtout à cause de ça. Pourtant, on a fait l'amour il y a même pas deux heures, justement dans l'espoir que ça se produise pas.

- Bon, dit la doctoresse, on va regarder un peu la prostate aussi. Ca vous fait mal au moment des rapports ?

- Oui, quand il éjacule, dit Lydia.

- Pliez vos genoux et écartez vos jambes, dit doucement la doctoresse en allant enfiler un gant en latex qu'elle barbouilla de gel.

Puis, elle mit son index contre l'entrée de mon anus :

- Respirez bien et poussez un peu... Voilà...

Son index glissa dans mon rectum. Je sentis qu'elle appuyait vers le haut et que ça me donnait comme une envie de faire pipi. De l'autre main, elle appuya sur mon pubis assez fort. A chaque pression sur la prostate, je sentais comme du liquide monter dans ma verge qui durcissait encore.

- La prostate est normale. Ca peut-être une petite infection, mais ça va durer quelques jours.

Lydia, regardant mon ventre, demanda à la doctoresse :

- Qu'est-ce que vous sentez quand vous appuyez comme ça ?

- Je sens sa vessie et je ramène sa prostate vers mon doigt interne.

Elle relâcha la pression et la main de Lydia vint la remplacer. Elle appuya très fort, certainement aussi fort que j'avais appuyé sur son ventre la semaine précédente. Mais le point de non retour était franchi : ma verge dure se mit à être agitée de spasmes et très vite des jets de spermes partirent en l'air. Le sperme retomba sur mon ventre et sur les avant-bras de Lydia.

Aussitôt, la doctoresse retira son doigt de mon anus. Elle alla chercher du sopalin.

- Je suis désolée, dit-elle, vous auriez dû me prévenir.

- Bah, dit Lydia, il est trop excitable. Allez, essuie-toi et rhabille-toi. Tu aurais pu garder ça pour tout à l'heure.

Honteux, je me rhabillais. Nous partîmes.

Une fois dans la rue, elle me dit :

- Maintenant on est quitte, tous les deux. Vous voulez qu'on se revoit ?

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mondoi Il ya 9 ans  
imola222 Il ya 9 ans  
imola222 Il ya 11 ans  
clyso Il ya 13 ans  
patou39 Il ya 13 ans  
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pitchoun Il ya 13 ans