Vues: 733 Created: 2010.02.17 Mis à jour: 2010.02.17

Re: Re: Histoires glanées de-ci de-là

Chapitre 1

Salut à tous,

et j'en rajoute une couche : second extrait de "Clotilde et quelques autres" de Jean Claqueret

CLOTILDE

Sa tante insistant, elle opposa un nouveau refus et une discussion s’ensuivit au cours de laquelle le diapason des voix s’élevant, je pus continuer à voir sans avoir besoin de coller mon oreille à la cloison pour entendre.

- Si, ma petite, je te répète que tu en as besoin

- Mais non. Tante. Voyons. Tu es ridicule …

- Paule, je te prie d’avoir un peu plus de respect pour moi. Il n’y a absolument rien de ridicule à ce que je t’invite à faire. Du reste, tu es ici sous ma responsabilité et je sais peut-être mieux que toi ce qui te convient. Je vais donc le préparer tout de suite et tu le prendras bien gentiment.

- Non. Ma tante ! Non. Non et non ! …

- Bon, Nous verrons bien. En attendant couche-toi sur ton lit. Je t’avais avertie que je contrôlerai ta température ce soir,

fit Mme Margelat d’un air pincé et peu rassurant en saisissant le thermomètre posé sur la table de chevet le matin. La jeune-fille accepta en maugréant et se coucha sur le coté comme le matin. La tante releva la chemise de nuit sur les fesses que je revoyait avec plaisir, écarta largement les globes jumeau découvrant la pâquerette aperçue le matin même et après l’avoir mouillé de salive, poussa le tube de verre loin dans le fondement de sa nièce.

- Bien veille à ce qu’il ne ressorte pas je reviens dans un moment.

Pendant son absence la jeune-fille sortit à plusieurs reprise le thermomètre de son intimité pour le réintroduire tout de suite après…

Mme Margelat rentra dans la chambre avec un broc d’eau fumante et je la vis sortir de sa malle l’instrument perfectionné cher aux médecins de Molière suivi, telle une comète de sa queue, d’un long tuyau de caoutchouc. Je me répétais en moi-même ces mots :

« C’est bien ça ! Elle va lui donner un lavement ! Elle va lui donner un lavement ! Je vais voir Mlle Paule prendre un lavement !... Ah ! ça ! alors ! c’est mieux que tout ! J’ai déjà vu comment on lui prends sa température, et ce n’était déjà pas mal ! Mais la voir prendre un lavement, eh bien, ça, c’est inattendu ! Ça va sûrement être quelque chose de beau, de dramatique et d’une bien agréable indécence ! Je ne donnerais pas ma place pour celle du Pape ou du Roi d’Angleterre, pas même pour un billet de la Loterie Nationale L. Elle va lui donner un lavement !... Regardons de tous nos yeux, regardons !... »

Lorsque Mme Margelat eut terminé ses préparatifs,ce qui fut .rapide, elle s’approcha de vous, retira le thermomètre en disant :

- voilà, ma petite Paule, il est prêt

- Ma tante, c’est inutile. Je t’ai dit que je ne le prendrais pas …

- Et moi, mon enfant, j’ai décidé que tu le prendrais et tu vas le prendre tout de suite…

D’un air doux et obstiné, vous avez répondu, en scandant les syllabes :

- Non, je-ne-le-pren-drai-pas !

- Tu le prendras, m’entends-tu, ou bien gare à toi…

Paf !. .. Ça, c’est une gifle que vous avez reçue, pauvre chère lectrice … et pif !... c’en est une seconde …

- Ma tante !... ma … petite … tante : .. chérie !... arrête !... arrête !... Je veux … bien … le prendre … le lavement !... Je serai sage … donnè-le-moi vite … tu vois.,. je tends … mon derrière… pour que… tu puisses… me. Le donner !

De vous-même vous voici à genoux, courbée en avant, offrant dans sa plénitude cramoisie votre impudent fessier de grande fille fouettée et, bien sage car votre posture vous met à la merci, à la moindre révolte, d’une deuxième et plus brûlante fessée. Vous laissez votre tante écarter posément et largement vos deux fesses et se baissant vers elles pour . voir de plus près, faire disparaître lentement dans la profondeur de votre intimité fessière ce que j’avais pris il y a un instant pour son petit doigt en l’air, mais qui n’était autre chose qu’un petit scélérat de monsieur pointu, délégué en ambassadeur pour son maître bouillon, pour vous avertir de son imminente visite ! En résumé, votre tante vous introduit la canule entièrement !

Et, ma foi, il s’était fait si poliment annoncer que vous l’accueillîtes sans trop de manières et lui permîtes d’occuper immédiatement une large place dans vos appartements réservés. Après quoi, au bout de dix longues minutes le petit ambassadeur, droit comme un i et, comme tout fier d’avoir mené à bien de difficiles négociations, se retira dignement et, conduit par votre tante, regagna ses pénates. :

- Eh bien, c’est fait, tu vois que ce n’était pas si terrible que ça ! Tu avais vraiment besoin de faire tant d’histoires et de m’obliger à te fesser comme si tu avais encore six ans

s’écria Mme Margelat.

- Au moins, je crois que tu t’en souviendras,

ajouta-t-elle en passant la main sur votre derrière toujours tendu, tout en réprimant un sourire satisfait,

- car tu as vu que je ne fessais pas pour rire, et tes fesses sont encore joliment rouges et bien, bien chaudes. Ma petite Paule, pendant une semaine, je prendrai ta température chaque matin et si besoin est, tu recevra un lavement.

J’espère bien ne plus avoir à recourir à la fessée.

En mon for intérieur je me réjouissais des scènes en perspective..

Extrait d’une lettre à son amie Simone par Paule

Bien sûr moi, depuis hier soir j’en ai déjà reçu trois et, de plus, ma tante a déjà trouvé le moyen de me prendre ma température, tu devines où et de me donner un lavement. Elle à de plus l’intention de contrôler ma température pendant une semaine d’affilé. Je te raconterai cela dans un prochain courrier.

Je suis impatiente du mois prochain ou tu doit me rejoindre ; ma chère tante aura deux paires de fesse à sa disposition et moi...

Tu sais ce qui t’attends.

Comments

omega44 Il ya 14 ans