Vues: 609 Created: 2010.02.18 Mis à jour: 2010.02.18

Re: Re: Histoires glanées de-ci de-là

Chapitre 2

Bonsoir à tous,

premier extrait d'un roman de Jean Claqueret "Pantalons sans défenses"

PANTALONS SANS DÉFENSE .

Tenez, par exemple, moi-même, à l’âge de dix ans, j’ignorais ce que c’était que cette petite opération. Ma sœur, qui avait douze ans à cette époque, et moi, avions été invitées à un mariage, comme demoiselles d’honneur, s’il vous plaît ! Vous savez que, dans ces circonstances, les enfants sont peu surveillés. Nous étions très gourmandes toutes les deux, et je ne saurais dire le nombre considérable de gâteaux que nous avons engloutis ce jour-là. Résultat inévitable : le lendemain, nous avions chacune une bonne indigestion.

Maman demanda à la bonne un thermomètre ; celle-ci lui en amena deux avec un pot de vaseline. Elle commença par ma sœur Flora.

Maman prenais notre température lorsque c’était nécessaire, finalement pas souvent, mais jamais l’une devant l’autre.

Bien au chaud sous les couvertures, je vis notre mère rejeter les couvertures de Flora, lui demander de se tourner, ce qui n’alla pas sans protestations ; ayant élevé la voix, Flora se disposa et maman releva sa chemise de nuit, me permettant de contempler le petit postérieur de ma sœur, qu’elle ouvrit de deux doigt, laissant un instant à ma vue une étoile rose dans lequel elle introduisit le bout du tube de verre qu’elle enfonça ensuite sur deux ou trois centimètres.

- bien ne bouges surtout pas, pendant que je m’occupe de Laure.

Sans qu’elle ne me le demande, je me tournais sur le côté ; elle me découvrit et une fois ma chemise de nuit relevée, mes globes furent écartés par ses mains douces, le bout du thermomètre glissa dans ma petite rosace et le tube s’enfonça doucement dans mon derrière comme pour Flora.

- Voilà ma chérie, restes bien tranquille avec ton thermomètre.

Elle revint à Flora et, tournant la tête, je vis que ma sœur avait regardé elle aussi l’introduction du thermomètre. Cela ne me déplut pas du tout au contraire ; alors que je n’aimais pas trop le thermomètre, je me suis rendu compte que je ressentais une sensation relativement agréable en serrant mon petit trou sur son visiteur.

Maman resta cinq minutes entre nous deux, puis retira le thermomètre de Flora ;

- 38°3,

sa main se posa sur mes fesses et le thermomètre se retira,

- 38°5

Le docteur appelé eut tôt fait de rédiger son ordonnance ; elle se résumait par ces deux mots : diète et lavements. La diète, cela allait tout seul, nous n’avions nullement envie de manger. Mais les lavements !

Ah ! ce fut un beau drame ! Je vois toujours maman et ma tante qui, à l’occasion du mariage, était venue passer quelques jours à la maison, oui, je les vois encore entrer tans la chambre où ma sœur et moi étions couchées dans nos deux lits jumeaux. Maman, d’un air grave, portait l’instrument, et ma tante la suivait avec quelques serviettes de toilette sur le bras. Elle avait le sourire, ma tante. Ça l’amusait de penser qu’elle allait voir ses deux petites nièces tendre toutes nues leurs jolies fesses de fillettes vers le menaçant objet pointu si redouté. Ma sœur étant l’aînée, c’est par elle que l’on commença, comme pour la température. Révoltée à l’idée de l’horrible sort que l’on allait lui faire subir, Flora, s’était enfoncée sous ses couvertures et refusait d’en sortir. Les sentiments, la persuasion, la promesse d’une récompense, la menace, maman employa tout. Rien n’y fit. A la fin, impatientée, elle posa j’instrument de torture sur la table de nuit et dit à ma tante :

- Viens. Thérèse. Aide-moi … ,

Toutes deux attrapèrent le haut des couvertures et d’un brusque mouvement les rabattirent jusqu’au pied du lit. Flora apparut, rouge de honte et de colère, sa chemise de nuit descendue jusqu’aux talons et les mains la retenant sur ses cuisses pour qu’on ne la relève pas.

- Allons, Flora, es-tu décidée, maintenant ?

fit maman,

- Non non ! non ! Je ne veux pas ! Allez-vous-en !

Moi, vous pensez bien, émue au-delà de toute expression, je regardais intensément avec au fond du cœur l’angoisse indicible que pareil sort m’attendait. Perdant de plus en plus patience, maman saisit les mains de Flora et les écarta.

- Vite, Thérèse, relève sa chemise,

fit-elle a ma tante

ma tante, toujours souriante, obéit. Les mollets et les cuisses de Flora apparurent. L’espace d’un éclair, même, je revis son derrière. Mais alors ma sœur, réagissant violemment, se livra à toutes les contorsions possibles, jetant ses bras, ses jambes au hasard

- Ah ! mais, c’est une véritable anguille, jamais nous n’y arriverons à nous deux ; Attends, je vais appeler Marie

dit en riant ma tante Marie, une forte fille de dix-huit ans sitôt appelée accourut

- Eh bien, mademoiselle Flora, , en voilà des histoires pour si peu de chose, vous n’en avez pas fait autant pour le thermomètre tout à l’heure. Vraiment, ce n’est pas la peine ; quand j’avais votre âge, je sais bien comment ma mère s’y serait prise pour me faire obéir.

fit-elle

- Et comment, Marie, s’y serait-elle prise ?

Demanda la tante toujours amusée.

- Et ça, alors,

répondit Marie, en se donnant quelques tapes sur son derrière

- Ma foi, c’est une idée. Cette petite sotte ne l’aura pas volé.

Aidée de ma tante et de Marie, elle parvint à retourner Flora, la saisit sous son bras. Tandis que Marie empoignait les chevilles de ma sœur pour l’empêcher de gigoter et que ma tante de plus en plus souriante, amplement, sans se presser, relevait la chemise de nuit jusqu’au-dessus des reins.

Et aussitôt maman la fessa. Et ce fut le plus beau spectacle ! Tandis que Marie maintenait ma sœur plaquée sur le dos, maman et ma tante lui levèrent les jambes en l’air le plus haut possible. Et tandis que maman obligeait de ses deux mains les mollets à rester écartés, ne voulant pas, parce que trop énervée, administrer elle-même le lavement, ma tante saisit l’appareil, le mit sur une chaise près du lit, prit délicatement la fine canule entre le pouce et l’index et se pencha. Les fesses toutes rouges de ma sœur étaient admirablement présentées et, certes, dans la posture la plus honteuse qui se puisse imaginer, permettant d’un seul coup l’œil de distinguer ce qu’une fillette tient tant à cacher ! c’est la première que je pouvais observer bien exposé la fentine d’une autre que moi. C’est tellement joli…

Il me semble voir encore ma tante. Cette fois sérieuse, écarter de deux doigts de sa main gauche la fente mystérieuse qu’en vain Flora s’efforçait de serrer. Ayant longuement regardé, ma tante enfin approcha la canule. Ma sœur eut un dernier soubresaut, et, vaincue, sans plus essayer la moindre résistance, laissa pénétrer l’objet terrifiant jusqu’au fond d’elle-même. Ma tante fit manœuvrer le piston, tandis qu’au vacarme de la lutte et au sonore crépitement de la fessée succédait un religieux silence. Coupé seulement par les gémissements désolés de la pauvre Flora qui, pour n’avoir pas voulu prendre son lavement avait été fessée devant trois personnes et, devant les trois mêmes personnes, était contrainte de le prendre tout de même.

- Et voilà ,

fit ma tante. Mais elle n’ôta pas tout de suite le tube d’ivoire, attendant que maman lui fit signe.

- Très bien, Thérèse elle a assez attendu !

Doucement, elle retira la canule du nid chaud où elle avait provisoirement élu domicile … Enfin délivrée, Flora se renfila vite sous ses couvertures et, pendant un moment, cuva sa honte et sa fureur, jusqu’à . l’instant où … Oui, vous avez compris. Quand elle eut disparu, maman, ma tante et Marie éclatèrent de rire ; - ma foi, je crois qu’elle se souviendra de ta fessée ! Je n’ai jamais vu un derrière si rouge

fit ma tante,

- Oh ! ça, j’ai tapé, ça me brûle encore ; mais ce n’est pas tout ça, je vais maintenant préparer celui de Laure

répondit maman, en se frottant les mains ; elles sortirent toutes ensemble.

Au bout de quelques minutes, Flora, dans sa longue chemise de nuit, revint dans la chambre.

- Flora. Ça fait mal ?

Lui demandais-je.

-Quoi ? la fessée ?

- Oh ! ça oui, Sûrement ; pauvre Flora … Non, mais le machin … quand ça rentre ?

- Peuh … non … Je l’ai à peine senti, ça m’a chatouillé, c’est tout, c’est comme le thermomètre ; c’est même moins gros

- Ah !

- Oui … si j’avais su … Oh ! quelle honte ! A mon âge, avoir été fouettée devant tante Thérèse et devant la bonne …

- Oh oui ! … mais, dis, ça te chauffe encore ?

- Je te crois ! Ce qu’elle me l’a claqué le derrière maman ! Je suis sûre qu’il est encore tout rouge

Comments

omega44 Il ya 14 ans