La Directrice de L'Institut Ospif
Episode 22: "Baume du Tigre"
"Vous avez toutes bien travaillé. Sauf une..." Elle se tut un instant. On aurait pu entendre voler une mouche.
"Sandra... 48%..."
La tension se relâcha dans la classe. Sandra était devenue toute rouge.
"Merde," pensa-t-elle, "c'est bien ma veine que les autres ont fait du zèle..."
"Levez-vous!" lui intima le prof. "Venez devant la classe."
D'un pas hésitant l'adolescente grimpa les marches vers l'estrade.
"J'avais promis une récompense à toutes celles qui auraient moins de 60%... Nous allons régler nos affaires entre nous, je ne crois pas opportun d'y mêler la Directrice, n'est-ce pas?"
Sandra acquiesça. Entre deux maux, toujours choisir le moindre mal. Et la Directrice était vraiment féroce.
Si l'adolescente avait su ce qui l'attendait, elle aurait peut-être hésité...
"Enroulez votre jupe jusqu'aux hanches."
Bien que les jeunes filles de l'Institut Ospif étaient habituées à beaucoup de choses, le prof dut répéter son ordre plusieurs fois avant que Sandra ne saisisse l'ourlet de sa jupe d'une main qui tremblait légèrement.
Une sage culotte blanche apparut, moulant joliment le renflement du sexe.
Sandra était affreusement gênée. Dans la classe tous les yeux étaient rivés au triangle blanc.
"Baissez votre culotte sur vos genoux."
Sandra ouvrit la bouche, abasourdie.
Elle hésita, les larmes aux yeux, et lançait un regard suppliant vers la jeune femme. Le prof fit comme si elle ne voyait pas la panique de l'adolescente.
"J'attends."
C'était une menace à peine dissimulée.
La peur de la Directrice se disputa à la honte. Sandra se mordit la lèvre inférieure et se décida. Mieux vaut un court moment de honte qu'une interminable séance chez la Directrice.
Elle ferma les yeux pour ne plus voir le regard excité de la classe et d'un mouvement rageur agrippa la ceinture élastique de son slip. Après une dernière hésitation elle baissa le vêtement jusqu'à mi-cuisses, exposant la toison de son sexe à toute la classe. Il y eut un léger brouhaha, aussitôt coupé net par un regard du prof.
"Plus bas, la culotte. Et écartez les genoux, qu'elle ne tombe pas par terre."
Sandra ne s'était jamais sentie si humiliée. Quelques ricanements discrets de la part de ses rivales, ajoutèrent à sa honte.
Avec une mauvaise volonté visible Sandra baissa le vêtement jusqu'à ce qu'il se trouve à hauteur de ses genoux. Puis elle les écarta, étirant le slip de coton. Morte de honte elle tenta d'oublier que toute la classe la regardait.
En dessous du triangle de poils blonds, les lèvres intimes dépassaient, un peu comme si le sexe tirait la langue.
"Les bras dans la nuque. Et gardez-les comme ça!"
Sandra pleurait en silence, sa bouche tremblait. Elle avait toujours su que tôt au tard elle aussi aurait droit à 'une punition maison', mais comme elle avait pu y échapper jusqu'à présent, elle avait fini par croire qu'elle était intouchable. Ce qui n'était donc pas le cas, se dit-elle avec amertume. Elle entendit le prof farfouiller dans son tiroir, et ne put s'empêcher d'ouvrir les yeux.
Le prof avait sorti un petit pot en verre et un paquet de protège-slips de la marque Always, insolite sur ce bureau recouvert de livres et de cours.
Dès que le prof eut ouvert le pot de crème, une forte odeur se répandit...
Sandra mit quelques secondes à identifier le produit: du Baume du Tigre. Sa mère lui en mettait parfois sous le nez avant d'aller dormir, quand elle était enrhumée. L'odeur puissante dégageait rapidement le nez bouché, lui permettant de mieux dormir.
Le prof sortit un protège-slip du paquet vert. Machinalement Sandra nota que c'étaient des Ultra Normal Plus, comme elle utilisait aussi parfois. Ils étaient larges et tenaient bien en place grâce à deux petites languettes latérales, qui, une fois le protège-slip en place, dépassaient de la culotte.
Mais qu'est-ce que le prof lui réservait donc?
Fascinée, elle vit le prof étaler une couche de Baume du Tigre sur la face intérieure du protège-slip.
Sandra pâlit: elle venait de comprendre quelle punition la jeune femme allait lui infliger et fit non de la tête. Elle connaissait la chaleur que dégageait cette pommade odorante.
Oubliant qu'elle se trouvait devant la classe avec le ventre dénudé, elle dansait de l'un pied à l'autre, comme si elle sentait déjà la brûlure de l'onguent.
La classe avait compris aussi, et s'agitait. Ci et là des mains disparurent sous les bancs. A l'arrière de la classe, la main de Marlyse glissa sous la jupe de Pauline, qui lui rendit la pareille. Elles échangèrent un sourire complice, savourant le fait que Marlyse soit droitière et Pauline gauchère.
"Oh non, Madame, s'il vous plaît, pas ça..." dit Sandra d'une voix suppliante.
"Trop tard, vous n'aviez qu'à étudier vos textes, comme vos amies de classe.
Ne dites pas que je ne vous avais pas avertie."
La jeune femme se pencha vers le ventre de Sandra, le protège-slip enduit de Baume du Tigre dans sa main droite.
Sandra ferma les yeux, se mordant la lèvre pour ne pas hurler de terreur. Elle sentit les mains du prof frôler l'intérieur des ses cuisses, puis une sensation gluante et froide sur son intimité.
Le prof appliqua avec soin le protège-slip sur la vulve et poussa vers le haut pour que le Baume du Tigre fasse bien contact avec le sexe et l'anus de l'adolescente. Puis elle retira la languette siliconée qui protégeait la colle du protège-slip et remonta la culotte. Elle la mit en place, laissant dépasser les deux petites pattes du protège-slip. De cette façon la jeune fille pouvait
bouger comme elle voulait, le protège-slip resterait parfaitement en place.
La sensation de froid avait donné la chair de poule à Sandra. Elle était malgré tout confusément soulagée qu'on lui avait remis sa culotte.
Le prof ouvrit à nouveau son tiroir et en sortit un objet enroulé, de couleur rose pastel. Elle le déplia. C'était une culotte en caoutchouc naturel, munie de larges élastiques à la taille et aux ouvertures pour les jambes.
Sandra la regardait faire sans bien comprendre.
Le prof tint la culotte ouverte. La jeune fille hésita, puis machinalement, leva l'un pied puis l'autre, et frissonna quand le caoutchouc froid glissa le long de ses jambes.
Sandra se pencha pour se regarder et se remit à pleurer: la culotte en caoutchouc lui donna l'air d'un bébé géant. Ridicule. Elle n'eut pas le temps de s'apitoyer: la sensation de froid entre ses jambes faisait rapidement place à une chaleur moite qui devenait de plus en plus désagréable.
Instinctivement ses mains filèrent entre ses jambes. Le caoutchouc froid lui rappela qu'elle était 'étanche', que son sexe était totalement inaccessible.
Elle appuya fort pour tenter de se défaire de cette sensation affreuse.
"Les mains dans la nuque! Christine, apportez-lui une chaise."
La chaise fut mise sur l'estrade et Sandra dut s'asseoir avec son visage - et sa culotte de caoutchouc - tourné vers la classe. Elle grimaça quand son poids aplatit le protège-slip contre la chair sensible de son entre-jambes.
La prof prit une écharpe de laine bleue de son tiroir et l'enroula soigneusement, la transformant en saucisson. Sandra dut lever son derrière pour permettre à la jeune femme de glisser le 'saucisson' entre ses jambes. De cette façon l'anus fut aussi en contact étroit avec le Baume du Tigre. Tout son poids reposait maintenant sur son entre-jambes.
Avec horreur l'adolescente sentit l'onguent s'insinuer dans ses replis intimes. La grosse culotte de caoutchouc faisait un bruit humiliant dès qu'elle bougeait. Et toute la classe qui la regardait!
"Gardez vos genoux écartés. Vos condisciples vous tiendront à l'œil: si vous fermez les jambes, elles me le diront..."
Dix-huit paires de yeux étaient rivées à l'entre-jambes rose pastel comme s'il s'agissait d'un puissant aimant. La plupart des filles sentaient la chaleur de la pâte odorante sur leurs propres sexes, comme si elles aussi subissaient cette punition.
Sandra tenta de réduire le contact avec l'infâme baume en se levant légèrement, mais très vite elle eut des crampes dans les muscles de ses jambes et dut se rasseoir de tout son poids.
La fraîcheur relative du baume s'était muée en chaleur intenable en quelques minutes à peine. Sandra eut l'impression que sa culotte était en feu. Elle se leva et se frotta désespérément l'entrejambe, dansant de l'un pied sur l'autre.
Dans la classe aussi des entre-jambes furent frottés.
Marlyse avait carrément glissé sa main dans la culotte de sa voisine.
"Asseyez-vous!" tonna la voix du prof de français, s'adressant à Sandra qui s'était à moitié levée, les yeux pleins de terreur.
"Mal... Ca fait mal... Ca brûle..." pleurnicha l'adolescente.
"Cela vous servira de leçon. Maintenant asseyez-vous. Et taisez-vous - sinon je serai obligée de vous mettre un bâillon."
Sandra se tut et ferma les yeux. De grosses larmes coulaient sur ses joues.
Son ventre était en feu. Du début de sa fente jusqu'à son anus la peau réagissait douloureusement au Baume du Tigre. Comme si on l'avait assise dans de l'huile bouillante. Elle se mit à se balancer d'avant en arrière sur sa
chaise, n'osant pas fermer les genoux de peur d'autres représailles.
Le professeur reprit son cours, ne s'occupant plus de Sandra. Dans la classe des yeux brillaient. Marlyse renifla discrètement ses doigts, sa cuisse appuyée contre la cuisse chaude de Pauline. Le spectacle sur l'estrade l'avait prodigieusement excitée.
Elle se pencha vers son amie et lui souffla à l'oreille: "Si jamais tu me trompes, c'est comme ça que je te punirai..."
Pauline lui répondit en lui pinçant sournoisement le sexe. Heureusement le prof ne regardait pas dans leur direction.
Sandra n'arrivait plus a rester immobile sur sa chaise. Elle avait l'impression d'avoir une énorme plaie entre les cuisses.
Pourtant, pendant quelques instants, la chaleur avait été agréable, excitante même, au point à la faire rougir, comme si toute la classe avait pu voir son trouble. La chaleur humide de la culotte de caoutchouc avait même ajouté à son excitation et elle s'était mise à serrer et desserrer les muscles de son bassin, la bouche à demi ouverte sur un râle silencieux.
Mais cette sensation agréable n'avait pas duré et maintenant la chaleur devenait intenable. Sans s'occuper du prof qui lui intima de garder ses mains dans la nuque, elle se frotta l'entrejambes à travers l'épais caoutchouc, tentant en vain de soulager la douleur. De temps à autre son esprit embrumé se rendait compte que le spectacle qu'elle offrait devant la classe était
horriblement obscène, mais à part ces brèves moments de lucidité, son univers se limitait à l'espace entre ses cuisses.
Le spectacle était terrifiant: Sandra avait glissé ses deux mains dans la culotte de caoutchouc et se labourait la peau de son intimité, les yeux hagards, marmonnant des paroles sans suite. Un léger filet coulait à l'intérieur de ses jambes: elle urinait sans même s'en rendre compte.
La classe s'était rapidement remplie de bruits confus, de soupirs, de discrets gémissements. Quand les élèves virent la main du prof disparaître sous son bureau, la tension monta d'un cran.
Le jeune prof avait sous-estimé l'obscénité de sa punition et ne tenait plus en place. C'est d'une voix chevrotante qu'elle s'adressa à la classe:
"Lisez en silence les chapitres sept, huit et neuf. Et le dix aussi. Je vous interrogerai en fin de cours."
Faisant comme si elle aussi lisait les chapitres indiqués, elle se caressa prudemment, sentant très vite qu'elle n'allait pas tarder à jouir. Pendant des années elle avait dormi dans la même chambre que sa sœur, et elle avait appris à se caresser - et à jouir - sans le moindre bruit, sans que sa sœur s'en rende compte.
Malheureusement pour elle, les élèves ne rataient pas une miette du double spectacle qui se déroulait devant la classe: la pauvre Sandra qui se contorsionnait, les bras enfouis jusqu'aux coudes dans cette infâme culotte de caoutchouc étanche, et le professeur qui croyait que sa discrète masturbation passait inaperçue. L'atmosphère était électrique.
Puis une fille gémit discrètement, bientôt suivie par une autre. Quand Sandra, le visage bouffi par les larmes, retira ses mains de sa culotte et regarda sans comprendre le sang qui les maculait, un peu comme Carrie qui avait ses premières règles, de petits cris vite tus signalèrent que l'excitation avait atteint son comble; quand enfin le prof se cacha la tête dans son bras replié, son torse secoué comme un arbre sous la tempête, c'est un vrai concert de gémissement qui s'éleva.
Après de longues minutes les respirations se faisaient plus sereines. C'est seulement à cet instant que les filles et leur prof virent que Sandra était étalée de tout son long sur l'estrade, évanouie, la culotte de caoutchouc et le slip maculé de sang abaissés sur les genoux, le sexe lacéré...