La Directrice de L'Institut Ospif
Episode 40: "La vengeance de Sandra" (première partie)
Madame Liliane n'arrivait pas à comprendre ce qui lui arrivait. Appelée sous un prétexte fallacieux dans une chambre d'élève, elle s'était retrouvée ligotée comme un saucisson, assise dans un énorme fauteuil à accoudoirs qu'on avait recouvert d'une feuille de plastique. Les filles avaient dû la guetter car, à peine avait-elle frappé à la porte que quatre pairs de mains l'avaient happée à l'intérieur. Avant qu'elle n'ait pu appeler au secours quelqu'un lui avait mis un bâillon, attaché dans son cou. En même temps on l'avait ficelée avec une sorte de corde à rideau. Elle connaissait bien les quatre filles qui l'entouraient et elle eut froid dans le dos de les voir agir ainsi. Si ces filles ne se cachaient pas, c'est qu'elles savaient qu'elle n'irait pas moucharder - ce qui impliquait que les filles avaient, d'une façon ou d'une autre, emprise sur elle, qu'elles étaient sûres de leur impunité. Mauvais signe...
On gratta à la porte et Pauline alla ouvrir. La nouvelle venue fut conduite devant le grand fauteuil. Madame Liliane reconnut Sandra, une de ses élèves. Puis, par associations d'idées, elle blêmit: elle avait compris. Sandra était l'élève qu'elle avait punie en lui mettant du Baume du Tigre dans la culotte.
Madame Liliane avait appris par ouï dire que les copines de classe de Sandra n'avaient pas apprécié et qu'elles songeaient à se venger. Où allons-nous si les élèves se mettent à se venger d'une punition bien méritée? Le jeune prof de
français n'avait pas pris la menace au sérieux, et maintenant elle regrettait amèrement son imprudence.
Sandra observait Madame Liliane, intimidée. Puis leurs regards se croisèrent et Sandra y revit le sourire triomphant que la jeune femme avait au moment où elle lui appuyait la culotte enduite de Baume du Tigre entre les cuisses. Elle se
rappela la honte de se trouver devant la classe, le ventre à nu. Elle se rappela ensuite la brûlure de l'onguent dans son intimité...
Anne coupa le silence:
"Madame Liliane, afin de vous éviter toute mauvaise idée, regardez par ici..." La jeune prof vit une petite caméra sur un trépied, dirigé vers elle.
"C'est la caméra digitale de Monique, on l'a emprunté. Tout ce qui se passe dans cette pièce est filmé. Monique est passé maître dans le montage vidéo et elle se fera un plaisir de découper les scènes les plus croustillantes. Elle en fera ensuite de films mpeg, prêts à être mis sur Internet si jamais vous songeriez à moucharder... Je crois que nous nous comprenons?"
Madame Liliane ne comprenait que trop bien. Elle était piégée. La Directrice de l'Institut Ospif n'accepterait jamais de garder un professeur dont certaines images compromettantes circulaient sur Internet. Et que les images seraient compromettantes, elle n'en doutait pas: les filles ne l'avaient pas attiré dans ce guet-apens pour boire le thé. Elle hocha la tête pour indiquer qu'elle avait compris. Une larme perlait dans le coin de l'œil. Elle tira sur ses liens mais c'était sûrement une Guide qui avait fait les nœuds, car il lui était impossible de bouger.
"Au boulot les filles!"
Elles avaient dû répéter ce qu'elles allaient faire, car tout se déroula comme un ballet bien orchestré: en moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, on lui avait enlevé les chaussures, retiré la jupe et la veste. On l'avait ensuite à nouveau ligotée, les bras derrière elle, le torse attaché au fauteuil. Ses jambes n'étaient pas attachées. De se retrouver en chemisier et petite culotte
devant des élève la choqua et elle serra les cuisses pour cacher au maximum sa culotte rose-saumon.
Puis Pauline s'était penchée sur elle avec des ciseaux. Sans se soucier du regard affolé du jeune professeur, elle avait légèrement caressé le sein droit à travers les vêtements, jusqu'à ce que la pointe soit visible à travers le nylon fin du soutien-gorge. Les petits gémissements de Madame Liliane n'intimidèrent pas l'adolescente qui prit dans ses doigts le chemisier et le
soutien-gorge là où elle devinait la pointe du sein, tira, et d'un coup de ciseaux, y découpa un rond. Le mamelon qui pointa à travers l'ouverture était rose et dur. Les filles applaudirent en faisant attention de ne pas faire trop de bruit. Discrètement elles se passaient une bouteille de gin Beefeater.
Madame Liliane regarda avec ahurissement son mamelon. Puis elle gémit à nouveau quand Pauline lui agaça le sein gauche. Elle était particulièrement sensible des seins et à sa grande honte elle ressentit un picotement familier au creux du ventre. La colère supplanta la peur et elle s'acharna sur ses liens.
"N'espérez pas vous détacher, vous n'y parviendrez pas. On va vous apprendre ce que c'est d'être humiliée. Et n'oubliez pas que la caméra enregistre tout!"
Madame Liliane arrêta de se trémousser et se rendit compte avec horreur que la caméra ne ratait rien, et que Pauline restait toujours hors de la vue de l'objectif. Elle se mit à pleurer doucement, tant de dépit que de rage. Sans réfléchir elle lança son pied en avant, visant le ventre de Pauline. La jeune fille parvint à éviter que le coup l'atteigne au bas-ventre, mais gémit quand
le pied heurta douloureusement sa cuisse.
"Vous allez regretter ça, salope!" lui siffla-t-elle et elle prit le mamelon entre ses ciseaux. Anne la retint de justesse. A contre-cœur Pauline arrêta son geste et massa douloureusement sa cuisse où un hématome commençait déjà à se dessiner.
"Vous avez de la chance qu'on a d'autres plans... Mais je vous avertis, si vous mouchardez chez la Directrice, où si vous cherchez à vous venger, je me ferai un plaisir de vous couper le bout des seins, et d'autres choses toutes aussi
douloureuses..." Et pour ajouter du poids à ses paroles, elle lança la main entre les jambes de Madame Liliane, prenant soin de rester hors de portée de ses pieds. Méchamment elle pinça dans le sexe du jeune prof qui hurla dans son
bâillon. Madame Liliane releva les genoux pour rejeter cette main qui lui torturait l'intimité. Les autres filles intervinrent et lui saisirent les pieds. On lui ouvrit les jambes, on lui écartait les genoux. Malgré qu'elle se débattit comme une folle, elle ne put empêcher que ses jambes furent pliées sur les accoudoirs du fauteuil, et qu'elle fut attachée dans cette pose humiliante,
les fesses au bord du siège. Elle était assise comme pour un examen gynéco, en petite culotte rose. Elle vira au rouge cardinal et sa peau se couvrit de chair de poule.
Les cinq filles la regardaient effrontément - sans oublier le regard impitoyable de la caméra - et mentalement elle se recroquevilla. Dans la lutte inégale quelques gouttes d'urine s'étaient échappées et formaient une tache humide sur la culotte rose. Les filles ne se gênaient pas pour faire des commentaires moqueurs.
"A toi, Sandra..." L'adolescente s'assit sur le tabouret qu'on avait placé entre les jambes du jeune professeur. De voir un de ses professeurs exposé comme une grenouille l'intimidait à la paralyser, mais une nouvelle fois elle ressentit la morsure du Baume du Tigre entre ses cuisses et elle sut que c'était l'occasion rêvée pour tenter d'atténuer ce souvenir horrible. Pauline lui passa les ciseaux et, après une dernière hésitation, elle coupa la culotte rose le long de la couture, d'abord à la hanche gauche, puis à la hanche droite. Madame Liliane gémit quand elle sentit le métal froid glisser entre la peau et le sous-vêtement. Sandra rabattit le sous-vêtement vers l'avant, comme on fait avec un lange, dévoilant le sexe touffu de la jeune femme. Dans cette position les lèvres, bien qu'à peine gonflées, s'écartaient pour montrer le rose nacré de l'orifice vaginal. Les filles applaudirent une nouvelle fois. Madame Liliane était morte de honte. Sans en croire ses yeux son regard alla de son ventre nu entre ses cuisses écartées, vers les visages qui l'observaient et riaient de son humiliation.
Horriblement gênée le jeune professeur ferma les yeux, quand une violente claque les lui fit rouvrir. Pauline lui cria:
"Gardez les yeux ouverts! Nous ne voudrions pas que vous manquiez une miette de ce succulent spectacle!" Hébétée elle regarda Sandra assise entre ses cuisses.
La jeune fille enfila avec un plaisir visible une paire de gants de chirurgien.
Du médius dressé elle prit de la vaseline dans un pot que lui tendit Anne, puis leva la main, le doigt poisseux bien en évidence, tendu en un geste volontairement obscène.
"Vas-y, Sandra, mets-le-lui!" Les filles s'excitaient à l'idée de cette vengeance; le niveau de la bouteille de gin avait baissé dangereusement. Sandra avait pris deux goulées et sentait une certaine légèreté l'envahir. Cela balaya ses derniers scrupules et elle passa à l'attaque.
Madame Liliane se raidit quand la main s'approcha de son ventre. Les pensées s'entrechoquaient dans sa tête. Elle n'était même pas capable de réfléchir où ce doigt graisseux pourrait se poser. Elle frôlait l'hystérie, tous les sens exacerbés par cette nudité honteuse et ces liens qui l'immobilisaient. Puis la main de l'adolescente, chaude et vivante, fut entre ses fesses. Deux doigts suivirent la raie, s'approchant petit à petit de l'anus. Madame Liliane faillit suffoquer, elle était tendue comme un câble à haute tension. Quand enfin le doigt enduit de vaseline se posa sur le sphincter, la jeune femme se mit à trembler convulsivement. Comme une folle elle secouait la tête de gauche à droite, tandis qu'elle se meurtrit les poignets à force de vouloir se libérer.
Une nouvelle claque en plein visage lui fit ouvrir les yeux qu'elle avait fermés involontairement.
Avant même que le médius de Sandra ne s'enfonçât dans son intimité, Madame Liliane pressentit l'odieuse intrusion. Elle dut se mordre les lèvres pour ne pas se laisser aller, pour ne pas uriner sous elle. La vue brouillée par les larmes, elle n'arriva pas à détacher le visage angélique de l'adolescente qui s'apprêtait à l'humilier à vie devant plusieurs témoins. Elle vit à l'expression béate du visage de Sandra que l'adolescente se grisait, non seulement du gin - l'odeur de l'alcool était devenue écœurante - mais aussi de ce qu'elle allait faire. Comme au ralenti Madame Liliane sentit le bout du doigt chercher l'orifice, puis lentement s'insinuer dans le sphincter serré.
Tendue à l'extrême, le jeune prof opposa toute sa force à cette pénétration humiliante, mais ne réussit pas à empêcher le doigt d'avancer dans le conduit étroit. En plus de l'humiliation cuisante il y avait l'affreuse brûlure du muscle forcé par ce corps étranger.
Collection "Entre filles..."
par Charlène O.