Martina


Vues: 956 Created: 2009.02.01 Mis à jour: 2009.02.01

Séjour à l'hôpital

Chapitre 2

Après la sieste, je fus libéré et pus marcher un peu, puis lire un livre assis dans le fauteuil. J'appréciais de ne plus être immobilisé par les sangles.

J'avais passé mon pantalon de pyjama. Il ne masquait pas l'épaisseur de ma couche, mais, du moins quand j'étais assis, celle-ci ne se remarquait pas trop.

En fin de journée, je téléphonais à la maison, et Hélène me dit qu'elle avait tout arrangé pour que je rentre le lendemain. Comme notre lit double comportait deux sommiers, elle pourrait même organiser les choses pour que nous continuions à dormir dans le même lit. Un technicien de l'hôpital venait le lendemain pour remplacer provisoirement notre matelas double par deux matelas simples, et installer le système de sangles. Du coup elle ne pourrait pas passer me voir le lendemain, mais m'attendais de pied ferme en fin d'après midi.

Je fus à nouveau changé et sanglé après le diner, et m'endormit rapidement.

Le jeudi, je pus me déplacer un peu, m'assoir pour lire et prendre mes repas.

Bien que je n'ais pas eu le moindre accident depuis le mardi soir, les infirmières me changèrent pour des couches fraiches le matin au réveil, puis juste après le déjeuner. Comme promis à Hélène, je ne protestais plus.

Je fus une dernière fois fixé à mon lit d'hôpital pour la sieste, de midi et demie à trois heures et demie. J'étais impatient de rentrer à la maison. Vers cinq heures, nous fîmes les formalités de sortie. L'infirmière me dit ensuite que je pouvais me rhabiller pour rentrer chez moi. J'ôtai mes couches, et enfilais un caleçon, pour la première fois depuis trois jours. L'infirmière vint me rejoindre un peu plus tard, alors que je finissais de m'habiller. Elle vit la culotte en plastique que j'avais laissée sur le lit, la prit ainsi que les deux paquets de couches entamés et mit le tout dans mon sac de voyage. « Vous savez, il vaut mieux mettre la culotte en pvc par-dessus les couches, pour éviter toute fuite. » Elle pensait donc que je m'étais mis une nouvelle couche-culotte. Je préférai ne pas rentrer dans un nouveau débat sur la question et ne dis rien.

L'infirmière pris mon sac et m'aida à descendre jusqu'à la station de taxi.

J'étais enchanté de rentrer chez moi, mais la remerciait pour s'être occupée de moi pendant ces quelques jours, remerciements que je la chargeais de transmettre à ses collègues.

Je rentrai dans l'appartement. Hélène vint vers moi. Elle était très mignonne avec un chemisier blanc, et une jupe large gris clair qui lui arrivait juste au dessus du genou. Elle me serra, précautionneusement, dans ses bras. Elle me souhaita bienvenue et me fit un long baiser. « Tu arrives à temps, j'ai préparé un petit dîner aux chandelles ». Je sentis l'une de ses mains glisser de mon dos vers le bas de mon dos puis sur l'une de mes fesses. « Tu n'as pas mis de couches ? » me demanda-t-elle en s'écartant de moi. « Euh, non. Je n'en ai pas besoin, maintenant que je suis sorti de l'hôpital ». Elle me regarde dans les yeux. « Je t'ai dit d'arrêter de faire des histoires. Tu as entendu le médecin.

C'est fâcheux que cela nous arrive, mais il n'y a rien de honteux à être incontinent pour raison médicale. Allez viens. »

Elle me prit par la main et m'entraîna doucement vers la chambre, en attrapant mon sac de voyage dans l'autre main. « Allonge-toi sur le lit, » me dit-elle en m'aidant à m'assoir sur son coté du lit. Je protestai faiblement. « Ecoute, on ne va pas risquer un gros accident qui peut arriver à tout moment. Il faut te protéger. » Je décidais de remettre l'explication à plus tard. Elle ouvrit l'un des tiroirs de la grande commode qui se trouve à coté de notre lit. C'était le tiroir dans lequel j'avais remarqué, avant d'aller à l'hôpital, qu'elle mettait sa lingerie, ses collants, ainsi que les combinaisons, jupons et petites nuisettes qu'elle porte la plupart du temps sous ses jupes.

Elle en sorti deux couches droites, une longue et une plus courte, ainsi qu'une grande culotte en plastique blanche, avec des boutons pression sur les cotés. « Tu as acheté des couches ? » « Oui, il y a un magasin spécialisé pas loin de la maison, et ils ont un assortiment énorme. J'ai pris plusieurs modèles différents pour que nous puissions les essayer et voir ce qui te va le mieux. Et j'ai un peu réorganisé la commode » répondit-elle en ouvrant le tiroir qui se trouvait en dessous, dans lequel j'avais initialement mis mes caleçons et les chaussettes. Elle y prit une couche-culotte. Elle était blanche, donc d'un autre modèle que celles de l'hôpital. Je vis dans le tiroir ouvert au moins trois autres piles de couches-culottes, toutes différentes.

Elle déplia la couche-culotte sur le lit et y plaça d'abord la couche droite longue, puis la courte. « Allez, déshabille toi. » Et elle commença à défaire la boucle de ma ceinture, puis ouvrit mon pantalon et le tira vers le bas. Elle me retira ensuite mon caleçon, et le plaça sur un carton que se trouvait au pied du lit.

Elle me fit lever les fesses et glissa en dessous la couche-culotte. Elle remonta d'abord la petite couche droite entre mes jambes, jusque sous la base de mon pénis, et plaça celui-ci par-dessus la couche. Mon pénis commençait à grossir et se préparait à se redresser, mais elle remonta la couche longue, et la plaqua dessus. Mon pénis se trouvait ainsi entre deux épaisseurs de couches.

« C'est une méthode que m'a expliqué la vendeuse du magasin où je me suis approvisionné. Comme cela, les couches peuvent absorber le liquide deux fois plus vite. »

« Et combien de temps va tu me faire porter des couches ? » demandai-je. « Tu as entendu le médecin, cela peut durer quelques semaines ou quelques mois. » « Mais comment saurons nous que les effets secondaires ont cessé ? » demandai-je sans réaliser immédiatement que je venais d'admettre les prétendus effets indésirables. « On m'a dit qu'on sera certain quand tu n'auras pas mouillé tes couches pendant deux mois. » Elle remonta le devant de la couche-culotte et ferma les quatre adhésifs.

« Deux mois ? Mais c'est une éternité ! Je ne vais tout de même pas porter des couches pendant deux mois. » Elle commençait à me mettre la culotte ouvrante en plastique. C'était également un modèle différent que celui de l'hôpital, avec des élastiques un peu plus large sur le ventre et aux cuisses. « Tu sais mon chéri, il y en a très certainement pour beaucoup plus de deux mois. Le médecin à parlé d'une période pouvant aller jusque quelques mois pendant laquelle tu aurais épisodiquement des gros accidents, et ensuite il nous faudra deux mois pour être certains que cela soit fini. Il faut mieux t'y faire dès maintenant.

Voilà, c'est fini » me dit-elle en m'aidant délicatement à me relever. « Comme cela il n'y a rien à craindre. Allez, mets ton pantalon et viens me rejoindre pour manger. »

Les couches faisaient un renflement important sous mon pantalon quand j'étais debout, et me rendaient la démarche peu aisée. En arrivant dans la cuisine, je lui dis que c'était assez inconfortable. « Ne t'inquiète pas, il existe des vêtements de maintien faits exprès, et qui aident à dissimuler les couches. Je n'ai pas voulu t'en prendre sans que tu les essaies. Nous retournerons au magasin demain pour t'en chercher. »

Elle avait préparé un très bon dîner. Pendant le repas, elle se montra très enjouée et anima l'essentiel de la conversation. Nous restâmes à table près de deux heures et demie, et ne parlâmes ni de ma blessure, ni de ma supposée incontinence. Elle réussit à me faire complètement oublier que je portais des couches.

Après avoir débarrassé la table, elle m'a montré comment elle avait fini de disposer les quelques meubles et plantes qui provenaient de son appartement, et nous somme allés vers la chambre. Nous nous embrassâmes longuement, puis Hélène commença à retirer mes vêtements. Je me retrouvais rapidement vêtu uniquement de mes couches et de mon pansement sur le coté. Elle me fit m'allonger sur son lit et me changea. « Pour la nuit, je te mets deux couches droites. » Elle prit également un autre change complet, blanc avec des petits motifs bleus clairs, et une autre couche courte Après m'avoir mis la couche-culotte et avec les trois couches à l'intérieur, elle me passa une culotte en plastique beaucoup plus grande, avec 7 pressions de chaque cotés et des élastiques qui faisaient bien quatre centimètres de large.

Elle vida le sac de voyage que j'avais ramené de l'hôpital. « Tu vois, les infirmières sont d'accord avec moi ; sinon pourquoi t'auraient-elles donné les paquets de couches entamés » dit-elle en prenant ces derniers et les posant par terre à coté de la commode. « Nous rangerons tout cela demain. » Elle revint vers le lit.

« Ne te fâche pas, » me dit Hélène après m'avoir aidé à me redresser, « mais je te trouve plutôt mignon comme cela. » Elle se blottit contre moi, en faisant attention à ne pas me serrer trop. « C'est une maigre consolation » répondis-je.

Elle m'embrassa longuement. Je lui pris la taille, puis laissait mes mains parcourir son dos, ses fesses et ses cuisses. Je remarquai un relief caractéristique sur l'arrière de sa cuisse. « Tu as mis des jarretelles ? » lui demandai-je. Deux semaines auparavant, je lui avais offert un ensemble de lingerie avec un porte-jarretelles et deux paires de bas, mais elle ne l'avait pas mis, en tout cas devant moi, et continuait à mettre ses maudits collants.

« En fait, je ne te l'avais pas dit, mais j'ai essayé pendant deux jours la semaine dernière, quand tu étais en voyage. Je ne m'y attendais pas, mais c'est plutôt agréable à porter. Je me sens beaucoup mieux en bas qu'en collant, et je savais que cela te ferais plaisir. Alors mardi, j'ai décidé de me convertir aux bas. J'ai acheté deux autres ensembles avec porte-jarretelles ainsi que trois autres qui étaient assortis avec les ensembles de lingerie que je possédais déjà. Et plein de bas, de différentes couleurs. Et ce matin, j'ai mis tous mes collants dans le carton, là, » ajouta-t-elle en désignant le carton au pied du lit, « avec tes caleçons, dont tu n'auras plus besoin pour quelques mois. On mettra cela au grenier demain. » « Merci de me rappeler mon état. » « Je suis désolée. » « Montre moi cela. » Je la déshabillais, lui enlevant son chemisier, puis sa jupe, et enfin la combinaison qu'elle portait en dessous. Elle avait mis un joli ensemble de lingerie blanche, en dentelle anglaise. « Tu es superbe comme cela » lui dis-je en l'embrassant et en lui caressant les fesses et le haut des cuisses.

Elle se libéra de mon étreinte et se dirigea vers la salle de bain. « Viens te laver les dents ».

Un peu plus tard, toujours vêtue de son ensemble de lingerie et de ses bas, elle m'emmena vers mon coté du lit, et souleva la couette. Je vis que les sangles étaient en place. C'était un système similaire à celui de l'hôpital, avec des petits verrous magnétiques noirs. Par contre les verrous de la sangle abdominale ne me semblaient pas disposés aux mêmes endroits qu'à l'hôpital. La sangle au niveau des épaules n'avait pas l'air d'avoir de verrous du tout. Et surtout la sangle pour les pieds était plus large, avec des grosses manchettes intégrées dans la sangle principale. Et pour le poignet, au lieu d'une simple manchette fixée à une boucle sous la sangle abdominale, il y avait une seconde sangle large, avec deux manchettes intégrées comme celle des pieds.

« Allez, allonge toi. » « Avant, je ferais bien l'amour » répondis-je la main sur l'un de ses seins. Je posai mon autre main sur ses fesses et la caressait à travers sa culotte. « J'en ai aussi envie, mais ce n'est pas du tout indiqué dans ton état. Et puis je t'ai déjà mis tes couches pour la nuit. Allez, viens.

» Elle me poussa à m'assoir puis à m'allonger sur le lit.

Elle commença par installer la large ceinture abdominale, après m'avoir demandé de mettre mes bras vers le haut pour lui laisser le champ libre.

Les deux ceintures avaient la même forme, et étaient dans la même matière, une sorte de coton tressé très serré, assez épais. Les dispositifs de fermeture étaient par contre un peu différents. La ceinture de l'hôpital avait, sur l'une des deux moitiés un ergot à peu près en son milieu, et sur l'autre moitié toute une série de petits œillets. Cela permet d'ajuster la ceinture à la corpulence du patient en choisissant le bon œillet pour passer l'ergot. Des sangles partaient des cotés de la ceinture et étaient fixées de façon plus ou moins lâche sur les cotés, afin de laisser plus ou moins la possibilité de se rouler sur les cotés. Dans mon cas, ces petites sangles avaient toujours été serrées.

La ceinture installée sur mon lit avait une fermeture différente. Il n'y avait pas de sangles sur les cotés. En fait la ceinture était intégrée dans la sangle fixée au lit, ce qui ne permettait de toute façon pas de se mettre sur le coté.

Seconde différence, elle était visiblement prévue pour être juste à ma taille, et avait donc beaucoup moins d'œillets. Elle était munie de deux ergots, à la base et à l'extrémité de la moitié droite de la ceinture. Hélène replia d'abord cette moitié sur mon abdomen, et enleva les deux petits verrous magnétiques qui se trouvaient sur les ergots. Puis elle replia partiellement la moitié gauche de la ceinture par-dessus. Deux séries de trois œillets rapprochés se trouvaient sur cette seconde moitié, une série à la base et l'autre à l'extrémité. Elle passa l'ergot de l'extrémité de la partie droite dans le second œillet de la série qui se trouvait à la base de la partie gauche de la ceinture, y plaça le capuchon magnétique et vérifia qu'il tenait bien en place et ne pouvait sortir sans la clé magnétique. « Cela m'a l'air d'être juste à ta taille. »

Elle finit ensuite de replier la ceinture, et passa l'autre ergot dans l'œillet du milieu parmi les trois qui se trouvaient à l'extrémité de la ceinture de gauche. Je me trouvais ainsi immobilisé, ne pouvant me rouler sur le coté. Alors qu'à l'hôpital, j'avais un seul verrou magnétique, sur le milieu du ventre, j'avais ici deux verrous, sur chacun des cotés, et le centre de la ceinture, sur mon abdomen, était lisse.

Hélène me sangla ensuite les épaules. Elle rabattit sur ma poitrine la sangle du coté droit. La partie supérieure de cette sangle était pratiquement entièrement recouverte de la partie dure d'une attache velcro. Deux petites ramifications partaient de cette sangle vers le haut, au niveau des deux épaules. Elles étaient également recouvertes de velcro. Hélène replia ensuite la partie gauche de la sangle, dont la face intérieure était recouverte, sur presque toute sa longueur, de la partie douce d'une attache velcro. Elle ajusta les attaches velcro de façon à ce que la sangle soit un peu serrée. Elle me fit ensuite positionner mes bras vers le bas, et replia sur chacune des deux ramifications, par-dessus mes épaules, une petite sangle qui partait de la sangle principale dans le dos. Ces petites sangles étaient également munies d'attaches velcro.

Mes épaules étaient ainsi fixées. Hélène me demanda d'essayer de me redresser pour tester la solidité des attaches velcro. C'était complètement impossible.

Sans se servir de mes mains, je ne pouvais libérer mes épaules.

Hélène ajusta l'oreiller sous ma tête, pour que je sois bien stabilisé, puis elle se dirigea vers le pied du lit. Elle me prit le pied gauche et le plaça dans la première manchette. La manchette avait une première fermeture en velcro, et l'une des parties était plus longue que l'autre. Une fois le velcro fermé, Hélène glissa fit passer la partie la plus longue dans une petite boucle métallique qui se trouvait à la base de l'autre partie de la manchette, puis replia la sangle par dessus la manchette, et en fixa l'extrémité à sa propre base grâce à un autre ergot magnétique sur le coté de la manchette. Elle me fixa ensuite l'autre pied de la même façon.

Puis elle procéda de même pour me fixer le poignet gauche. Elle me prit ensuite la main droite et la dirigea vers la seconde manchette de poignet. « Pourquoi veux-tu me fixer cette main aussi ? Elle n'est pas du coté de la blessure. » « C'est parce que le système est un peu différent. Il faut mettre cette fixation, pour être certain que tu ne roule pas sur le coté blessé. » Elle me fixa ainsi le poignet droit également. J'étais complètement immobilisé, encore plus qu'à l'hôpital.

« Voilà mon chéri. Es tu suffisamment confortable ? » demanda-t-elle en me posant un baiser sur le front. « Disons que je vais prendre mon mal en patience et tout faire pour survivre » répondis-je avant qu'elle ne m'embrasse longuement. Comme elle s'était penchée au dessus de moi, ma main droite était à portée de son entre-jambe et je commençai à lui caresser le haut des cuisses. « Tu n'as pas l'air si mal en point » dit elle en souriant. « Allez, au dodo. » Elle se redressa, éteint la lumière, se déshabilla complètement et passa à nouveau dans la salle de bain.

J'entendis un peu plus tard la chasse d'eau, et je réalisai que je n'étais pas allé aux toilettes. Je commençais déjà à m'endormir quand Hélène vint se coucher à mes cotés.

Je me réveillais brièvement au milieu de la nuit. La respiration régulière d'Hélène m'indiqua qu'elle dormait profondément. La pression de ma vessie me faisait souffrir. J'hésitai un instant à réveiller Hélène, mais décidais finalement de me laisser aller dans mes couches. J'essaierai d'expliquer à Hélène, le lendemain, que je l'avais fait exprès pour ne pas la réveiller. Je savais qu'il était peu probable qu'elle me croie, mais de toute façon, au point où j'en étais, cela ne changeait plus grand-chose.