Laurent


Vues: 735 Created: 2007.11.12 Mis à jour: 2007.11.12

Une agréable soirée en couches

Chapitre 4

Laurent s'éveilla le premier le lendemain, tenaillé par une terrible envie de faire pipi. Sa traditionnelle érection matinale l'empêchant de se soulager, il se serra contre Marion et caressa doucement l'épaule qui dépassait de la couette. Elle bougea un peu, émit un petit soupir puis glissa ses doigts entre ceux Laurent et attira sa main contre son ventre, juste à la limite de sa couche.

- Déjà réveillé ? murmura-t-elle.

- Oui, répondit-il sur le même ton avant de demander, toujours au sec ?

- Vérifie par toi-même, dit-elle en guidant la main de Laurent sous ses deux épaisseurs de protection.

Laurent ne put que constater que l'intérieur de la couche était bel et bien sec, mais le sexe de Marion qu'il sentait contre la paume de sa main l'était beaucoup moins. Avant qu'il n'ait pu tenter quoi que ce soit, elle ajouta :

- Laisse ta main là et ne bouge surtout pas. N'oublie pas nos accords.

Il allait répondre lorsqu'un liquide chaud commença à couler le long de ses doigts.

- Alors ? dit-elle lorsque le flot fut tari.

- Quelle chance tu as, moi j'ai le même problème qu'hier soir.

- Ca doit pouvoir s'arranger, tourne toi et laisse-toi faire...

Il s'exécuta et la main de Marion pris le même chemin que la sienne quelques minutes plus tôt. Quand elle saisit son sexe tendu, il compris qu'elle n'avait pas l'intention de rester passive et il s'abandonna entièrement à la caresse. Se faire masturber en couches, par une femme également en couches; la situation était tellement érotique pour Laurent qu'il explosa rapidement dans les doigts de Marion.

- Là... Laisse-le se calmer maintenant... Voilà... Vas-y, fais ton gros pipi dans ta couche. Fais-le pour moi.

Laurent cessa de résister. Il inonda sa couche et la main de Marion qui caressait encore son sexe avec une infinie douceur.

Ils décidèrent ensuite d'aller prendre leur petit déjeuner sans se changer.

Leurs énormes couches leur imposaient une démarche comique mais chacun profitait de la moindre occasion pour caresser le derrière rebondi de l'autre.

C'est vêtu de simple t-shirts et de couches encore tièdes qu'ils reprirent des forces.

Leur échappée libertine touchait à sa fin. Laurent avait son train à midi et le paroxysme de leur aventure était désormais derrière eux...

Marion s'était douchée puis langée sous les yeux de Laurent pour la dernière fois. Il s'était à son tour emparé de la salle de bain après qu'elle lui eut demandé de ne pas utiliser les toilettes. Bien que les trois tasses de café commençaient à remplir à nouveau sa vessie, il avait évidemment accepté.

- Une dernière surprise, pour te remercier de cette soirée... lui avait-elle dit, le regard brillant.

En sortant de la salle de bain, il découvrit sa dernière Tena étalée sur le lit.

- C'est moi qui vais te mettre ta couche ce matin, dit-elle. Mais avant ça, j'aimerais que tu fasses une dernière chose pour moi... J'ai envie... que tu... heu... Bon, j'ai envie que tu fasses pipi dans ma couche. Voilà je l'ai dit ! Tu veux bien ?

- Bien entendu ! Comment pourrais-je te refuser ça ? Comment veux-tu faire ?

Elle s'appuya contre le mur, ouvrit son peignoir et écarta la ceinture de sa couche tout en rentrant le ventre.

- Tu penses pouvoir y arriver ? demanda-t-elle d'un air ingénu.

Comme elle était un peu plus petite que lui, Laurent n'eut aucun mal à viser le buisson de Marion. Elle soupirait en sentant l'urine brûlante de Laurent qui lui fouettait le ventre et le pubis. Quand il eut fini, elle relâcha sa couche et la remonta autant qu'elle put pour prolonger la sensation de chaleur.

- Merci, dit-elle faiblement avant de reprendre sur un ton plus assuré, maintenant, à moi.

Installe toi sur ta couche et lève les jambes.

Elle le talqua longuement puis referma sa couche avec tendresse malgré l'érection qui compliquait la tâche. Laurent se laissa faire sans dire un mot, ravi de cette ultime petit moment de douceur inattendue.

Vint hélas l'heure du départ. Marion avait enfilé un pantalon large et un manteau mi-long qui couvrait la forme bizarre de son derrière tandis que Laurent avait repassé son pantalon de la veille et comptait sur la relative discrétion de sa couche pour passer inaperçu dans le train.

Ils se séparèrent sur le quai et une fois les portes du train fermées, chacun repris sa vie. Leur accord original était clair : leur aventure n'avait pour but que de satisfaire leurs fantasmes respectifs. Elle devait rester unique. Et comme ils l'avaient également décidé, même les échanges de mails furent interrompus.

Du moins pendant quelques mois. Car en arrivant un Lundi matin au bureau, Laurent découvrit un message en provenance d'une adresse qu'il connaissait bien.

Son titre était "Libre pour le week-end du 22 ?"...