Vers l'âge de 10 ans, j'avais commencé à jouer au docteur avec la fille de la voisine, avec qui je m'entendais bien. Beaucoup d'enfants le font, ce jeu, mais en général un peu plus tôt dans leur enfance, et pas très longtemps.

Moi, j'y trouvais un certain plaisir, et pendant cette période, je m'adonnais assez souvent à ce jeu avec cette fille. Elle était assez ouverte et refusait rarement mes propositions. Ainsi, j'ai pu expérimenter de nombreuses fois avec elle des choses assez osées, comme lui toucher son intimité, lui mettre un thermomètre dans les fesses, et même lui donner des suppositoires qu'on volait dans le frigo chez elle ou chez moi. J'adorais vraiment occuper ce rôle du docteur dès qu'on avait un peu de temps. Je faisais en revanche beaucoup moins souvent le patient, mais ce n'était pas gênant car nous aimions nos rôles respectifs.

Cette période dura près d'une année, après quoi cette fille déménagea plus loin en ville. Au début, on continua un peu à se voir, mais très vite, elle grandit et devint un peu plus distante avec moi.

Pour ma part, j’éprouvais toujours l'envie de jouer au docteur avec quelqu'un, mais impossible de trouver une partenaire pour ça. C'est facile quand on est enfant de proposer à une amie de jouer au docteur, mais quand on passe à l'adolescence, ça deviendrait trop bizarre et on n'ose plus.

C'est ainsi que je suis resté une petite dizaine d'années sans jamais rejouer au docteur, mais sans toutefois oublier le plaisir que je prenais avant à ce jeu. En terminant mes années de lycée, j'avais pensé plus d'une fois faire des études de médecine pour pouvoir le pratiquer dans un cadre professionnel, mais d'une part je n'avais pas le niveau requis pour faire ces études, et d'autre part les pratiques comme les suppositoires ou les thermomètres rectaux n'étaient plus à la mode dans le secteur médical, du moins avec les adultes.

C'est ainsi qu'un soir, en naviguant sur internet, je tombai sur une annonce pour un boulot. C'était un travail dans une petite société qui offrait des services bien particuliers à des clients, d'après l'annonce. Au début, je n'y ai pas trop cru, puis j'ai quand même tenté ma chance en écrivant un mail à l'adresse indiquée, et j'ai été recontacté assez rapidement. La femme au bout du fil me proposa un entretien quelques jours plus tard.

Je m'y présentais, bien habillé. Je n'étais pas encore sûr que ce n'était pas un canular. Une jeune femme plutôt jolie se présenta comme étant la directrice de la société. Elle m'invita dans son bureau et me présenta la société pendant une dizaine de minutes.

Je n'en croyais pas mes oreilles ! C'était donc vrai tous ce qui était décris sur la fiche de poste. Si je décrochais ce boulot, je serai payé pour pratiquer un de mes fantasmes que je n'avais pas réalisé depuis une dizaine d'années !

Je posai pas mal de questions pendant l'entretien, et racontait mes expériences passées, sans tabou puisque la directrice semblait être une femme très ouverte. Je regrettais presque qu'il n'y ai pas de tests pratiques, mais il ne fallait pas rêver.

Mon discours dû la convaincre de ma motivation car elle me recontacta dès le lendemain pour me proposer de commencer avec une période d'essai d'une semaine. Il fallait simplement que je me rende une nouvelle fois sur place en fin d'après-midi pour signer le contrat, et récupérer un peu de matériel que je devrais avoir avec moi lors de mes déplacements. Pour ceux-ci, je devais utiliser ma voiture personnelle. Elle m'expliqua que je serai directement contacté pour me rendre aux différents rendez-vous, et donner le traitement désiré. Elle m'expliqua aussi comment la séance se déroulait, pour le paiement et la décharge à signer, mais pour la partie pratique elle ne me donna pas trop de détail, en m'indiquant que j'allais très vite apprendre par moi-même.

En rentrant chez moi le soir, j'examinai attentivement tout le matériel que j'avais reçu. Il y avait tout d'abord un grand sac avec du matériel médical : stéthoscope, gants, thermomètres, seringues, pansements, bandages, et même un spéculum ainsi qu'un kit de lavement. Dans une petite boîte réfrigérée se trouvait également toute une gamme de suppositoires, lubrifiants, et micro lavements en flacons individuels.

Dans un autre sac, il y avait le matériel dédié aux massages, avec des serviettes, des huiles parfumées, et même quelques sextoys classiques.

Enfin, des fiches descriptives des différentes pratiques proposées se trouvaient dans une pochette plastique. Elles décrivaient les protocoles à suivre selon les soins demandés et donnaient quelques conseils pratiques. Je les lus complètement dès cette première soirée.