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Vues: 693 Created: 2020.07.10 Mis à jour: 2020.07.10

Les études de Marie-Jeanne

Osons

Le samedi, madame Granlean suggéra à Marie-Jeanne une sortie au musée. « Vous avez beaucoup travaillé. C’est très bien, mais il faut se changer les idées afin de garder l’esprit souple et disponible. » Sa culture émerveillait Marie-Jeanne, et la visite lui plut énormément. Elle ressentait de la tendresse pour elle qui s’était occupée d’elle, qui lui montrait toutes ces choses auxquelles ni l’école ni sa famille ne l’avaient initiée.

De retour à l’appartement, Marie-Jeanne était prise de curieux sentiments. Elle essayait de travailler, mais n’y arrivait pas. Elle passait dans le salon, où madame Granlean travaillait, mais n’osait lui parler, puis repartait.

Madame Granlean finit par briser la glace. « Marie-Jeanne, j’ai l’impression que vous voulez me dire quelque chose mais que vous n’osez pas. » Marie-Jeanne ne répondit rien, et baissa les yeux. D’un ton bienveillant, la veuve reprit : « Enfin, je ne vais pas vous manger ! ». Marie-Jeanne mordit ses lèvres.

« Mon enfant, je vous ai déjà dit de ne pas avoir honte. Les hommes sont socialement conditionnés à oser demander, les femmes à ne pas oser. Je ne dis pas qu’il faut toujours exprimer ses désirs, parfois c’est une mauvaise idée, mais je sais que la meilleure façon de ne rien obtenir est de pas s’exprimer. »

Marie-Jeanne rougit, balbutia.

« Madame… c’est que voilà, enfin, j’ai aimé quand vous me caressiez.

— Ah, enfin un merci ! »

Marie-Jeanne rougit jusqu’aux oreilles. Avait-elle vexé sa logeuse par son impolitesse ? Madame Granlean rit, d’un petit rire cristallin.

« Marie-Jeanne, allons, je plaisantais. Bon, vous avez aimé que je vous caresse pour vous détendre et accompagner votre convalescence. Je suis contente que cela vous ait plu. Et... ?

— Hé bien madame, j’aimerais… oh j’ai honte…

— Marie-Jeanne. Songez à si vous étiez un jeune homme sûr de lui.

— J’aimerais que vous me caressiez à nouveau. »

Marie-Jeanne ne savait pas comment elle avait pu osé dire une chose pareille.

« Vous voyez ? Vous pouvez exprimer vos désirs. Hé bien, je suis d’accord. Et tant que nous y sommes, vous voulez que je vous prenne la température ?

— Ce n’est pas indispensable…

— Taratata. Cela ne vous fera pas de mal. Qui sait si tout ce travail ne vous a pas rendue malade à nouveau ! »

Quand madame Granlean pénétra dans la chambre de l’étudiante, munie des accessoires nécessaires, elle vit celle-ci, en chemise, jupe ôtée, culotte baissée, à plat ventre sur le lit.

« Ah je vous vois prête, Marie-Jeanne. Mais maintenant, permettez moi, moi aussi, d’avoir des désirs et de les exprimer. Il fait chaud et, si toutefois vous n’avez pas rechuté, vous n’êtes pas fiévreuse. J’aimerais que vous déshabilliez.

— Madame ? Mais j’ai déjà le derrière nu ?

— Oui, mais j’aimerais voir le reste. »

Marie-Jeanne se leva. Sa culotte lui tomba sur les chevilles ; elle tourna le dos à madame Granlean et la posa sur sa chaise. Elle déboutonna sa chemise, et plia celle-ci sur sa chaise.

Madame Granlean s’approcha d’elle et se saisit des rubans de son soutien gorge. « Voulez-vous que je vous aide ? ». Marie-Jeanne avait la gorge nouée. « Si vous voulez. ». Madame Granlean défit l’agrafe et la débarrassa du soutien-gorge. Marie-Jeanne était maintenant en petites chaussettes et tournait le dos, debout, à sa logeuse. Celle-ci admira le spectacle.

« Hé bien, ma petite, vous n’avez pas à avoir honte. Vraiment pas. Tournez-vous. »

Marie-Jeanne obéit. Instinctivement elle posa une main en travers de ses seins, une autre devant son pubis. Madame Granlean sourit.

« Vous avez honte ?

— C’est que madame c’est si bizarre d’être toute nue devant vous comme cela.

— Mais vous aimez, n’est-ce pas ?

— Oui. »

Marie-Jeanne retira ses mains. Deux ravissants tétons et une jolie petite toison pubienne firent leur apparition. Madame Granlean admira à nouveau le corps de la jeune femme.

« Vous voyez. Vous n’avez rien à craindre et aucune honte à avoir. »

Madame Granlean se saisit de l’étui du thermomètre et en retira l’instrument. Avec un petit sourire, elle le tint dans ses doigts et demanda à Marie-Jeanne.

« Où ce thermomètre va-t-il aller ?

— Dans… dans mon derrière, madame.

— Exactement. Allongez-vous. »

Le thermomètre reprit ce chemin qu’il avait tant emprunté. Madame Granlean se mit à masser le dos et les épaules, cette fois nus, tandis que son autre main tenait l’instrument de mesure. Elle se met à imprimer à celui-ci de petits mouvements, et finit même par l’enfoncer au-delà de la pointe, puis le retirer, imprimant un mouvement de petite ouverture et fermeture à l’anus de Marie-Jeanne, laquelle ne put d’ailleurs réprimer un petit cri.

« Je vous ai fait mal ?

— Non, c’est juste que ça m’a surprise…

— Alors je continue. »

L’instrument, bien graissé, faisait des aller et retours lents, prodiguant des sensations jusque là insoupçonnées à Marie-Jeanne qui, si elle avait parfois tenté de mettre un doigt là, ne l’avait fait qu’avec appréhension (c’est sale) et avec des conséquences mitigées en raison de l’ongle et d’une lubrification insuffisante. Avec ce thermomètre enfoncé plus qu’à la normale, elle découvrait quelque chose de plaisant et inattendu, quoique fort embarrassant.

Madame Granlean n’abusa pas de ces mouvements. Elle laissa l’instrument bien enfoncé, et sa main libérée se livra à des caresses du postérieur, tandis que son autre main parcourait le dos de la jeune fille. Puis ses deux mains se livrèrent de concert à un massage des épaules, du dos, puis au pétrissage des fesses d’où l’on voyait pointer le cylindre de verre. Marie-Jeanne respirait fort.

Madame Granlean retira le thermomètre ; « 37,5 », puis le nettoya à l’alcool avant de le ranger. Marie-Jeanne tourna la tête pour la regarder faire. Madame Granlean revint près de la jeune femme et lui couvrit les fesses de baisers, puis se livra des deux mains à un grand massage des pieds à la tête et de la tête aux pieds. Elle se remit à embrasser les fesses, à les pétrir à deux mains, à les écarter pour mettre à l’air le petit orifice, puis repartit masser les épaules.

« Vous aimez ?

— Oui madame. »

Madame Granlean essuya l’anus de la jeune fille, puis l’invita à se mettre sur le dos. Marie-Jeanne obéit, sans songer à se cacher le pubis et les seins. Madame Granlean s’assit, puis se mit à masser le ventre de Marie-Jeanne.

« Alors Marie-Jeanne. Vous faites attention à votre digestion ? Plus de constipation ?

— Non madame.

— Et qu’est-ce qui arrive aux jeunes filles très constipées ?

— Madame !

— On leur donne un clystère. Et où ça le clystère ?

— Madame, j’ai honte.

— Un bon clystère dans le derrière. Et croyez-moi je n’hésiterai pas à vous en donner d’autres si besoin est, que ce soit pour la constipation ou d’autres motifs. »

Madame Granjean embrassa le ventre de Marie-Jeanne, puis lui mit des baisers sur les seins, avant de se redresser pour les caresser.

« Vous avez de très jolis seins.

— Merci madame. »

Marie-Jeanne se laissait faire. C’était une expérience tellement hors de son ordinaire, hors même de ce qu’elle aurait cru imaginable. Elle avait un peu entendu parler de telles choses dans les relations amoureuses entre hommes et femmes, dans la littérature, mais quel écart entre lire que le héros couvrait sa dulcinée de baisers, et le vivre, nue… avec une femme, qui plus est. Elle ne savait plus ce qu’elle devait faire. Refuser, se couvrir, dire que tout cela n’était pas bien ? Retourner à son état de gamine provinciale ignorante et coincée ? Ou accepter la poursuite de son initiation sensuelle ? Elle osait se livrer aux caresses de la veuve, qui continuait de lui caresser doucement les seins en la regardant.

« Vous vous mordez les lèvres et vous ne me regardez pas. Vous êtes troublée. Vous vous demandez si ce que nous faisons est bien raisonnable, si vous ne devriez pas crier et vous enfuir ?

— Oui. Je me le suis demandé, oui.

— Mais vous restez. »

Madame Granlean avait une main sur les seins, une sur le ventre.

« Oui. Vous me faites du bien.

— Je peux vous faire mieux encore. Écartez les jambes, je vous prie. »

Marie-Jeanne ouvrit de grands yeux. Elle rencontra le sourire de madame Granlean. Quelques secondes d’immobilité. Puis Marie-Jeanne ouvrit ses jambes. Madame Granlean posa sa main sur la toison pubienne pour la caresser, puis la souleva et la posa à plat sur la vulve de la jeune fille.

Marie-Jeanne regardait toujours madame Granlean. Celle-ci se mit d’une main à caresser la poitrine et le ventre de la jeune fille, de l’autre à frotter doucement sa vulve, toujours la main à plat. Puis le majeur de madame Granlean s’insinua entre les petites lèvres, dont l’humidité trahissait l’émoi de la jeune fille. Elle lui caressa l’entrée du vagin, sans pour autant que son doigt ne s’enfonce vraiment, de peur d’effrayer la jeune vierge. Puis ses doigts humides remontèrent sur le clitoris, et entamèrent un massage décidé, quoique lent.

Madame Granlean embrassa la jeune fille sur les joues, puis continua son massage intime. La respiration de Marie-Jeanne devenait de plus en plus forte, de plus en plus rauque. Madame Granlean accéléra. Marie-Jeanne respira fort, émit un petit gémissement, et éloigna la main de madame Granlean de son sexe.

Madame Granlean lui caressa doucement le ventre et les cheveux, tandis que la jeune femme reprenait ses esprits. Elles ne parlaient pas. Que dire après une pareille chose…

Madame Granlean finit par s’excuser. « Je vais préparer le dîner pour nous deux. »

Ce fut un curieux dîner. Ni l’une ni l’autre dame ne faisaient allusion à ce qui s’était passé. Marie-Jeanne essayait d’encaisser les nouveautés ; madame Granlean décrivait un voyage qu’elle avait fait en Italie avec son mari.

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clyso Il ya 4 ans