Christophe, jeune homme naïf

Travail en profondeur

Les deux tourtereaux avaient adopté un rythme de vie très sain :ils travaillaient à leurs études et, le soir, procédaient à leur éducation sexuelle réciproque.

Ils avaient leurs petites coutumes. Les ébats du soir commençaient par une douche, ou du moins par une toilette intime réciproque. Cécile avait confié à Christophe qu’elle aimait beaucoup recevoir sa langue, caresse qu’il lui avait fait connaître, mais qu’elle était tout de même un peu embarrassée que cela puisse sentir mauvais ; elle se sentirait plus confortable pour se laisser aller. Quant à sa verge… être circoncise ne la préservait pas d’avoir parfois un léger goût d’urine ou de sueur.

Christophe aimait bien sentir la main de son amie lui savonner les bourses et la verge. Au repos, celle-ci avait un peu de liberté de peau, et elle la tirait en arrière pour tout savonner et rincer. Puis, parfois, elle suçait un peu le gros bonbon, comme ça, gratuitement. Elle n’aurait jamais soupçonné qu’il fût si sentimentalement agréable de « sucer », comme on disait. Cette caresse, elle l’avait considérée comme vulgaire, pornographique, et au contraire, c’était de la douceur dans la bouche ; même si elle ne la pratiquait pas trop longtemps d’affilée, car elle fatiguait vite.

Cécile, qui était un peu espiègle, avait ajouté à la toilette intime du devant celle du derrière. Après tout ils allaient se mettre dans diverses positions avec le nez à la hauteur de la ceinture de l’autre, ils seraient nus sur les draps, autant être bien propres. Elle trouvait cela amusant de passer la main dans la raie des fesses de son partenaire, le doigt sur la petite couronne striée. Elle recevait d’ailleurs la même attention.

Christophe lavait sa partenaire comme elle le lui avait recommandé : pas de savon dans l’intimité, mais autour, et bien rincer. Il aimait passer la main savonneuse sur ses cuisses, son pubis, ses fesses. Quel plaisir que de petit préliminaire hygiénique !

Les deux tourtereaux pratiquaient beaucoup les caresses et les jeux de langue. Christophe prit l’initiative d’essayer ce dont il avait entendu parler, le « soixante-neuf ». Amusant, mais pas très confortable, ils préfèrent faire l’un après l’autre.

Christophe avait également entrepris une exploration plus en profondeur de Cécile. Il lui mettait le doigt, le retirait, le suçait devant elle pour qu’elle voie bien à quel point il aimait son goût intime, puis le lui renfonçait. Il sentait cet hymen qui, disait-elle, rendait parfois difficile l’usage des tampons hygiéniques, qu’elle n’utilisait qu’en cas de force majeure. Il avait trouvé le point où il fallait presser, en direction de son nombril, pour faire naître du plaisir. Elle aimait aussi que son doigt aille et vienne, comme un simulacre de coït.

De coït, justement, il n’y en avait pas encore eu. Un Christophe tout timide et hésitant était allé à la pharmacie acheter des préservatifs, faisant naître un sourire narquois sur le visage de la préparatrice. Mais Cécile avait peur… son trou était si étroit, et la verge de Christophe si grosse par comparaison ! Ils essayèrent quand même ; Cécile se contracta de peur quand Christophe voulut rentrer, elle le repoussa, Christophe perdit tous ses moyens. L’expérience avait été désastreuse et ils n’avaient pas envie de recommencer.

Christophe, pourtant, ne se plaignait pas. Même s’il aurait voulu éteindre Cécile par la voie la plus classique, il trouvait délicieux le régime sensuel de leurs soirées. Il n’aurait jamais pensé que se faire caresser le postérieur pût être si agréable, l’imaginaire des adolescents étant que ce sont les femmes qui ont besoin de caresses et de préliminaires ; il s’abandonnait aux mains de Cécile, bien décidée à profiter de plaisirs dont elle avait été jusque-là privée par sa timidité et une mère un peu trop poule. Quant à Cécile, même si elle gardait dans le coin de la tête qu’elle aimerait être dépucelée en bonne et due forme, elle hésitait sur la conduite à tenir.

Un soir, Cécile garda sa culotte. « J’ai mes règles », expliqua-t-elle. Ils jouèrent quand même. Christophe caressait Cécile, Cécile caressait Christophe, jusqu’au moment où Céline, n’y tenant plus et jetant par la fenêtre ses principes d’hygiène, lui tira la main dans sa culotte, sous la serviette hygiénique. Christophe lui caressa le clitoris. Cécile, de plus en plus excitée et n’y tenant plus, lui pris la main et la dirigea plus bas. Il comprit ce qui était attendu de lui et son doigt pénétra le vagin ensanglanté. D’une main il s’occupait de son intérieur, de l’autre il lui caressait le clitoris. Elle jouit dans un râle. Une fois un peu remise de ses émotions, elle s’excusa de lui avoir demandé une caresse aussi sale ; il la rassura et alla se laver les mains. Cécile fut dûment doigtée pendant le temps de ses menstruations.

2 mois délicieux passèrent ainsi, où nos deux tourtereaux apprirent à jouer l’un de l’autre comme d’instruments sur lesquels se perfectionner.

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clyso Il ya 4 ans